Recension de Michel CUYPERS, La composition du Coran. Nazm al-Qur’ân, Rhétorique sémitique 9, Gabalda, Pendé 2012

June 24, 2017 | Autor: Roland Meynet | Categoría: Rhetorical Criticism, Quranic Exegesis, biblical and Semitic rhetoric
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Gregorianum

Estratto RECENSIONES

Pontificia Universitas Gregoriana Roma 2012 - 93/4

GREGORIANUM, VOL 93 (2012) FASC. IV: RECENSIONES

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RECENSIONES BIBLIA CUYPERS, MICHEL, La composition du Coran. Nazm al-Qur’ân, Rhétorique sémitique 9, Gabalda, Pendé 2012; pp. 199. € 35,00. ISBN 978-2-85021-211-6. En 2007 Michel Cuypers avait publié une étude remarquée sur la Sourate 5 du Coran: Le Festin. Une lecture de la sourate al-Mâ’ida, publiée dans la collection «Rhétorique sémitique» (voir ma note in Gr. 88 [2007] 871-874). Pour cet ouvrage, il avait reçu en 2009 le Word Prize for the Book of the Year of the Islamic Republic of Iran. L’auteur avait déjà publié un certain nombre d’articles, en particulier sur les courtes sourates finales; toutefois, avec ce volume de 453 pages, c’était la première fois que l’analyse rhétorique sémitique — née et développée dans le domaine biblique — avait été appliquée de manière rigoureuse et systématique à une des plus longues sourates du Coran. Petit frère de Jésus, Michel Cuypers a passé une douzaine d’années en Iran où il a obtenu un doctorat en lettres persanes à l’Université de Téhéran et travaillé aux Presses universitaires d’Iran. Il a été le co-fondateur de la revue d’iranologie Luqmân. Il est actuellement chercheur à l’IDEO (Institut Dominicain d’Études Orientales) du Caire, où il se consacre depuis à l’étude du Coran en appliquant l’analyse rhétorique, sous le double aspect de la composition et des rapports intertextuels avec la littérature sacrée antérieure, biblique en particulier. Dans son dernier ouvrage, La Composition du Coran, naܲm al-Qur’Ɨn, publié comme le précédent, dans la collection «Rhétorique sémitique», chez Gabalda, il offre au public une sorte de traité de rhétorique coranique, appuyé sur mon Traité de rhétorique biblique, paru dans la même collection en 2007. C’est une belle coïncidence que ce livre soit paru en même temps que l’édition anglaise de mon propre traité, publiée chez Brill: Treatise on Biblical Rhetoric, troisième volume de la collection «International Studies on the History of Rhetoric», qui est une émanation de la International Society for the History of Rhetoric, société à laquelle nous appartenons et dont nous fréquentons régulièrement les congrès. La Composition du Coran ne compte que cent-quatre-vingt-dix-neuf pages. Et pourtant, c’est une somme qui rendra les plus grands services à ceux, musulmans ou non, qui veulent s’initier à la rhétorique coranique, c’est-à-dire à la manière toute particulière dont le texte du Coran est composé.

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L’ouvrage compte huit chapitres. Dans le premier, «La question de la cohérence du texte coranique» (p. 15-25), l’A. esquisse «les antécédents de l’analyse rhétorique sémitique dans l’histoire de la culture savante islamique et dans les études coraniques modernes»; il montre aussi comment elle s’est développée à partir des études bibliques. Dans le second chapitre, «La binarité et la parataxe» (p. 27-34), sont exposées brièvement mais clairement, les deux grandes caractéristiques de la rhétorique sémitique, largement illustrées par des exemples tirés du Coran. Comme dans la Bible, les choses sont la plupart du temps dites deux fois, et elles sont le plus souvent juxtaposées, le soin de découvrir les liens qui les unissent étant laissés à la sagacité du lecteur. Le troisième chapitre, «Les niveaux de composition» (p. 35-69), est essentiel, puisqu’il expose de manière rigoureuse, avec de nombreux exemples, comment le texte s’organise à différents niveaux, depuis celui du segment (bimembre, trimembre ou même unimembre) jusqu’à celui du livre, en passant par ceux du «morceau», de la «partie», du «passage», de la «séquence» et de la «section». «Les figures de composition» forment l’objet du quatrième chapitre (p. 71-117): y sont décrites et largement exemplifiées les symétries totales que sont les constructions parallèle, spéculaire et concentrique, puis les symétries partielles des termes initiaux, finaux, extrêmes, médians et centraux. Dans le chapitre suivant, intitulé «Le centre des compositions concentriques» (p. 119-140), l’A. commence par rappeler et illustrer les cinq premières lois que Nils W. Lund avait énoncées dans son ouvrage de 1942, Chiasmus in the New Testament (on regrettera que ce livre auquel l’A. se réfère si volontiers ne soit pas cité dans la bibliographie) et qui regardent toutes le centre des compositions concentriques, en relation le plus souvent avec les extrémités. «Le travail de l’analyse et la réécriture» est le titre du sixième chapitre (p. 141160). Y sont proposés «quelques principes et conseils pratiques» pour l’analyse des textes et la «réécriture» qui donne à voir leur composition. L’avant-dernier chapitre, «Contexte, intertexte et interprétation» (p. 161-179) aborde en même temps ce qui constitue, dans les ouvrages de la collection «Rhétorique sémitique», les deux dernières rubriques de nos commentaires: le contexte et l’interprétation. Rappelons que l’A. dans ses commentaires, en particulier dans Le Festin, accorde une large place au contexte formé essentiellement pour le Coran par les textes bibliques. Très court, le dernier chapitre, intitulé «Pour aller plus loin» (p. 181-185), sert, comme le dit l’A. lui-même, de conclusion. Il y pose essentiellement la question de l’étendue de cette rhétorique qu’il voit à l’œuvre dans le Coran, comme ses prédécesseurs l’ont repérée dans la Bible. Comme illustration il présente l’analyse d’un court texte magique pharaonique. Outre la bibliographie des ouvrages cités, l’ouvrage comprend l’index des auteurs cités, des références coraniques et, très précieux, l’index des notions et des termes techniques. En somme, un ouvrage qui ne passera certes pas inaperçu et qui fera date dans l’histoire de l’analyse du texte coranique, un ouvrage aussi qui ne

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manquera pas d’avoir quelque heureuse répercussion sur le dialogue entre l’islam et le christianisme. ROLAND MEYNET, S.I.

SCAIOLA, DONATELLA, I Dodici Profeti: perché «Minori?». Esegesi e teologia, Biblica, EDB, Bologna 2011; pp. 296. € 27,40. ISBN 978-88-10-22154-9. «Klein» werden die Zwölf Propheten genannt, um sie von den «großen Propheten» zu unterscheiden. Dass sie deshalb nicht weniger wichtig sind, zeigt Donatella Scaiola, Professorin an der Pontificia Università Urbaniana, in dieser fachwissenschaftlichen, aber auch für interessierte Laien verständlichen Studie. In ihr präsentiert sie die neuesten Ergebnisse der exegetischen und bibeltheologischen Forschung, wobei sie durchgängig in den Vordergrund stellt, was als die hermeneutische Wende der neuzeitlichen Exegese bezeichnet werden kann: der Endtext und die Einheit des biblischen Buchs. Wo bisher zwölf einzelne Prophetenbücher ausgelegt wurden, richtet sich der Blick nun auf das eine Zwölfprophetenbuch. Im ersten Teil zeigt die Autorin, dass es bereits in der Antike Ansätze zu einem einheitlichen Verständnis gab, z.B. in der Praxis, die zwölf Propheten auf eine Buchrolle zu schreiben. Sie diskutiert dann die Unterschiede in der Reihenfolge der Bücher (im masoretischen Text, in Qumran, in der Septuaginta). Vor allem aber stellt sie die beiden methodologischen Ansätze vor, die sich dem Dodekapropheton als ganzem widmen: die redaktionsgeschichtliche Methode, die nach der Entstehung und Formung fragt, und die synchrone Auslegung, die die überlieferte Endgestalt analysiert. Das Kapitel endet mit einem Überblick über einige wichtige Einsichten, die diesen neuen Herangehensweisen zu verdanken sind (lexikalische Verbindungen zwischen den einzelnen Büchern, Texte mit Rahmenfunktion, durchgängige theologische Themen). Auch wenn es weiterhin möglich ist, so das Resümee, die zwölf Bücher je für sich zu lesen, fügt die einheitliche Lektüre doch eine Verständnisebene hinzu, von der die Exegese nicht mehr absehen kann. Der zweite Teil nimmt mit fast 200 Seiten den größten Raum ein. In zwölf Kapiteln werden der geschichtliche und literarische Hintergrund der einzelnen Prophetenbücher präsentiert und dann jeweils ein Text exemplarisch ausgelegt. Herausgearbeitet werden vor allem dessen literarische Gestalt (Struktur, Gattung) und theologische Aussage. Der thematische Bogen ist dementsprechend weit gespannt: von der Erwählung Israels in Hos 11 zur Geistsendung in Joel 3, von den Visionen in Am 7-9 zum Orakel gegen Edom in Obadja, von der Bekehrung Ninives in Jona zum Rechtsstreit Gottes mit seinem Volk in Mi 6 usw. Die einheitliche Perspektive tritt dabei — fast unvermeidlich — zurück, so dass beim Leser am Ende doch der Eindruck eines theologischen Patchworks entsteht. Im dritten Teil wird deshalb erneut das eine Buch der Zwölf in Blick genommen. Behandelt werden Themen und Probleme, die das ganze Buch durchziehen: die Deutung der Geschichte, die Ankündigung des «Tags des Herrn», die Frage nach der Gewalt, die Berufung Israels und der Nationen. Dabei wird ständig nach dem Bezug © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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zur heutigen Lebenswirklichkeit gefragt. Abschließend wird noch einmal eigens auf die Intertextualität eingegangen, als Methode, die sich für die synchrone Schriftauslegung besonders eignet. Die Arbeit schließt mit einem umfangreichen Literaturverzeichnis und einer Reihe von Indizes (Bibelstellen, Autoren, Themen). Auf die provokative Titelfrage könnte man nach der Lektüre dieser hervorragenden Studie antworten: Die Zwölf Propheten sind deshalb nicht «klein», weil sie in einem Buch vereinigt sind, ein Buch, das gleichberechtigt neben Jesaja, Jeremia und Ezechiel stehen kann. MICHAEL P. MAIER

THEOLOGIA ALLEGRO, GIUSEPPE, Teologia e metodo in Pietro Abelardo. Per una lettura della dottrina delle appropriazioni, Machina philosophorum 22, Officina di Studi Medievali, Palermo 2010; pp. 342. € 32,00. ISBN 978-88-6485007-8. Pietro Abelardo, purtroppo assai più noto al grande pubblico per le vicende personali, è invece figura di grande rilievo per il pensiero cristiano, troppo spesso ignorata o, peggio, fraintesa. Il Maestro Palatino, infatti, introduce non tanto (meglio: non solo) dei contenuti inediti quanto (e soprattutto) un metodo nuovo che permette ai contenuti di acquisire nuova forza e sistematicità. Tale novità emerge con particolare chiarezza negli scritti trinitari. Ed è proprio questo aspetto del pensiero abelardiano che G. Allegro analizza, puntualmente, nel suo testo Teologia e metodo in Pietro Abelardo. In sei capitoli, che progressivamente mostrano l’evoluzione interna del metodo e del pensiero del Maestro Palatino, G. Allegro mostra come la «dialettica» non debba più essere considerata «tecnica di riuscire vincenti a tutti i costi» (p. 20) ma procedura metodologica, che potrebbe diversamente essere descritta come assidua seu frequens interrogatio. Si tratta di mettere continuamente in discussione ed esaminare l’inconciliabilità degli enunciati trinitari: simultanea identità e pluralità, identità e differenza. Ed è in questo contesto che è possibile comprendere come i termini summa, summa fidei e theologia acquisiscano nuovo significato rispetto alla tradizione precedente, e precisamente quel significato che manterranno anche durante buona parte della Scolastica. L’obiettivo dell’A., tuttavia, non è primariamente un’indagine di storia del metodo, quanto quello di mostrare lo spessore speculativo teologico del pensiero di Pietro Abelardo. Partendo dal presupposto che la trattazione trinitaria sia inserita in un progetto teorico più ampio, pur rimanendo primum, anteriore per natura a tutte le altre, l’A. si sofferma particolarmente sulla «invenzione» della triade potentia — sapientia — benignitas, ritenendo sia la via abelardiana per il superamento delle obiezioni. Con tale

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impostazione della ricerca, Allegro si pone in un’angolazione diversa rispetto a buona parte degli studi su Abelardo che, al contrario, lo reputa un logico anche quando riflette in teologia. Pertanto l’A. assume un taglio diverso anche rispetto a Jolivet il quale, pur dedicandosi alla comprensione degli enunciati della fede, compie maggiormente un lavoro di storia del metodo. Analogamente l’impostazione della ricerca assume prospettive diverse da quelle di Marenbon il quale teorizza la predominanza dell’interesse abelardiano verso la filosofia morale. In questo senso il testo in oggetto è notevole e peculiare quanto a prospettive di fondo che vengono rigorosamente mostrate sia grazie al ritmo interno dei capitoli, sia grazie all’importante confronto con altri autori (ad es. Ugo di san Vittore) e con il contesto in cui Abelardo scrive. Interessante, inoltre, seppur breve, il settimo ed ultimo capitolo in cui Allegro rilancia l’attualità dell’elaborazione del Maestro Palatino nel contesto dell’attuale riflessione sul trattato «De Deo uno et trino». L’opera in questione, di indubbio valore, non è tuttavia di lettura immediata: presuppone una conoscenza non superficiale del pensiero di Pietro Abelardo e delle coordinate storiche in cui si trova a pensare. Una difficoltà che potrebbe scoraggiare alcuni lettori è la scelta, giustificata da Allegro stesso (e peraltro condivisibile), di lasciare spesso il testo originale in latino nel corpo del testo. Il libro è ulteriormente arricchito da una presentazione (in inglese) di Constant Mews e da una bibliografia tanto accurata quanto aggiornata. GAIA DE VECCHI

BEGASSE DE DHAEM, AMAURY, Théologie de la filiation et universalité du salut. L’anthropologie théologique de Joseph Wresinski, Cogitatio fidei 277, Les Éditions du Cerf, Paris 2011; pp. 628. € 45,34. ISBN 978-2-204-09323-1. Joseph Wresinski (1917-1988), un sacerdote diocesano francese d’origine polacca, è conosciuto, non solo nel suo paese, ma in tutto il mondo come fondatore del Movimento Internazionale ATD Quarto Mondo. Il Movimento, con sede in Francia, cerca di esercitare un ruolo consultivo nei confronti di vari enti intergovernativi, fra i quali anche l’Organizzazione delle Nazioni Unite, per aiutare i poveri. I principi fondamentali del Quarto Mondo sono: ogni uomo è chiamato a contribuire al bene di tutti; la miseria non è una fatalità; proteggere la famiglia è il primo atto di resistenza alla miseria. 10 anni dopo la morte di Joseph Wresinski è stata ufficialmente avviata la sua causa di beatificazione. Per lottare contro la povertà il mondo propone due principali strade: sviluppo economico e beneficenza. Lo sviluppo economico — si auspica — potrà offrire delle nuove possibilità anche ai più poveri. È senz’altro un’opinione condivisibile, l’esperienza tuttavia ci dimostra che la crescita economica non sempre riduce la povertà. Capita che i ricchi diventano più ricchi, e i poveri diventano più poveri. La beneficenza è ovviamente una cosa buona e giustamente la Chiesa guida molte opere di beneficenza. Ma tutto ciò non basta, sottolinea p. Wresinski. Per lui la cosa fondamentale è vedere la dignità umana del povero. Ciascuno ha la sua storia, i suoi sogni, © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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le proprie capacità. Non è quindi solo l’oggetto delle nostre buone azioni, ma vuole esserne soggetto, desidera essere visto nella sua umana integrità. Il fondatore del Quarto Mondo ripeteva: «Laddove gli uomini sono condannati a vivere nella miseria, i Diritti dell’Uomo sono violati. Unirsi per farli rispettare è un dovere sacro». Questa sacralità dell’opzione per i poveri trova le sue radici in Dio, il quale chiama ogni uomo ad essere — in Gesù Cristo — suo figlio, cioè ad essere salvato e a partecipare alla vita eterna della Trinità. E proprio la figliolanza divina e la salvezza universale sono due dei punti principali della riflessione teologicoantropologica del p. Wresinski. Una profonda elaborazione di questa riflessione ci è stata proposta da un gesuita belga, Amaury Begasse de Dhaem, nato nel 1967. Nella prima parte del suo libro l’A. caratterizza in quattro punti lo stile dell’approccio teologico di Joseph Wresinski. In primis il circolo ermeneutico che si sviluppa tra le fonti evangeliche e l’esperienza di vita, soprattutto quella delle famiglie povere. Il secondo punto è intitolato: «Una teologia narrativa: la storia e il racconto». I racconti di vita del p. Wresinski, soprattutto sulla sua infanzia vissuta in povertà, svolgono infatti un ruolo importante nella formulazione narrativa del suo pensiero. Il terzo punto che caratterizza la riflessione del p. Wresinski consiste nel distinguere i tre elementi della «conoscenza globale»: il sapere accademico, il sapere che scaturisce dall’azione dei volontari, il sapere dei più poveri. Ogni sapere ha la sua autonomia, ma ha anche dei limiti. Bisogna riconoscere i limiti del sapere accademico e, allo stesso tempo, riconoscere le caratteristiche del sapere dei più poveri. Il fondatore del Quarto Mondo si riallaccia alle parole di Gesù: «Ti benedico, o Padre, Signore del cielo e della terra, perché hai tenuto nascoste queste cose ai sapienti e agli intelligenti e le hai rivelate ai piccoli» (Mt 11,30). Quella particolare relazione tra Dio e i piccoli fa sì che il sapere dei più poveri (piccoli) abbia carattere filiale. Il quarto punto riguarda la questione in che misura la teologia di Joseph Wresinski può essere qualificata come pratica o «politica» nel senso delle concezioni di J.-B. Metz. Il nucleo del libro di Amaury Begasse de Dhaem (la seconda e la terza parte) è la riflessione sulla filiazione e l’universalità della salvezza nella teologia del p. Wresinski. La «filiazione» viene vista — secondo lo stile del teologare di Wresinski — sia come elemento importante dell’esperienza di vita, sia come una realtà profondamente teologale e cristologica. L’uomo trova infatti il compimento della propria esperienza filiale nella persona di Gesù Cristo, il Figlio unico del Padre. La cristologia di Wresinski mette in risalto — come ci si potrebbe aspettare — la kenosi del Figlio (sopratutto la nascita e la morte terrena), ma d’altro lato indica chiaramente anche il secondo versante del mistero di Cristo, cioè la sua ascensione. Se è vero — come diceva Ch. de Foucauld — che Gesù nella sua vita non ha cessato di discendere, è anche vero — aggiunge Wresinski — che la sua vita è stata una continua ascesa. Ed è grazie a questo movimento verso la risurrezione e l’ascensione che l’uomo può avere speranza, anche di fronte alla sofferenza e alla morte. La teologia della filiazione è indissolubile dal mistero trinitario. Ci ritroviamo come figli adottivi nel Figlio unico davanti al Padre nel mistero della Creazione e ritroviamo in noi lo Spirito Santo, Spirito di filiazione che «attesta al nostro spirito che siamo figli di Dio» (Rm 8,16). Alla chiamata ad essere figli di Dio è legata © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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l’universalità della salvezza. La filiazione divina è ferita dal peccato che si manifesta nella miseria, dalle divisioni, dalla mancanza di solidarietà e di comunicazione. La speranza di vincere questo male ci è stata data nel mistero pasquale. Joseph Wresinski vuole vedere nell’avvenimento del Sabato Santo, vale a dire nella discesa agli inferi, Cristo (diversamente dalla visione di von Balthasar) non passivo ma attivo che rende possibile il perdono definitivo e totale. La salvezza universale però non è l’oggetto di affermazioni dogmatiche, bensì un atto di fede e di speranza. Nell’ultima parte del suo libro Amaury Begasse de Dhaem ci propone una sintesi critica (in un confronto con la teologia della liberazione) del pensiero del p. Wresinski e, inoltre, pone la questione del rapporto tra la filiazione e l’opera di salvezza. Questo rapporto viene indicato da Wresinski con un’espressione assai audace: l’uomo diventato figlio di Dio sarà «salvatore dei suoi fratelli». Con ciò non va sminuita la verità che Gesù Cristo è l’unico Salvatore, ma si indica una prospettiva della filiazione come partecipazione corredentrice nell’unica opera salvifica del Figlio secondo le parole di san Paolo: «Siamo infatti collaboratori di Dio» (1 Cor 3,9). Amaury Begasse de Dhaem ci offre nel suo libro un’eccellente elaborazione della teologia di Joseph Wresinski che — a sua volta — si presenta come una teologia pratica che pone al centro i poveri nel senso profondamente evangelico, e senza esagerazioni ideologiche. Giovanni Paolo II nella lettera Novo millennio ineunte ha scritto: «Il secolo e il millennio che si avviano dovranno ancora vedere, ed anzi è auspicabile che lo vedano con forza maggiore, a quale grado di dedizione sappia arrivare la carità verso i più poveri» (n. 49). Il pensiero del p. Wresinski può e dovrebbe essere per noi una luce in questo cammino. DARIUSZ KOWALCZYK, S.I.

GELASIO DI ROMA, Lettera sulle due nature. Introduzione, testo, traduzione e commento di Rocco Ronzani, Biblioteca Patristica 48, EDB, Bologna 2011; pp. 343. € 32,00. ISBN 978-88-10-42061-4. La collana Biblioteca Patristica, diretta da C. Nardi e M. Simonetti, dell’editrice Dehoniane di Bologna, si arricchisce di un nuovo volume che offre la Lettera sulle due nature di papa Gelasio (492 – 496), completamente curato da Rocco Ronzani, attualmente professore e vicepreside dell’Istituto Patristico Augustinianum di Roma. Il volume contiene un’ampia introduzione, l’edizione critica del testo della lettera, la traduzione e il commento, inserendosi bene nella collana i cui criteri di ispirazione sono l’attenta analisi filologica, la comprensione delle dinamiche storiche e l’attività filosofico-teologica degli autori di epoca patristica. Nell’introduzione (pp. 11-127) Ronzani espone le linee biografiche di Gelasio che fu vescovo di Roma dal marzo 492 al novembre 496 e della cui vita abbiamo notizie dall’epistolario del pontefice, che sembra fosse romano di origine, e non africano come tramandato nel Liber pontificalis. Nulla sappiamo della vita di Gelasio prima dell’episcopato, mentre numerosi ragguagli abbiamo della sua attività di pontefice impegnato in azioni di tipo politico, come nel caso della guerra tra © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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Odoacre e Teodorico, e di tipo teologico, come si evince dalla lettera oggetto del volume. Successivamente Ronzani passa all’inquadramento teologico e storico della lettera, offrendo una precisa sintesi della controversia cristologica (pp. 23-29) e, poi, della questione delle due nature (pp. 29-32). Quindi Ronzani tratta della politica religiosa dell’usurpatore Basilisco e dell’imperatore Zenone che emanò l’Henotikòn, che fu alla base dello scisma acaciano e che divise per oltre trent’anni la sede romana da quella costantinopolitana. Nella sezione 2.4 dell’introduzione Ronzani si sofferma sull’Epistula de duabus naturis il cui contenuto teologico può essere detto un calcedonismo rigoroso, anche se Gelasio, a differenza di altri calcedonesi di stretta osservanza, giustappone le formule in duabus naturis ed ex duabus naturis, notando correttamente che l’uso simultaneo delle due formule è utilizzato anche dal monaco Nefalio, l’agguerrito avversario di Severo di Antiochia, anche lui un rigoroso calcedonese. Ronzani nota anche un certo rilievo dato da Gelasio al soggetto dell’unione delle due nature, ma non ritiene che il papa si possa definire un neocalcedonese ante litteram perché «nella pagina gelasiana è del tutto assente il concetto di “in-sussistenza” dell’umanità nella divina ipostasi del Lògos» (p. 47). Poi abbiamo tutta una sezione sull’Illirico, dal momento che la lettera sulle due nature sembra essere legata ai vescovi di quella regione e all’azione del papa in quell’area ai tempi del regime dell’Henotikòn (pp. 51-82). Tra le fonti della lettera papale Ronzani individua Vigilio di Tapso, oltre che per ragioni dottrinali anche per l’uso dei sintagmi Deus homo — homo Deus; poi papa Leone Magno, di cui Ronzani scrive chiaramente: «E’ dunque ai Sermones, al Tomus e al resto dell’epistolario di Leone che dobbiamo ricondurre la parte più consistente delle idee sviluppate nel testo gelasiano» (p. 97); poi altre fonti individuabili nel florilegio allegato alla lettera. A proposito del florilegio Ronzani riporta la tesi di Saltet («Les sources de l’Eranistés de Théodoret», RHE 5 [1906] 289-303; 513-536; 741-754) di una sua dipendenza dal perduto documento antiocheno elaborato in occasione del concilio di Efeso dell’anno 431, mentre Schwartz (Publizistische Sammlungen zum Acacianischen Schisma, München 1934, 282) e Richard («Les florilèges diphysites du V e VI siècle», in A. GRILLMEIER – H. BACHT, ed., Das Konzil von Chalkedon, I, Würzburg 1951, 721-748) introducono un ulteriore anello alla catena di trasmissione di testimonia riconducendo il florilegio gelasiano alla raccolta di testimonianze patristiche del perduto Pentalogus di Teodoreto di Cirro. Dopo un breve cenno alla lingua e allo stile della lettera (pp. 108-111), Ronzani tratta della tradizione del testo, spiegando il lavoro filologico svolto per la nuova edizione critica della lettera che migliora quella di Schwartz del 1934. Infatti, Ronzani ha collazionato i manoscritti B, Z e l’editio princeps del 1528 (s), già impiegati da Schwartz, insieme con quattro citazioni dell’Epistula XIV ad Ferrandum di Fulgenzio di Ruspe (Fulg) e un’altra inserita nell’Epistula ad senatores di papa Giovanni II (Ioannes II). Le citazioni di Fulgenzio e di Giovanni II dipendono da un testimone molto vicino all’archetipo stesso, se non dallo stesso archetipo. A p. 126 si offre uno stemma codicum e a p. 127 il conspectus siglorum. La traduzione italiana della lettera è posta a fronte del testo latino ed è chiara, scorrevole, molto fedele all’originale, così che è facile passare dalla traduzione al testo. Segue il florilegio patristico costituito da 61 testimonia: per ogni brano si dà © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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l’indicazione della fonte, il testo latino e di seguito la traduzione. I brani sono tratti da diverse opere di Ignazio di Antiochia, Eustazio di Antiochia, i Padri cappadoci, Anfilochio d’Iconio, Atanasio, Eusebio di Cesarea, Antioco di Tolemaide, Severiano di Gabala, Ambrogio, Crisostomo. Il commento è ricco di note filologiche, storiche e teologiche ed è un ottimo aiuto per comprendere sia il senso generale della lettera che le singole sezioni. Corredano il volume un’ampia bibliografia, l’indice delle citazioni bibliche, l’indice dei nomi e dei termini notevoli ed ovviamente l’indice generale. Il volume di Ronzani, a nostro avviso, offre un grande contributo alla ricostruzione della questione cristologica in occidente tra la fine del V secolo e gli inizi del VI, evidenziando come gli occidentali/latini erano ben al corrente delle dispute che si svolgevano in oriente in materia cristologica. Nella lettera, infatti, troviamo quasi tutti i temi utilizzati dai calcedonesi orientali nella disputa contro gli anticalcedonesi, ossia la difesa del concilio e della formula di Calcedonia dall’accusa di nestorianesimo, l’equidistanza dai due estremi opposti di eutichianismo e nestorianesimo, l’uso del numero due in cristologia, l’analogia antropologica di anima e corpo come modello per la cristologia, etc. Dunque, a ragione, Ronzani colloca Gelasio nella schiera dei calcedonesi rigorosi o di stretta osservanza, anche se con qualche novità come l’uso simultaneo delle formule «in due» e «da due» e una certa accentuazione dell’azione ipostatizzante del Verbo. Concordiamo, inoltre, con Ronzani, che sostiene che queste «novità» non autorizzano a considerare Gelasio un neocalcedonese in quanto manca in lui la dottrina dell’in-sussistenza. Riteniamo, comunque, che sebbene tale dottrina non fosse ancora ben espressa, come avverrà poi nel corso del VI secolo, tuttavia la fede era chiara e pertanto questi teologi seppure non fossero in grado di dire l’in-sussistenza della natura umana nella divina ipostasi del Verbo, nonostante ciò riconoscevano al Verbo un ruolo determinante nell’Incarnato. Quanto alla diffusione e alla conoscenza della disputa cristologica in occidente questa lettera non è un caso isolato, ma è in compagnia con la Disputatio contra acephalos del diacono Rustico, dove ritroviamo le stesse tematiche. Dunque, siamo convinti che lo scisma acaciano, se divise formalmente e canonicamente la sede romana da quella costantinopolitana, non va considerato un antico indizio della divisione e allontanamento tra oriente e occidente, ma anzi fu l’occasione di maggiori scambi tra una sponda e l’altra del Mediterraneo, i latini infatti volevano capire, sebbene il greco fosse di un certo ostacolo, quali fossero i termini della questione e porsi senza indugio in difesa del concilio di Calcedonia e del Tomus Leonis. Abbiamo trovato poi una vera e propria novità al capitolo 13 della lettera di Gelasio, ossia l’uso dell’analogia eucaristica in cristologia, che nel commento Ronzani, riferendo l’opinione di Bareille, dice avere come fonte Teodoreto di Cirro e alcuni testi pseudocrisostomici (p. 278). Va notato, comunque, che nella coeva e successiva letteratura teologica orientale questa analogia non è utilizzata, dunque a nostro avviso è una rara avis che denota uno sforzo di originalità da parte di Gelasio che probabilmente volle contribuire con qualcosa di suo alla questione cristologica e non limitarsi solo a ripetere temi già ampiamente noti. In tal senso, sarebbe

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auspicabile controllare se nella letteratura teologica occidentale ebbe fortuna l’uso dell’analogia eucaristica in cristologia. Abbiamo, infine, notato con meraviglia che Ronzani fa precedere il sostantivo maschile italiano «sinodo» dall’articolo femminile «la» oppure «una» (pp. 24, 34, etc.), trattando il sostantivo «sinodo» come fosse un femminile, ma questo non è giustificato dalla maggioranza dei dizionari e lessici della lingua italiana corrente, soltanto il dizionario di Devoto-Oli pone tra parentesi l’uso del genere femminile nella lingua letteraria. E’ probabile che lo studioso abbia in mente il sostantivo femminile greco synodos o quello pure femminile latino synodus, in questo caso avrebbe dovuto scrivere «la synodos» o «la synodus», ma non «la sinodo» che non appartiene all’uso corrente della lingua italiana. A parte questa lieve osservazione, il volume è un lavoro pregevole e un valido contributo alla conoscenza della cristologia latina del V secolo CARLO DELL’OSSO GONON, FRANÇOIS, L’étude de l’Écriture Sainte, âme de la théologie morale. Les chemins ouverts par Henri de Lubac, Paul Beauchamp et Jean-Marie Hennaux, Essai 7, Éditions Parole et Silence, Paris 2010; pp. 405. € 30,00. ISBN 978-284573-860-7. François Gonon, profesor de Teología moral fundamental en la Facultad de Notre Dame de París, ofrece un voluminoso estudio acerca de una cuestión central propuesta por el Concilio Vaticano II para la renovación de la Teología moral: el lugar central de la Sagrada Escritura, la cual no siempre tuvo la acogida que era de esperarse. El autor toma en consideración el aporte de tres autores jesuitas de lengua francesa que trabajaron en la época conciliar y post-conciliar. Ellos proponen una exégesis continuista con la tradición, que pueda inspirar la esperada renovación de la Teología moral sin caer en contraposiciones que, mas que aclarar, esterilizan los debates en torno a la fundamentación de la moral cristiana. Así, Henry de Lubac permite recuperar un respiro bíblico que tiene presente no solo la letra del texto, sino también la inteligencia espiritual de la Escritura, es decir, la interpretación de acuerdo al espíritu que la ha inspirado, según la invitación del Magisterio reciente de la Iglesia en diversos documentos. Para ello se recobran los cuatro sentidos tradicionales que la patrística y el medioevo desarrollaron como una unidad dinámica e interioridad recíproca, proporcionadas por el Misterio de Cristo revelado por su Espíritu; es sabido que luego, con el auge de los métodos científicos, la exégesis patrístico-medieval perdió vigencia. Sin embargo, hoy se vuelve a valorar una exégesis que tenga en cuenta aspectos antropológicos como el símbolo, la narración y el sentido espiritual; de esta manera se manifiesta cómo toda la Escritura tiene también un sentido tropológico o moral, que se coloca entre el sentido alegórico y el escatológico, activando la imaginación y la identidad narrativa, suscitando la vida teologal, sobre todo la caridad, que guía la racionalidad práctica y la libertad al obrar plenamente humano y abierto a la universalidad. De

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este modo se muestra cómo el estudio de la Escritura puede constituir el fundamento y el alma de la Teología moral, a la vez que la pone en contacto con la Teología dogmática, espiritual y fundamental, en un ambiente eclesial en sintonía con el Magisterio (A. Chapelle). Para ello la exégesis ha de tener en cuenta la naturaleza histórica y teológica tanto de la letra como de la interpretación de la Escritura. Es la problemática del primer capítulo de la obra. El segundo capítulo se confronta con el exégeta Paul Beauchamp para acoger los grandes lineamientos de la enseñanza moral de la Escritura a la luz del relato total de la historia de la salvación, y reconocer en la armonía entre el Antiguo y el Nuevo testamento, los fundamentos y la forma del obrar moral cristiano. Para ello se hace necesario seguir la propuesta de la Dei Verbum respecto a la articulación de una Teología bíblica que permita una mejor comprensión de las verdades dogmáticas y morales contenidas en la Escritura, en un contexto antropológico y ético a través del concepto de identidad narrativa. De modo particular el autor profundiza en el lugar central de la Ley de Dios, en uno y otro testamento, mostrando la universalidad y bondad de la Ley moral, y la relación entre libertad y Ley, en un único movimiento. El autor sitúa la Ley en el corazón de la Biblia y de la historia de la salvación, entre el comienzo y el fin, y encuentra, siguiendo la teología paulina, sobre todo de la carta a los Romanos, su cumplimiento en la cruz de Jesús. El autor reconoce por una parte, el aporte esencial y necesario del método histórico-crítico, pero se propone superarlo a través de un acto de lectura que capte la pluralidad de sentidos y la consideración de su totalidad según el Espíritu. Asimismo reconoce en las Escrituras una racionalidad inmanente a ellas y el carácter decisivo de la articulación de los dos testamentos, otorgando a Cristo viviente el estatuto de norma personal y verdadera de la interpretación de la Escritura. En efecto, es a partir de Cristo, plenitud de la Revelación, principio y fin de la historia, que es posible interpretar en verdad la Escritura y recibir la enseñanza moral del uno y del otro testamento (p. 356). En el tercer capítulo el autor toma como punto de partida una presentación científica de la Sagrada Escritura que comienza desde el Misterio de Cristo y de la historia de la salvación presentes en la Sagrada Escritura. Para ello el autor considera el aporte del teólogo moralista Jean-Marie Hennaux, atento al sentido espiritual de la Escritura, según la perspectiva del biblista Beauchamp. Se trata de partir de la enseñanza moral de la totalidad del relato bíblico (de modo particular del Misterio de Cristo) y de la historia de salvación, para enunciar las coordenadas principales de la Teología moral fundamental y precisar los fundamentos teológicos del obrar cristiano, exponer las categorías y las articulaciones fundadoras de una Teología moral conforme a la Revelación de Dios sobre el misterio del hombre, efectivamente enraizada y animada por la Sagrada Escritura. Se exponen así los lineamientos de una Teología de la historia, de la Alianza, de la Ley divina y de la libertad humana. El autor concede un lugar central a la Tradición de la Iglesia y al Magisterio, guiado por el Espíritu Santo, no sólo en lo que hace a la dogmatica (fe) sino también a lo que corresponde a la moral (caridad). De este modo, la Ley viene considerada al interior de la Alianza en su relación con la libertad; en efecto, la inteligencia de la Ley no es más que una inteligencia espiritual de la historia. De allí surge una matriz eclesial y teologal de la Teología moral, donde ya la exégesis y la © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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hermenéutica son eclesiales en cuanto realizadas a la luz del mismo Espíritu que guía la Tradición y el Magisterio. Es al interno de la dimensión eclesial que son asumidas también las mediaciones racionales, necesarias para su estatuto científico, aceptando un desarrollo de la doctrina moral en intima relación con el desarrollo del dogma. Un conocimiento moral (verdad moral) en la que el mismo Espíritu nos introduce en el Misterio y la historia de la persona de Jesús, Verbo Encarnado, un conocimiento moral enraizado en el amor. El autor encuentra en la historia de la salvación los fundamentos teológicos del obrar cristiano, a saber: en la creación y la alianza, una moral de la historia y de la alianza; desde el Misterio de Cristo y su universalización en el Espíritu, una moral de la fe; en la eucaristía, una moral de la caridad; desde la venida del Hijo del Hombre, el juicio y la misericordia: una moral de la esperanza. Puesto que la historia constituye la misma matriz del despliegue del obrar moral, permanece como categoría decisiva ya que es al interior de ella misma que el obrar se manifiesta y explicita (349) como incesante pasaje de lo antiguo a lo nuevo (361). El autor propone un trabajo mancomunado entre exegetas y moralistas sobre el texto bíblico, del cual ha de brotar un pensamiento teológico que tenga en cuenta la complejidad histórica y cultural, que entienda al texto bíblico y al ser humano como realidades a la vez históricas y espirituales, humanas y divinas, comprendidos a la luz de Cristo y de su Espíritu que guía el pasaje de lo singular a lo universal. Se ha de procurar unir para distinguir en los principales temas de la moral cristiana ya presentes en la Escritura, en una propuesta católica tradicional y a la vez original, renovada según el espíritu del Concilio Vaticano II expresado de modo particular en OT 16. H. MIGUEL YÁÑEZ, S.I. SESBOÜÉ, BERNARD, Les «trente glorieuses» de la christologie (1968-2000), Donner raison 34, Éditions Lessius, Bruxelles 2012; pp. 480. € 29,50. ISBN 978-287299-217-1. Il titolo del libro riassume l’obiettivo di quest’originale opera: presentare trenta anni di produzione teologica su Gesù. Durante la seconda metà del XX secolo «i grandi teologi del tempo pubblicarono una cristologia personale» (p. 5), contemporaneamente (1968-2000) viene affidato a B. Sesboüé il Bulletin de Christologie per la rivista Recherches de science religieuse. Durante questo periodo Sesboüé scrisse delle recensioni sulle principali opere cristologiche apparse. Les «trente glorieuses» de la christologie raccoglie un grande numero di questi commenti, considerando «utile proporre una sintesi sotto la forma di un libro originale che riprenda un complesso di recensioni di questa ricca letteratura» (p. 5). L’opera consta di undici capitoli: 1) Un articolo classico dell’autore sull’attuale interpretazione della definizione calcedonense; 2) Le ricerche attuali sulla vita di Gesù nel Nuovo Testamento. La questione di Gesù e la storia (con opere di J. Guillet, J. Dupont, R. Latourelle, P.-M. Beaude). La riflessione sulla coscienza © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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che Gesù aveva di se stesso e della sua missione (K. Rahner, A. Vögtle, H. Riedlinger, J. Maritain, H.U. von Balthasar). Le diverse cristologie del Nuovo Testamento (A. Vanhoye, P. Létourneau, J.-N. Aletti). 3) La storia delle dottrine cristologiche, dai Padri della Chiesa, gli antichi concili, il Medioevo sino all’Epoca Moderna (A. Grillmeier, M. Simonetti, M. Fédou, M. Lienhard, tra altri). 4-7) Sono i capitoli che l’autore ritiene come «la spina dorsale» dell’opera. Essi riguardano le cristologie sistematiche che hanno risposto, dal lato cattolico, alle esigenze di una rinnovata teologia su Gesù. Sfilano qui delle recensioni su opere di C. Duquoc, L. Bouyer, H.U. von Balthasar, K. Rahner, W. Kasper, O. González de Cardedal e B. Forte. Non trascurando il dibattito, sono anche analizzati gli studi di H. Küng, P. Schoonenberg e E. Schillebeeckx. Ampio spazio è concesso a J. Moingt, P. Hünermann e J. Ratzinger. 8) Le cristologie in rapporto con il contesto culturale, geografico e religioso (P. Teilhard de Chardin, L. Boff, J. Sobrino, J. Dupuis e altri). 9) Il rapporto cristologia-soteriologia, nei decenni trattati, si concentra su figure che hanno continuato il rinnovamento avviato da Y. de Montcheuil e F.-X. Durrwell. 10) La dimensione filosofica della cristologia (T. Pröpper, P. Valadier, G. Morel, E. Brito, X. Tilliette). 11) Una serie di studi, saggi e tesi dottorali che l’autore ha considerato importanti in questo percorso. Ben si potrebbe definire questo nuovo contributo di B. Sesboüé come un mosaico cristologico, principalmente cattolico, del postconcilio. Non si potrebbe catalogare il libro come una storia della cristologia recente, ma, certamente, il percorso proposto traccia un panorama abbastanza completo di essa. Una delle prime caratteristiche che nota il lettore è il tono di un pregiudizio favorevole riguardo al lavoro teologico degli autori commentati. Lo stile rispettoso permette un approccio fondamentalmente positivo. Questo non impedisce che l’autore francese lasci emergere lacune, differenze e limiti quando questi sono importanti. Le recensioni (alle quali si aggiungono una cronaca e un articolo) le troviamo non solo in ordine di argomento, come evidenzia lo schema generale presentato sopra, ma anche con brevi indicazioni che contestualizzano a modo d’introduzione i capitoli. Alla fine di essi si aggiunge un complemento bibliografico aggiornato. Sebbene le recensioni siano state scritte in un arco di una trentina d’anni, si evidenziano interessi trasversali nelle valutazioni fatte da B. Sesboüé. Sono argomenti essenziali della cristologia con i quali viene «interrogata» l’opera commentata: la questione della coscienza di Gesù e l’atteggiamento dell’autore; la lettura e l’interpretazione del dogma calcedonense e la sua attualizzazione; l’interazione che presenta l’opera riguardo il così detto «Gesù storico» e il «Cristo della fede», come la soluzione raggiunta tra storia e fede; l’approccio della cristologia «dall’alto» e «dal basso»; l’informazione sullo status quæstionis cristologico che mostra l’opera; la presentazione della salvezza in Cristo al mondo moderno. Nonostante l’autore restringa deliberatamente la portata del libro agli autori cattolici (le recensioni di autori protestanti nello stesso periodo erano state a carico del P. René Marlé), questo costituisce comunque una mancanza notevole in vista di un panorama globale. Una conclusione e un bilancio del periodo chiudono il libro, mentre vengono suggeriti compiti ancora da portare a termine. L’autore si domanda se la questione © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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del Cristo Salvatore dell’umanità, equiparabile in importanza ai dibattiti di Nicea e Calcedonia, non sia il grande dibattito teologico del XXI secolo. MARCELO CINQUEMANI THOMAS VON AQUIN, Quaestio disputata «De unione Verbi incarnati» («Über die Union des Fleischgewordenen Wortes»), lateinischer Text erstellt von Walter Senner – Barbara Bartocci – Klaus Obenauer, Übersetzung, ausführlicher wissenschaftlicher Kommentar und theologisch-theologiegeschichtliche Reflexion von Klaus Obenauer, Fromman – Holzboog, Stuttgart – Bad Cannstatt 2011; pp. XIV + 576. € 268,00. ISBN 978-3-7728-2563-7. Il volume, come auspica l’incisiva prefazione, veramente permette ai lettori di accostarsi, con il cuore e con l’intelligenza, al mistero del Verbo Incarnato. La pregevole introduzione si apre con un’interessante riflessione sulla relazione tra l’incarnazione e la rivelazione. Prosegue con una concisa valutazione delle recenti ricerche sulla Quaestio, nel cui contesto risaltano gli aspetti nodali del nuovo studio quali, ad esempio, i criteri per l’elaborazione del commentario. Riserva le pagine centrali a un’approfondita valutazione dei problemi inerenti la datazione dell’opera e a un’accurata presentazione dei manoscritti del testo. Alcuni di questi, puntualmente indicati in una tabella di p. 10, sono stati utilizzati dai curatori per la loro presentazione della Quaestio, nei suoi cinque articoli costitutivi (Utrum unio Verbi incarnati facta sit in persona vel in natura; Utrum in Christo sit una tantum hypostasis; Utrum Christus sit unum neutraliter vel duo; Utrum in Christo sit unum tantum esse; Utrum in Christo sit una tantum operatio). Il testo latino e quello tradotto in tedesco, a fronte, sono arricchiti da un notevole apparato critico. Questo è reso diversamente per i due testi: nelle note del testo latino, sono posti in risalto gli elementi di carattere testuale; in quelle della traduzione tedesca, vengono invece indicati i riferimenti alla sacra scrittura, ai padri, ai dottori medievali, ai filosofi oppure, talvolta, vengono accennate delle questioni di indole teologica, in connessione ai termini usati. A quest’ultimo proposito, per esempio, circa la traduzione di humanitas con Menschheit, si legge: «“Menschheit”, als Übersetzung von “humanitas”, ist hier stets zu nehmen als Ausdruck für das bzw. die abstrakt bezeichnete menschliche Wesen resp. Natur; nicht als Ausdruck für ein Kollektiv (im Sinne von “die ganze Menschheit” = “alle Menschen”)» (p. 63, nota 34). Il successivo commentario teologico e storico-teologico si presenta con una struttura rigorosa — con qualche eccezione a cui si farà cenno — che K. Obenauer segue in modo coerente, per ciascuno dei cinque articoli della Quaestio. Prima, sotto il titolo Zur Thematik, presenta in modo globale le questioni sottostanti un articolo. Dopo, nella sezione Zu den Einwänden, suggerisce una lettura sistematica delle obiezioni, esponendole ed esaminandole in base al contenuto. Ad esempio, per l’analisi di quelle del primo articolo, Obenauer trova il punto di partenza nella seconda obiezione, con cui inizia appunto la riflessione, e prosegue con la dodicesima: «Sachlogisch eminent relevant ist der zweite. In Gott sind Suppositum © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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und Natura identisch; gerade dann aber muß doch die Union in der Person einer solchen in der Natur gleichkommen. In dieselbe Richtung weist der zwölfte Einwand» (p. 107). In terzo luogo, tranne che per il primo articolo, Obenauer volge l’attenzione al sed contra e alle sue argomentazioni. Seguono i commenti Zum corpus articuli che analizzano ciascun paragrafo della responsio, fermandosi prima delle risposte alle singole obiezioni. Di queste si occupa la sezione del commentario, dal titolo Zu den Lösungen der Einwände. In essa, il commento alle singole risposte segue in modo corrispondente lo schema sistematico, con cui Obenauer ha in precedenza illustrato le obiezioni. A proposito, riprendendo l’esempio portato sopra, nel primo articolo, il commento comincia con la risposta alla quarta osservazione e prosegue con quella alla dodicesima (pp. 144-146). L’ultima sezione del commento, Zur werkgeschichtlichen Einordnung, offre una magistrale lettura delle affermazioni di un articolo della Quaestio nel contesto della stessa e delle altre opere di Tommaso. Non mancano, a riguardo, delle proposte innovative. Si pensi, ad esempio, alla frase relativa al rapporto fra la Quaestio e la terza parte della Summa Theologiae, con cui Obenauer conclude un’accuratissima analisi intorno a un passo del primo articolo: «Damit können wir als ein wichtiges Ergebnis festhalten: Daß DU [= De Unione] vor der “Tertia pars” verfaßt wurde, gar ein bis zwei Jahre vorher, diese Hypothese kann einiges an Wahrscheinlichkeit für sich geltend machen» (p. 180). Non si possono trascurare, proseguendo nelle esemplificazioni, le approfondite considerazioni storico-teologiche sul mancato ruolo della Quaestio nella cristologia ontologica dei primi seguaci di Tommaso: esse fanno notare che «bei jenen oben gesichteten Autoren jedoch, die alles in allem getreu in den Spuren des Heiligen Thomas Ontologie bzw. Konstitutionschristologie betrieben haben, spielt DU keine Rolle» (p. 467). Vanno menzionate, infine, le interessanti pagine attinenti la questione dell’influenza della teologia francescana sul quarto articolo della Quaestio (pp. 467-499). La conclusione del volume è una preziosa Kurze Zusammenfassung — Ergebnis. Questa riesce bene in quanto Obenauer si prefigge: «hier kann man nur das Werk für sich sprechen lassen in der Hoffnung, daß es gelungen ist, dasselbe dem Leser einigermaßen zu erschließen» (p. 553). In particolare, essa, anzitutto, fa risaltare gli elementi nodali di una cristologia ontologica tomista. Fra questi, «eine konsequent onto-logische Entfaltung der Christologie unter dem Vorzeichen der “subsitenztheoretischen Option” (Hypostase als “das, was eigentlich selber ist”» (p. 553). In seguito, in modo problematico, fa il punto sulla collocazione della Quaestio nell’ordine cronologico delle opere di Tommaso, nella consapevolezza che «auch hier konnte die entscheidende Frage nach dem Wann und den Umständen der Abfassung nicht beantwortet werden» (p. 560). Il libro, a ragione, può essere considerato un monumento della proverbiale acribia teutonica. La sua impegnativa e arricchente lettura, aiutata pure dai vari indici posti nelle pagine finali, senza dubbio, consente di allargare gli orizzonti teologici e storico-teologici dell’accostamento al mistero di Cristo, «S. Thoma magistro» (Optatam totius 16). NUNZIO CAPIZZI

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IUS CANONICUM DANIEL, WILLIAM L., ed., Ministerium Iustitiæ. Jurisprudence of the Supreme Tribunal of the Apostolic Signatura, Gratianus. Section Research Tools, Wilson & Lafleur, Montréal 2011; pp. 798. CAD$ 54,95. ISBN 978-2-89127-890-4. La obra Ministerium Iustitiae que presentamos, consiste en la traducción al Inglés de las decisiones del Supremo Tribunal de la Signatura Apostólica. Tomando las palabras del prefacio escritas por el Cardenal Prefecto R. Burke, se debe insertar tal obra dentro de la misión que tal tribunal posee en la Iglesia. La misma caridad pastoral que ha guiado a S.S. Juan Pablo II a la promulgación del Código de Derecho Canónico, es la que impulsa la acción del Supremo Tribunal de la Signatura Apostólica, como servicio al derecho, para que las mutuas relaciones de los fieles pueden estar reguladas por la justicia en la caridad. Dicho servicio es realizado en concreto a través de la vigilancia sobre la correcta aplicación de la justicia en los tribunales de la Iglesia Universal especialmente en lo que se refiere a los recursos dentro de las causas contenciosas. Requieren también un gran esfuerzo los recursos contra la sentencias del Tribunal de la Sagrada Rota Romana, especialmente en los casos de estados de las personas o en la denegación de reconsideración de las causas, entre otros. En tercer lugar se ocupa de los conflictos de competencia entre tribunales de primera instancia que no están bajo un único tribunal de apelación. Tal actividad, como resulta evidente, no podía no exigir una continua actualización de las normas que regulan su accionar. Así la organización establecida por Regimini Ecclesiae Universae de Pablo VI ha debido ser actualizada por Pastor bonus de Juan Pablo II y, últimamente, por el Motu proprio Antiqua ordinatione de Benedicto XVI, en un continuo intento de adaptar el trabajo del tribunal a las nuevas exigencias que los tiempos presentan. Como Supremo Tribunal sus decisiones son de vital importancia para la jurisprudencia futura, ciertamente no para unificarla, dado que no es su misión, sino para «sentar doctrina» sobre el modo de aplicar la justicia. De aquí que, en la plenaria del 15-16 de noviembre de 2007, además de aprobar la lex propria del tribunal, se puso especial énfasis en la necesidad de que sus decisiones fueran conocidas por los tribunales inferiores y por los canonistas del mundo. Ciertamente no se trata de una apreciación nueva. De hecho, en años pasados, se han publicado algunas decisiones en varias revistas canonísticas del mundo. Sin embargo falta una publicación que pudiera presentar todas las decisiones del órgano, en el mismo modo que lo hace ya desde hace tiempo, el Tribunal de la Rota Romana. Un modo de hacer más cercana la plena realización de tal deseo es la presente publicación sistemática de tales decisiones. Las mismas son presentadas en su original latín, lengua del derecho en la Iglesia, la cual sirve como fuente indiscutible para entender el verdadero sentido de las providencias. Por otro lado, en columna aparte,

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se presenta la traducción de las decisiones en Inglés, la cual no constituye un texto oficial sino una traducción privada. La obra presenta los siguientes contenidos. En primer lugar las decisiones que, fundadas en Pastor bonus 122, constituyen una decisión judicial. En la segunda parte, más larga, engloba las decisiones que, fundadas en Pastor bonus 123, tocan a los casos contenciosos administrativos, como son los referidos a los Institutos Religiosos y sus miembros, párrocos y el ministerio sacerdotal, parroquias y lugares sagrados, etc. Por último, una parte que, fundada en el art. 124 de Pastor bonus, trata de la función administrativa disciplinar. Es difícil dar un juicio sobre una obra de este tipo, dado que no comporta una obra personal. Sin embargo, podemos afirmar que aparece como un instrumento muy útil para los operadores en los tribunales eclesiásticos, así como también una obra de consulta para los investigadores en el ámbito académico canónico. DAMIÁN G. ASTIGUETA, S.I.

PHILOSOPHIA CHIEREGHIN, FRANCO, Rileggere la «Scienza della logica» di Hegel, Biblioteca di testi e studi 705, Carocci, Roma 2011; pp. 176. € 18,00. ISBN 978-88-430-6313-0. Der Titel des Buches ist wörtlich zu nehmen. Der Autor, ein ausgewiesener Kenner der Philosophie Hegels, liest die «Wissenschaft der Logik» wieder bzw. neu; er tut dies, indem er sie durch die Brille der Systemtheorie betrachtet, die seit geraumer Zeit in den Natur- und Sozialwissenschaften zur Anwendung kommt. Der Versuch gelingt, ohne dass Chiereghin der Gefahr erläge, eine schwer zugängliche Theorie (Hegels Logik) durch eine kaum weniger unverständliche zweite Theorie zu erklären. Geduldig beschreibt er den Prozess, in dem Hegel das System der Bestimmungen des reinen Denkens entstehen sieht. Das erste Kapitel handelt von «Sein», «Wesen» und «Begriff» als gleichsam den «Aggregatzuständen» des Denkens. In den folgenden drei Kapiteln erörtert Chiereghin die «Selbstbezüglichkeit» und die darin gründende «Selbstorganisation» des Denkens. Als Beispiele dienen die Kategorien des Werdens, des Daseins und der Differenz. Chiereghins Interpretation der «Logik» unterscheidet sich von anderen Darstellungen wohltuend darin, dass er die überragende Bedeutung des «Begriffs» anerkennt, der für Hegel die Nachfolge der Substanz Spinozas antritt. Weit entfernt, lediglich eine allgemeine Vorstellung oder ein gemeinsames Merkmal zu sein, umfasst der hegelsche Begriff die drei Momente des Allgemeinen (Gattung), des Besonderen (Art) und des Einzelnen (Individuum). In seiner Freiheit überbietet der Begriff nicht nur die Kategorien des Seins und des Wesens, sondern bestimmt sich selbst fort zur absoluten Idee.

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Im fünften Kapitel schildert Chiereghin den inneren Zusammenhang zwischen Seins- und Wesenslogik. Er legt dar, wie die Kategorien Sein, Nichts, Werden und Dasein vom Anfang der «Logik» in den Bestimmungen des Positiven, des Negativen, des Grundes und der Existenz wiederkehren. Doch während die Kategorien der Seinslogik dem jeweils Anderen äußerlich gegenüberstehen, haben die Bestimmungen des Wesens ihr Gegenstück in sich, beziehen sich also auf sich selbst. Das sechste Kapitel handelt zunächst vom Ursprung der drei Momente des Begriffs in der Lehre vom Sein und vom Wesen. So liegt in der Einfachheit des Anfangs bereits die Allgemeinheit des Begriffs; die «Bestimmtheit» und der «Unterschied» enthalten das Moment der Besonderheit; dem «Etwas» und dem «Ding» entspricht die Einzelheit. Chiereghin betont das Neuartige der subjektiven Logik, in der Hegel neben der Urteils- und der Schlusslehre auch Bestimmungen wie die Objektivität des Zwecks oder die Idee des Lebens einführt. Schließlich macht der Autor noch darauf aufmerksam, dass viele Teile der «Logik» die Struktur des Ganzen — wie ein Hologramm — abbilden. Als Beispiel nennt er die Form des «Ur-teils», in der das Allgemeine ins Einzelne sowohl «übergeht» (Logik des Seins) als auch «scheint» (Logik des Wesens bzw. der Reflexion). Wie diese notwendigerweise sehr schematischen Angaben zeigen, ist Chiereghins Buch keine Einführung für Anfänger, sondern der Versuch, Ordnung in die Bestimmungen des reinen Denkens zu bringen. Hegels Logik «zeigt, dass die Natur und der eigentliche Zweck des Denkens nicht in der passiven Aufzeichnung von Ereignissen oder im Widerspiegeln einer bereits fertigen Welt, sondern im Aufdecken der schöpferischen Kraft des logos bestehen» (156). Der systemtheoretische Blickwinkel erweist sich dabei als äußerst hilfreich. Ein Vergleich der Jenaer «Logik und Metaphysik» von 1804/05 mit der «Philosophischen Enzyklopädie» von 1808/09 zeigt, dass Hegel den Gedanken der Selbstbewegung und Selbstorganisation des Begriffs bei seiner Ankunft in Nürnberg bereits klar vor Augen hatte. Es liegt deshalb nahe, mit Chiereghin zu vermuten, dass die Abfassung der «Phänomenologie des Geistes» einen wichtigen Beitrag zur Ausbildung der «Logik» leistete (vgl. 173). Hervorzuheben ist endlich die Funktion der Sprache mit ihrem Wechselspiel von Zeichen und Bedeutung. Das spekulative Kreisen der hegelschen Logik dient der Aufklärung des in der Sprache Gedachten, und bleibt dennoch in ständiger Spannung zum Gesagten. Mehrfach weist Chiereghin darauf hin, dass Hegels System entgegen dem Anschein nicht ein für allemal feststand, sondern im Laufe der Ausarbeitung immer wieder umgestellt wurde. Dasselbe gilt meines Erachtens für alle Versuche Hegel zu verstehen. Es reicht nicht, die logischen Kategorien mehr oder weniger mechanisch aneinanderzureihen, sondern es braucht immer wieder von Neuem Interpretationen, die den Zugang zum Sinn des Ganzen erschließen. Dazu leistet Chiereghins Buch einen ausgezeichneten Beitrag. GEORG SANS, S.I.

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FABRIS, ADRIANO, Filosofia delle religioni, Quality paperbacks 378, Carocci, Roma 2012; pp. 152. € 13,00. ISBN 978-88-430-6365-9. L’autore esplicita fin dalle prime pagine la natura e l’obiettivo del suo studio, conferendo ad esso un carattere lineare ed organico, nonostante la molteplicità dei temi affrontati nella successione dei densi ed articolati capitoli, ai quali fa da sfondo la constatazione dell’attuale, rinnovato interesse per le religioni, nel più ampio contesto culturale, ma anche nel campo della produzione strettamente filosofica. Il volume si presenta, in primo luogo, come un saggio di filosofia delle religioni, che intende offrire un panorama esauriente delle problematiche inerenti alla disciplina, del suo svolgimento storico e delle configurazioni che oggi essa assume, pervenendo, in seconda istanza, a formulare una proposta originale e suscettibile di ulteriori approfondimenti e discussioni. Muovendo, quindi, nel primo capitolo, da un’analisi dell’attuale situazione religiosa, segnata da una diffusa indifferenza, dalla pluralità e dai fondamentalismi, Fabris procede (capitolo secondo) considerando lo sviluppo storico dei rapporti tra filosofia e religioni e, nel terzo capitolo, le questioni epistemologiche sottese allo studio filosofico della religione. Nei successivi capitoli quarto e quinto sono poi esaminati rispettivamente i modelli, del passato e del presente, che sono elaborati per l’indagine sulla religione, e le principali tendenze di oggi, riconducibili alla distinzione tra un approccio analitico ed uno definibile come continentale. L’ultimo capitolo, infine, avanza quella che, come si è accennato, è la proposta dell’Autore, già in parte anticipata nel capitolo terzo ed ora svolta in tutta la sua portata. Tale proposta si struttura intorno a tre fondamentali dimensioni che sono, nell’ordine: il passaggio dal singolare, più tradizionale, «filosofia della religione» al plurale «filosofia delle religioni»; l’attenzione alla questione del senso; l’individuazione della struttura relazionale tanto della filosofia, quanto delle religioni. L’utilizzo del plurale «filosofia delle religioni» non vuole esprimere solo il riconoscimento della pluralità religiosa oggi esistente, ma, soprattutto, «l’elaborazione di un approccio autenticamente relazionale ai mondi religiosi» (p. 68), irriducibili, secondo l’Autore, alla unitaria coerenza concettuale della filosofia. Emerge qui lo strettissimo intreccio delle altre due dimensioni individuate, poiché la posta in gioco è quella di garantire, tra filosofia e religioni, un rapporto che risulti rispettoso delle peculiarità e dell’autonomia di entrambe. A tale scopo, come terreno comune, l’Autore individua la domanda di senso, dal momento che qualsiasi religione si presenta sempre come una proposta di senso, mentre, d’altra parte, la ricerca del senso caratterizza l’indagine filosofica in ogni momento del suo procedere. Tanto nel caso della filosofia, quanto in quello delle religioni risulta poi evidente che il senso, se vuole realmente essere tale, non può in alcun modo essere umanamente prodotto, ma scaturisce dall’apertura ad un orizzonte ulteriore che chiama in causa l’intrinseca struttura relazionale dell’essere umano, conducendo all’analisi della terza tra le dimensioni prima sottolineate. Portando l’attenzione sulla relazionalità Fabris, da una parte, può cogliere la struttura propria sia delle religioni che della filosofia, che è sempre istituzione di relazioni verso l’esterno e verso l’interno, e, dall’altra, pone le premesse per deli© Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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neare con chiarezza lo statuto e l’utilità della filosofia delle religioni. Tale disciplina, infatti, può rivelarsi portatrice di una profonda e feconda istanza etica, promuovendo il riconoscimento e la messa in essere, da parte dei soggetti religiosi stessi, di relazioni positive e costruttive nell’ambito della religione di appartenenza e tra le religioni stesse. Il volume si chiude, così, con una forte carica di impegno etico che, secondo Fabris, deve caratterizzare la filosofia nel suo insieme ed, in modo particolare, la filosofia delle religioni. Concludendo, si deve evidenziare la robusta capacità di sintesi dell’Autore, che ha consentito una trattazione ampia ed approfondita in un testo non ponderoso, e rilevare che il punto di approdo, in realtà, apre nuovi spazi di dibattito sia riguardo al plurale della «filosofia delle religioni» che rispetto alla proposta della sua riconduzione nell’ambito pratico dell’etica. GIORGIA SALATIELLO JACOBS, WILHELM G., Johann Gottlieb Fichte — Eine Biographie, Insel, Berlin 2012; pp. 251. € 24,95. ISBN: 978-3-458-17541-4. Vor 250 Jahren, am 19. Mai 1762, wurde Johann Gottlieb Fichte geboren. Der Jahrestag fällt mit dem Erscheinen des letzten Bandes der historisch-kritischen Gesamtausgabe seiner Schriften zusammen. Aus diesem doppelten Anlass hat Wilhelm G. Jacobs eine neue Biographie Fichtes vorgelegt. Der Autor stellt sich die Aufgabe, «das Bild eines der bedeutendsten deutschen Philosophen von Übermalungen und Entstellungen zu befreien» (9). Dem Anspruch wird das Buch zweifellos gerecht, zumindest bei solchen Lesern, die das stereotype Fichtebild älterer Philosophiegeschichten vor Augen haben. Jacobs beschreibt einen zwischen Selbstsicherheit und Ängstlichkeit hin und her gerissenen Menschen, der erst durch die Beziehung zu seiner Frau Johanne die eigene Mitte fand. Gleichzeitig bietet das Buch eine knappe und gut verständliche Darstellung der philosophischen Grundgedanken Fichtes. Der Fachmann wird vielleicht wenig Neues gegenüber der ebenfalls von Jacobs verfassten und mittlerweile vergriffenen Rowohlt Bildmonographie über Fichte entdecken; doch sind die Gewichte im Einzelnen anders verteilt, und der Text ist insgesamt souveräner und flüssiger geschrieben. Ebenso wenig wie der Redner an die deutsche Nation ein Vorläufer des Faschismus, war der Wissenschaftslehrer ein verkopfter spekulativer Idealist, dem das eigene absolute Ich alles, der Rest der Welt und Gott hingegen nichts bedeuteten. Stattdessen war Fichte in erster Linie ein ernsthafter Denker, der seine Zuhörer zum Mitdenken anregte. Jacobs berichtet anschaulich, wie ihn die Begegnung mit der praktischen Philosophie Kants von seinem deterministischen Weltbild befreite und wie er in der Auseinandersetzung mit Reinholds Theorie des Vorstellungsvermögens sowie der Skepsis des Änesidemus alias Schulze die grundlegenden Einsichten in die setzende Tätigkeit des Ich gewann. Im Jahr 1794 wurde Fichte auf einen Lehrstuhl an die Universität Jena berufen. Dort kam es zu seiner zweiten wichtigen philosophischen Entdeckung: Auch wenn alles Wissen und Wollen der setzenden Tätigkeit des Ich entspringt, ist damit nicht das Bewusstsein unserer Freiheit erklärt.

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Im Gegenteil, als wirklich frei erkenne ich mich erst dann, wenn ich von jemand anderem aufgefordert werde, etwas Bestimmtes zu tun — das ich demzufolge auch lassen könnte. «Wird die Aufforderung als solche verstanden, so wird damit die in der Aufforderung vorausgesetzte Freiheit ebenfalls — wenn auch nicht reflektiert — verstanden» (84). Mit dem Gedanken der Aufforderung durch den Anderen ist nicht nur der Grund zu Fichtes Rechts- und Sittenlehre gelegt, sondern auch der Einwand des Solipsismus ausgeräumt. Jacobs übersieht keineswegs, dass Fichte zwar Freiheit und Anerkennung einforderte, sich aber sehr schwer damit tat, selbst auf Andersdenkende zu hören. So stehen die folgenden Jahre im Zeichen des berühmten Atheismusstreits, der in Fichtes Entlassung aus Jena und seiner Übersiedlung nach Berlin mündete. Im Blick auf die Auseinandersetzungen mit Jacobi, Reinhold und Schelling wird deutlich, dass ihm erst in Berlin eine überzeugende Klärung der Frage gelang, wie sich unser endliches Wissen und Bewusstsein zu der unverfügbaren Wahrheit des Absoluten verhält. Fichtes Antwort ist in der zu seinen Lebzeiten nie veröffentlichten und erst seit einigen Jahrzehnten beachteten zweiten Wissenschaftslehre von 1804 enthalten. Doch obwohl der Biograph das Werk auf eine Stufe mit Kants Kritiken und mit Hegels Logik stellt (150), wendet er sich alsbald den populären Schriften der Berliner Zeit zu. Dank seines in Preußen gewonnenen Ansehens brachte es Fichte dort bis zum Rektor der neu gegründeten Universität. Die nicht enden wollenden Reibereien mit Studenten, Professoren und dem Ministerium belegen aber, dass der Philosoph für ein solches Amt nicht geeignet war. Die Energie der letzten Lebensjahre widmete er wieder ganz der Ausarbeitung seiner Vorlesungen. Das Buch zeichnet sich gegenüber anderen Biographien durch eine Reihe von Vorzügen aus. Jacobs versteht es in beeindruckender Weise, die philosophischen Einsichten und das Lebensschicksal Fichtes in Zusammenhang zu bringen. Dabei schöpft er aus seiner umfassenden Kenntnis der Quellen, einschließlich des privaten Briefwechsels und der Zeugnisse dritter. Seine Schilderung der Ideen Fichtes verzichtet auf langatmige Zusammenfassungen der Werke des Philosophen. Der Autor beschreibt seine Charaktere einfühlsam, aber nicht distanzlos. Einen wichtigen Beitrag zur Lesbarkeit des Buches leistet schließlich dessen angenehme Kürze. GEORG SANS, S.I. MELCHIN, KENNETH R. – PICARD, CHERYL A., Transforming Conflict through Insight, University of Toronto Press, Toronto – Buffalo – London 2008; pp.xii + 156. US$ 45.00. ISBN 978-0-8020-9175-8. Il conflitto è un fenomeno che appartiene alla condizione umana: esso si riscontra nella vita degli individui come in quella dei gruppi umani, delle comunità, delle istituzioni, degli stati, in cui intacca le relazioni con ripercussioni a livello nazionale e internazionale. La letteratura sul conflitto ricopre, pertanto, molteplici aree — quella filosofica, storica, etica, psicologica, sociologica, legale, politica — e si contraddistingue talora per significativi approcci interdisciplinari. © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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Il termine conflictus, derivato da confligere «urtare», designa l’urto, lo scontro, il contrasto; come tale, è oggetto di interrogazione e riflessione a partire dai filosofi greci — come non ricordare Eraclito con il suo concetto di pólemos ? — fino a pervenire a quelli contemporanei, tra i quali si può richiamare Günter Figal (Filosofia della liberta e del conflitto, Pisa 2007), che in chiave fenomenologicoermeneutica legge la libertà e il conflitto come apparentemente inconciliabili eppure realmente produttivi, proprio per la loro ineliminabile coappartenenza. Il senso del conflitto, infatti, non può essere ricercato e letto a prescindere dal senso della libertà, soprattutto quando ci si interroga sulle ragioni che hanno dato luogo alla sua origine, su quelle che ne alimentano la durata, o sulle altre da scoprire, che potranno condurre al suo superamento, segnandone la fine. Ciò può essere ben compreso attraverso questo libro di K.R. Melchin e C.A. Picard, impegnati a non isolare in alcun modo il conflitto, ma a ricondurlo costantemente alle libere scelte umane e alla possibilità di conoscerle e valutarle, all’interno di un processo di scoperte contrassegnato da «apprendimento trasformativo» (p. 18ss), già teorizzato da J. Mezirow (1990). Per focalizzare l’esperienza conflittuale il soggetto è chiamato dapprima ad analizzare la propria vita, nei suoi tratti personali e nelle sue relazioni interpersonali, ma l’analisi non può essere finalizzata al mero reperimento di dati, al rilevamento delle componenti esperienziali, in quanto sarà volta a raggiungere l’insight, l’atto di comprensione, che consentirà di cogliere quanto è distorto e che comporterà nuove attitudini a pensare. Rinvenire e coltivare «l’interesse emancipatorio» (p. 19), come affermava Habermas, è un incamminarsi verso il cambiamento, ma esso non è soltanto individuale. L’insight, come metteva in risalto W. Rehg (1994) concordando con Habermas, è insieme personale e sociale, e avviene anche più facilmente in forma comunicativa (cf. pp. 20-21); di qui la rilevanza che può avere la presenza di un terzo nel processo di chiarificazione e di conquista dell’insight, grazie al quale possono emergere gli aspetti positivi del conflitto. Questo libro nasce dagli interessi diversi e complementari dei due autori: l’uno è professore nella facoltà di Teologia alla Saint Paul University ove dirige il Lonergan Centre; l’altra è professore nel dipartimento di Legge e Studi Legali alla Carleton Univerisity ove dirige il Centre for Conflict Education and Research. Scorrendo i capitoli, il lettore scoprirà che la dimensione teorica dei contenuti è finalizzata a esporre e orientare quella pratica. Già nel primo capitolo emerge con chiarezza l’intento degli Autori: delineare in una rapida sequenza i principali tipi di realtà conflittuali e indicare la possibilità di rielaborarle attraverso una mediazione che conduca alla trasformazione personale e sociale, grazie al perseguimento dell’insight, nella forma teorizzata da B. Lonergan. Nel secondo capitolo, si stabilisce il confronto con le più diffuse teorie riguardanti la relazionalità, la cooperazione, l’interesse per l’altro, la comunicazione, affinché si possano rinvenire e valutare le differenti modalità di mediazione da adottare in vista della trasformazione del conflitto e della sua risoluzione. Per K.R. Melchin e C.A. Picard, la teoria lonerganiana del processo conoscitivo avente al centro l’insight si accredita tra le altre, in quanto propone «strumenti per comprendere molti aspetti del conflitto e della sua risoluzione» (p. 48). L’esplorazione dell’insight theory si sviluppa, poi, nel terzo © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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capitolo, in cui è messa in luce la «trasformazione» che avviene nel soggetto con l’apprendimento; l’analisi esplorativa si sofferma sulla «natura dell’insight», sui caratteri dell’insight «diretto» e di quello «inverso», sulla necessità di verificare gli insights, sul «ruolo dei sentimenti e dei valori» che li riguarda. Il quarto capitolo tematizza la mediazione e orienta sull’applicazione dell’insight theory, di cui, nel quinto e ultimo capitolo, vengono presentati due casi particolari di esperienze vissute e analizzate, attinenti al conflitto con la giustizia. Occorre giungere alle «Riflessioni conclusive» per cogliere, in tutta la loro rilevanza, le profonde motivazioni che hanno animato gli Autori: imparare a gestire i conflitti della vita è prioritario per promuovere e sostenere la vita democratica. C’è un integrale collegamento tra conflitto e democrazia. Le società democratiche sono pluraliste, e il pluralismo significa conflitti tra gente di diverse culture, religioni, filosofie e valori. Preferiamo pensarci come società pacifiche dove la tolleranza e il ruolo della legge prevalgono. Eppure, più di tutte le altre, le società democratiche collocano i cittadini in situazioni dove dobbiamo vivere giorno per giorno i conflitti che sorgono da differenti tradizioni e convinzioni (p. 125). Occorre «esplorare il ruolo dell’apprendimento» (ibid.); nessuno può assolvere da questo compito, dato che la democrazia «non è semplicemente libertà e uguaglianza» (p. 127) e queste stesse sono soltanto a uno stadio iniziale. La libertà, inoltre, genera anche complessità: «Le società libere immancabilmente diventano società complesse. […] Sono i cittadini che devono negoziare la complessità sociale […]. Negoziare la complessità sociale significa negoziare il conflitto» (ibid.). A questo livello il libro è indubbiamente carico di meriti; in esso il conflitto viene letto soprattutto in relazione al ruolo del mediatore e le motivazioni che lo sostengono sono molto valide. Se da una parte ciò qualifica le sue proposte all’interno di una specifica area professionale, che negli Stati Uniti viene proposta e sostenuta da peculiari percorsi universitari, dall’altra ne evidenzia anche i limiti per la ricerca scientifica; quanti lo accostassero con il desiderio di approfondire il pensiero di Lonergan, di avvicinarlo a scopo di studio e di ricerca filosofica e teologica, rimarrebbero delusi. Il primo limite è ravvisabile proprio nell’aver ristretto le proposte contenutistiche e metodologiche della teoria dell’insight lonerganiano ai mediatori, quasi che esse possano o debbano essere lette esclusivamente in relazione all’esercizio della mediazione e non in ordine a più ampie considerazioni epistemologiche, antropologiche, metodologiche del pensiero del Maestro di Toronto. Questo fa sì che ci si imbatta in eccessive facilitazioni o semplificazioni del tipo «Al centro della filosofia di Lonergan è l’atto dell’insight» (p. 52), che risultano teoreticamente inadeguate. Il secondo limite si annoda attorno a una valutazione riduttiva allorché si afferma che quella di Lonergan non verrebbe ad essere propriamente «una filosofia», ma «un metodo di auto-comprensione» finalizzato al «processo di riflessione» sulle esperienze di vita quotidiana e quindi essa non sarebbe altro che «a type of “reflective practice”» sulle cose (p. 51). Per correttezza scientifica va segnalato che la citazione che accompagna le suddette affermazioni è fuorviante in partenza, giacché richiama uno studio sulla pratica riflessiva di Schön, The Reflective Practitioner (cf. nota 2, p. 136); il titolo completo di Donald A. Schön, è The © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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Reflective Practitioner: How Professionals Think in Action (1983), un’opera che attesta l’influenza di vari altri pensatori, indipendentemente da Lonergan. Certamente non mancano nelle note bibliografiche alcuni riferimenti alle opere del filosofo e teologo canadese: oltre alla prima nota panoramica del capitolo 1 esse sono concentrate nel capitolo 3 e in parte nel capitolo 4, ma va aggiunto che sono globalmente indicative di interi capitoli, o di un’intera opera (cf. capitolo 3, nota 5), o di interi saggi (cf. capitolo 3, nota 7) e risultano così sommarie e giustapposte che non possono incidere nella trattazione tematica, anche se sono a volte accompagnate dall’indicazione di altri testi di letteratura secondaria. Per concludere, il libro non può venire incontro alle esigenze della ricerca scientifica e accademica sul pensiero di Lonergan; offre, tuttavia, interessanti spunti per una sua originale applicazione nello specifico ambito in cui è stato pensato e, come manuale, concorrerà proficuamente alla formazione professionale dei mediatori. ROSANNA FINAMORE

HISTORIA ECCLESIAE GUGELOT, FREDERIC, La conversion des intellectuels au catholicisme en France (1885-1935), CNRS éditions, Paris 2010; pp. 560. € 10,00. ISBN 978-2-27107067-8. L’instauration de la République fut à l’origine d’une persécution ouverte de l’Église en France. Celle-ci commença avec l’expulsion des jésuites (1880), suivie de celle des ordres religieux, de l’incorporation du clergé dans l’armée (1889), de la dénonciation du concordat (1904), de la séparation de l’Église et de l’État (1905), pour ne parler que de quelques mesures significatives. Si une accalmie s’imposa durant la première guerre mondiale, un gouvernement tenta de réactiver l’expulsion des religieux (1924) à laquelle s’opposa un mouvement populaire notamment sous l’influence de la campagne d’affiches du père Doncoeur: Nous ne partirons pas et de la création de la DRAC (Défense des religieux anciens combattants) à laquelle prit une part active le père Croisier. Le rappel de ce climat était nécessaire pour comprendre tout l’intérêt de l’ouvrage de Mr Gugelot; c’est en effet au moment où l’héritage chrétien de la France et l’influence de l’Église étaient les plus décriés qu’un mouvement de conversions se produisit parmi les intellectuels et les artistes, dans lequel jouèrent un rôle important aussi bien le petit-fils de Renan (Ernest Psichari) que celui de Jules Favre, un des chefs de la lutte anticléricale (Jacques Maritain). Il ne s’agit pas ici des conversions individuelles qui eurent lieu à la même époque (celles-ci ne sont pas étudiées dans l’ouvrage) mais de celles s’inscrivant dans un entraînement collectif conduisant à la foi nombre d’intellectuels et

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d’artistes. Ce mouvement est étudié ici avec toute la rigueur que demande la recherche historique. Analysant toutes les influences qui ont joué dans la décision de cent cinquante individus ou de franchir le pas pour entrer dans l’Église ou de s’y refuser finalement (Gide, Cocteau), l’auteur met en évidence les conditionnements dans lesquels se situe l’acte de croire et l’acte de liberté qui le concrétise. Le point de vue adopté lui permet de souligner l’importance historique de ce mouvement. Alors que les conversions que l’on peut dire de type classique concernent un individu isolé acceptant d’entrer dans l’Église telle qu’elle est et de s’y adapter, celles qui sont ici étudiées s’opèrent à l’intérieur d’un réseau, constitué et se développant à l’initiative de personnalités laïques. Les écrivains et artistes de premier plan qui le constituent (Bourget, Massis, Rouault) introduisent dans une Église hiérarchisée et sur la défensive un élément de réflexion personnelle dont se nourriront les mouvements d’action catholique dans les années 30 et dont les effets se feront sentir lors du concile Vatican II auquel fut associé Maritain. Des écrivains, eux-mêmes convertis, jouent le rôle de «passeur» vers la foi, comme Bloy (1886) pour Maritain (1906) et celui-ci pour beaucoup d’autres, comme Claudel (1886) ou Massignon (1908) pour les quelques musulmans qui ont alors embrassé la foi catholique. 150 noms ont été retenus dans une série de chapitres qui constituent la synthèse de leurs expériences: le temps des convertis, les cheminements, la volonté de témoigner de Dieu, les voies et les voix de la conversion qui se termine par un chapitre d’une très grande finesse sur le rôle de l’amitié. L’on retiendra tout particulièrement les pages consacrées aux conversions venant du judaïsme, celles de l’échec avec Gide ou encore sur Francis James et le rôle qu’il joua selon le même modèle de réseau dans le sud ouest de la France. L’ouvrage se termine avec deux index, l’un, de rigueur dans un ouvrage historique, présente une bibliographie très complète sur la conversion, l’autre est consacré aux convertis dont il est question dans l’ouvrage; il indique pour chacun d’eux non seulement ses dates de naissance et de décès ainsi que l’année de sa conversion mais aussi toutes les pages où leur témoignage a été utilisé. JOSEPH JOBLIN, S.I. MARITANO, MARIO – SAJOVIC, MIRAN, ed., Sacerdozio pagano e sacerdozio cristiano, Veterum et Coaevorum Sapientia 1, LAS, Roma 2011; pp. 244. € 19,00. ISBN 978-88-213-0791-1. Gli Atti del Convegno sul Sacerdozio constano di una Introduzione (Mario Maritano), una Prolusione (S.E. Card. Z. Grocholewski), dieci Relazioni e una Conclusione e Prospettive (Manlio Sodi), nella quale vengono pure indicati i punti salienti dei vari contributi scientifici (pp. 237-239). Riassumiamo queste dense pagine secondo campi per dare almeno un’informazione basilare ai nostri lettori. Il campo semantico. Il libro inizia con un dotto studio delle denominazioni del «sacerdote» nelle principali lingue indoeuropee (Remo Bracchi) per passare poi alla descrizione dello sviluppo del linguaggio sacerdotale nel contesto giudaico-cristiano (Mario Cimosa e Gillian Bonney).

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L’ambito culturale pagano. Di notevole interesse sono le riflessioni sul tema della santità e sacralità del sacerdote in Omero (Orazio Antonio Bologna). Dall’Asia Minore alla Grecia con un’analisi accurata dei diversi incarichi dei sacerdoti degli Eumolpidi di Eleusi (Maurizio Martin). Le funzioni sacerdotali, ed in particolare quelli del Pontifex Maximus, a Roma destano attenzione (Corrado Calvano). L’ambito culturale cristiano. Di valore è la puntualizzazione del rapporto tra sacerdozio e ministero della riconciliazione nei Padri della Chiesa (Mario Maritano). Dossier unico va detta la riflessione circa la formazione al sacerdozio ministeriale nella Chiesa tra il II e il IV secolo (Enrico dal Covolo). Piccola perla denominiamo la ricerca sull’iconografia di Melchisedek nell’arte paleocristiana (Penelope Filacchione: l’unica studiosa tra i relatori). Campo della Letteratura Moderna. Uno studio filologico di qualità è l’evidenziazione del rapporto fra la figura del sacerdote pagano e l’inizio del cristianesimo nel Fanum Apollinis di Giovanni Pascoli (Mauro Pisini). Il linguaggio cultuale odierno. Un confronto, assai articolato, con i due termini presbyter e sacerdos presenti rispettivamente nel Lectionarium, nel Pontificale e nel Missale Romanum conclude lo studio ora descritto (Manlio Sodi). Una caratteristica degli Atti è l’approccio etimologico e terminologico nell’intenzione di precisare il significato e il contenuto del sacerdozio sia nella cultura pagana sia in quella cristiana. Ciò fa onore alla Facoltà di Lettere Cristiane e Classiche dall’Università Pontificia Salesiana. Uno studio sistematico del linguaggio cultuale adoperato nel contesto classico o cristiano rivela molto sull’indole del rispettivo sacerdozio. I contributi sopramenzionati sono giustamente di impostazione tecnica e specialistica che rende però la loro lettura ardua e non facilita una loro comprensione sintetica. In fondo sono testi destinati agli studiosi ed esperti nel campo. Le due questioni fondamentali riguardano la natura del sacerdozio e le specifiche mansioni dei sacerdoti. Nella Prolusione (pp. 7-16), intitolata La novità del sacerdozio di Cristo, si mette ben in rilievo che il sacerdozio cristiano è inteso come sacerdozio ministeriale (p. 6) le cui funzioni (munera) sono il predicare, il celebrare i sacramenti e la guida dei fratelli nella carità (pp. 13-14). Il sacerdote cristiano poi è configurato a Cristo (p. 6). E Mario Maritano sottolinea che il ruolo specifico del sacerdozio ministeriale (concretamente i presbiteri e i vescovi) riguarda il sacramento della riconciliazione nei primi sei secoli del Cristianesimo (p. 120). Già in Omero presenta il ‫ݧ‬İȡİࠎȢ sempre e solo come ministro del culto divino (p.63). Se guardiamo, però, da vicino le funzioni sacerdotali presso le religioni antiche e classiche, annotiamo diverse attività spirituali, religiose, rituali, legali, mediche (p. 24, anche p. 28), educative, culturali (p. 70, pp. 75-76; p. 95) svolte dai sacerdoti. Presso i Romani si distingue la funzione sacerdotale formale da quella sostanziale: nell’ultimo caso il sacerdote è un esperto del rituale (pp. 102-103). Il pater familias in pratica fu un vero e proprio ministro del culto privato senza avere il titolo di sacerdote. Inoltre sorge la questione della presenza di edifici cultuali, come il tempio (p. 68) e i santuari che richiedono una gestione economica e sociale (p.72; si veda anche p. 205); capita che in questo contesto la funzione sacerdotale si riduca più a quella di un guardiano che di un sacerdote ministeriale (p. 209); non mancano nemmeno episodi di violenza da parte dei cristiani verso i templi antichi (p. 199). © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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Sulle funzioni dei sacerdoti e l’indole del sacerdozio ci vogliono ulteriori ricerche di vasto respiro: secondo noi un progetto promettente. Orazio A. Bologna osserva che presso tutte le religioni antiche il sacrificio è la forma più antica della pratica religiosa (p. 68 e nota 31; si veda anche p. 30). Nel mondo romano, gli studiosi della terminologia antica ritengono che le funzioni sacerdotali furono esclusivamente quelle «in cui vi è una mediazione tra gli dei e gli uomini» escludendo così di «riconoscere una figura sacerdotale nel sacrificatore, cioè in colui che compiva materialmente il sacrificio degli animali» (p. 97). Sullo sfondo del «valore della morte sacrificale di Cristo» (p. 220) s’intende lo sviluppo della teologia del sacrificio, strettamente legato alla figura del sacerdote cristiano. Il sacerdote come tale viene collocato nell’ambito del sacro (p. 29; p. 110; si veda anche il tema dell’esorcismo p. 69) e del culto (p. 27); nell’ambito giudaico-cristiano si pone l’accento sul suo essere servo e servire (p. 45, p. 225). Nelle religioni antiche, dove i sacerdoti sono anche detti i pensatori, i sapienti, gli educatori, i maghi e i poeti (p. 23), uno poteva essere nominato sacerdote (p. 106) ricevendo così un incarico a vita (p. 108), ma anche ereditare il sacerdozio o essere eletto sacerdote in quanto membro di una data tribù o casta sacerdotale (p. 70). Nel Cristianesimo si verifica un cambiamento radicale: il sacerdote viene chiamato da Dio; il sacerdozio cristiano è essenzialmente una vocazione e una elezione (p. 218) da parte di Dio ossia un dono divino (pp. 222-224). Gli Atti indicano un nuovo campo di ricerca sulle somiglianze e le differenze fra il sacerdozio pagano e quello cristiano, sulle loro linee di continuità e di discontinuità. L’impegno e la competenza dei docenti della Facoltà di Lettere Cristiane e Classiche dell’Università Pontificia Salesiana fanno sperare nuovi frutti di ancora più ampi e approfonditi orizzonti scientifici. JOSS JANSSENS, S.I. RADE, LOUIS, Église conciliaire et années soixante, Logiques sociales, L’Harmattan, Paris 2011; pp. 239. €25,00. ISBN 978-2-296-56692-7. L’auteur, prenant acte de ce que l’Église a voulu s’ouvrir au monde lors de Vatican II, se demande si certains n’ont pas pris prétexte du concile pour tenter de rejoindre un type de «modernité» incompatible avec le christianisme. Gaudium et Spes est au centre de cette recherche et se voit reprocher son ambiguïté; on y trouve en effet les thèmes traditionnels de la prédication comme l’immortalité de l’âme, le péché originel, le jugement final ou l’enfer, mais la plupart des commentateurs n’en ont retenu que l’ouverture au monde, lui enlevant le conditionnement religieux qui aurait dû en régler les modalités. Telle est la déviation qui s’est manifestée dans l’application du concile et qui explique la réaction de Mgr Lefebvre avec laquelle d’ailleurs l’auteur prend ses distances. Cette thèse est développée au cours de divers chapitres qui s’ordonnent d’une manière logique: tentative de définition de la modernité, infiltration de la modernité antichrétienne dans l’Église avant le concile, ambiguïté de certains textes conciliaires, notamment de la constitution sur l’Église

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dans le monde, et enfin applications défectueuses qui en ont été faites et expliquent la crise actuelle. Cet ouvrage, écrit dans un style serein, voit l’une des raisons des divisions qui se sont produites entre catholiques à la suite du concile dans la coexistence de deux approches culturelles du monde moderne d’où est venue l’imprécision de certains textes et par la suite le silence de quelques-uns sur des vérités de foi qui avaient toujours tenu une place fondamentale dans la prédication, ou l’introduction de modifications liturgiques ou adaptation de pratiques liturgiques qui, sous l’influence d’idées nouvelles, ont minimisé ou effacé certaines affirmations du concile. Il ne s’agit pas ici d’entrer en discussion sur le jugement porté par l’auteur sur tel ou tel évènement ou telle ou telle interprétation qu’il donne des faits, bien que l’argumentation soit toujours extrêmement documentée; mais de mettre en lumière une conclusion qui peut être tirée de l’étude présentée. Celle-ci met en évidence le lien qui existe entre le contexte culturel et le discours de l’Église. Une adaptation de ce dernier est rendue nécessaire du fait des changements qui s’opèrent dans la perception des valeurs (c’est ainsi qu’on est passé de la primauté donnée aux nationalismes dans les sociétés occidentales à une recherche de l’universalité) ou, par exemple, l’acquisition de nouvelles connaissances scientifiques (rares sont ceux pour lesquels aujourd’hui le début du monde a eu lieu d’un coup il y a 4000 ans). Si de telles influences se sont toujours exercées, comme à Trente ou à Vatican I, elles s’opéraient alors lentement; ce qui caractérise le moment présent est la rapidité de ces transformations. Pie XII avait lui-même perçu ce problème; son encyclique Divino afflanti spiritu (1943) avait montré le lien qui existe entre l’étude de la Bible et la critique historique. D’une manière plus générale il était revenu sur ce problème dans son Radio-message au monde de Noël 1956; il y affirmait la nécessité de soumettre l’héritage doctrinal transmis par les générations à un examen conduit par la raison et la foi. Les divisions résultant des controverses au sujet de l’application du concile montrent que le problème de la «réévaluation» du passé (Pie XII) n’est pas encore parfaitement dominé. Il y a urgence à y réfléchir car beaucoup de divisions provoquées par le concile viennent de ce que, n’étant pas résolu, ce dernier a donné lieu à des interprétations et applications les unes trop rigides, les autres imprudentes ou discutables. JOSEPH JOBLIN, S.I.

SPIRITUALITAS NI RIAIN, NOIRIN, Theosony. Towards a Theology of Listening, Columba Press, Dublin 2011; pp. 252. £ 19.99. ISBN 9781856077231. Upon reaching the final call of N×irÀn nÀ Riain’s book, Theosony: Towards a Theology of Listening, to what she calls a «theosonic alertness», one notices that its reading has already born fruit in an increased awareness to the sounds that inhabit © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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and surround our daily life, and their potential to echo and even mediate something of the «sound» of God’s «voice» «in»to human experience. This alone signals a book that merits attention. Situating the book in the realm of fundamental theology, Chapter One presents the terms of her quest: complementing Western theology’s neglect of the sense of hearing in favour of that of sight, with an exploration of our aural/ oral experience of life as a privileged locus for the apprehension of God’s revelation. She proposes the neologism «theosony» as an umbrella term under which to unfold what she describes as «the phenomenon of a listening theology» (p. 31). Chapter Two presents the complexity of our sense of hearing, gathering insights from an array of fields such as neuroscience, phonetics, psychology, philosophy and spirituality, introducing the reader into a thoughtful appreciation of this most complex of human organs through which «the grain of our own voice» and that of «the Word» of God can be «heard». She presents three examples of conversion stories based on hearing — Paul of Tarsus, Augustine of Hippo and Patrick of Ireland as a bridge to the remaining chapters, which enter more fully into her reflection on religious experience through sound. Chapter Three, the longest and most central chapter of the book, creatively explores aspects of Scriptural hermeneutics and reader-response criticism in relation to the oral and aural nature of Scripture’s origin. NÀRiain outlines the importance of rediscovering the transformative power of the spoken (listened to and heard) word in its effect on human experience, comparing the Jewish and Greek understandings of däbär and logos and how they have coloured the evolution of Christian thought. Based on the epistemological principle of orality as a means of accessing a form of knowledge that includes «participation in» that which is heard (cf. p. 137), she draws on elements such as the power of metaphor in the work of human imagination and the dramatic nature of Gospel narratives as potentially new approaches to listening and hearing the Word. Revelation through the spoken word and the importance of a name (ours and/or God’s) lead her to present the Resurrection encounter between Jesus and Mary Magdalene as the greatest «recognition scene» in literature through «the sound of his voice sounding her name» (p. 156). Chapter Four focuses on silence as an integral and again neglected area of theological scholarship. Albeit recognising the impossibility of being comprehensive, NÀ Riain gathers thoughts from various disciplines and theologians to sketch an image of silence as the necessary horizon of conversation, both human and divine (p. 188), presenting sound and silence as «the loci of God’s self-communication» (p. 202). Finally, in Chapter Five, NÀ Riain integrates her insights in a reflection on religious experience through aural/oral, «theosonic» experience. She identifies three broad areas of theosony: cosmic, «resonating with and to the created sound of God» (p. 221), kerygmatic, where «the aural experience […] embodies a specific message or kerygma» [p. 224] and silent theosony, where «in the midst of the night, the ear remains alert to receive the sheerly silent» (p. 229). Although she draws on a variety of authors, including some from her native Irish culture and spirituality, N×irÀn nÀRiain is strongly Rahnerian in her understanding of grace as potentially accessed through all human experience, based on our © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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anthropological openness as «hearers of the Word». The book is interdisciplinary in nature, drawing on a colourful tapestry of authors. This very richness is perhaps one of its weaknesses, since, aimed as it is for «everyone, believer and so-called nonbeliever alike, who is searching for meaning…» it moves between theological analysis, metaphorical description and poetic evocation, making it hard, at times, to pinpoint her exact meaning. Statements that can only really stand as evocative risk being read as literal, and therefore misunderstood. However, she presents invaluable elements for both theological reflection and spiritual reading on this theme. Of particular interest for the emerging discipline of theological aesthetics is her challenge to our highly conceptual and written approach to theological thought, with its subsequent underevaluation of the oral (cf. p. 136), and her accentuation of the dramatic and performative nature of revelation. Both aspects mark a notable convergence with the increased interest of those working and writing in the field of theological aesthetics in drama, performative studies and the emerging area of practical theology as dialogue partners for theology and the arts. MAEVE LOUISE HEANEY, VDMF

SCIENTIAE SOCIALES MANTOVANI, MAURO – PESSA, ALBERTO – RIGGI, OLIVIERO, ed., Oltre la crisi. Prospettive per un nuovo modello di sviluppo. Il contributo del pensiero realistico dinamico di Tommaso Demaria, Nuova Biblioteca di Scienze Religiose 31, LAS, Roma 2011; pp. 552. € 38,00. ISBN 978-88-213-0808-6. Questo volume raccoglie gli Atti del Convegno svoltosi presso l’Università Pontificia Salesiana (UPS) di Roma, dal 3 al 5 dicembre 2010, organizzato dalla facoltà di filosofia per approfondire il pensiero del teologo e filosofo salesiano Tommaso Demaria (1908-1996) che a partire dalla tradizione filosofica realista ci ha offerto un significativo contributo sulla «metafisica della realtà storica»,fondata su una «ontologia realistico-dinamica» delle situazioni sociali ed economiche, sui presupposti del personalismo relazionale e della Dottrina Sociale della Chiesa. La pubblicazione è suddivisa in tre parti: la prima dal titolo «Oltre la crisi: le sfide dell’odierna situazione economica e finanziaria» raccoglie i testi dei messaggi,dei saluti di apertura, delle interviste e della tavola rotonda.La seconda parte, «Prospettive per un nuovo modello di sviluppo», raccoglie gli interventi tenutisi durante i lavori del convegno. La terza, «Il contributo del pensiero realistico dinamico di Tommaso Demaria», è articolata sulla proposta teoretica «demariana»: la necessità di un’ontologia cristiana della persona umana contro l’individualismo,capace di realizzare una cultura relazionale nella solidarietà di una società

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comunitarista a valenza organico-dinamica e di un’economia umana e giusta, a partire dal «principio altruico» che è il perno del pensiero pragmatico di Demaria. In questo scenario di modello sociale fondato su un umanesimo cristiano, si sviluppano gli interventi di autorevoli esperti e studiosi, tra questi segnaliamo: «Quale uomo e quale speranza nell’epoca della globalizzazione»; «Razionalità economica, globalizzazione e solidarietà», «Persona e diritti: istituzionalizzare la solidarietà sociale», «Decrescita, dono, sobrietà: idee per un’economia solidale», «Prospettive per un nuovo modello di sviluppo», «Sviluppo umano integrale, economia e giustizia sociale». Nella terza parte del volume vengono raccolti importanti interventi di analisi sinergica tra il pensiero demariano e le problematiche inerenti all’attuale crisi economica globale. In conclusione possiamo evidenziare gli elementi innovativi e propositivi che Demaria ci lascia in eredità, su cui poter costruire modelli antropologici e sociologici solidi. Concetti ben elaborati nei suoi scritti degli anni ottanta «La società alternativa» e «Per una nuova cultura». Gli elementi fondamentali del pensiero demariano sono: un’ontologia storica e realistica-dinamica che si oppone a quella idealistica-soggettiva e statica, per lui insufficiente e sterile; la relazionalità e l’alterità che nel suo pensiero devono sostituire l’individualismo e l’egoismo della cultura dominante. Il pensiero di Demaria ben si integra con il pensiero sociale della Chiesa, il Concilio Vaticano II, le encicliche degli ultimi pontefici fino alla recente Caritas in Veritate di Benedetto XVI, a riprova dell’attualità profetica delle sue intuizioni e dei messaggi di verità e solidità che i suoi scritti danno alla cultura della società liquido-moderna,come la definisce Z. Bauman. LUIGI MARIANO

VARIAE SORGE, BARTOLOMEO, Oltre le mura del tempio. Cristiani tra obbedienza e profezia. Conversazione con Aldo Maria Valli, Libroteca paoline 137, Ed. Paoline, Milano 2012; p. 175. € 21,00. ISBN 978-88315-4056-8. Le concile Vatican II continue à être en débat près de cinquante ans après sa clôture; il est en effet à l’origine d’un examen de conscience auquel nul ne peut échapper sur la manière de concevoir la présence de l’Église dans un monde de plus en plus fermé à la dimension religieuse de l’existence et où le progrès semble s’identifier avec l’acceptation d’une révolution technicienne. Tous les chrétiens reconnaissent l’existence d’une situation de crise mais, tandis que les uns insistent sur l’abandon de nombre d’innovations et le retour aux pratiques anciennes notamment dans la liturgie, l’enseignement du catéchisme ou celui de la théologie,

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d’autres demandent que ce retour n’exclue pas de prêter attention aux aspirations nouvelles de la société en vue de réévaluer les pratiques anciennes et d’abandonner éventuellement ce qui n’est pas essentiel au message évangélique et fait obstacle à son accueil. Le présent ouvrage se situe dans cette ligne; sans doute, quelques remarques particulières comme par exemple sur les nonces ou la formation du clergé seront-elles l’objet de discussions mais l’ensemble constitue un exemple de cet effort de «réévaluation» de l’héritage reçu du passé que souhaitait déjà Pie XII dans son message de Noël 1956. L’ouvrage se compose de 35 chapitres dont la structure est identique. Un titre en indique le thème, par exemple: Fede e cultura s’incontrano, Il celibato oggi e domani. Aldo Maria Valli présente alors les difficultés qui en résultent pour la pensée contemporaine (cette mise en question varie d’un large paragraphe à une page) et le père Sorge lui répond en deux ou trois pages indiquant les raisons d’une crise et suggérant quelques voies qui pourraient être empruntées pour la résoudre. Tel est le schéma selon lequel sont abordées des questions générales sur l’Église dans la société (Piu testimoni, meno strutture; valori non negoziabili, nuova evangelizzazione, opinione pubblica nella Chiesa…). Les derniers chapitres de l’ouvrage traitent de la présence des catholiques dans la société civile et dans la politique; bien que partant de l’expérience italienne telle que leur attitude a été définie lors du congrès de Todi en 2011, les remarques de l’auteur stimulent la réflexion de tous ceux qui s’intéressent à cette question, car la coopération avec les «hommes de bonne volonté» ne peut aller sans reconnaître une liberté d’action au peuple de Dieu (ici encore Pie XII aborda ce problème dans son discours aux juristes catholiques italiens du 6 décembre 1953). Beaucoup de chrétiens qui entrent dans cette perspective se posent alors la question de savoir quelle est la différence entre croyants et incroyants. Le père Sorge affronte cette difficulté rappelant que le Christ nous a dit que son Père faisait luire son soleil aussi bien sur les bons que sur les méchants (Mt 5,45), c’est-à-dire que son amour ne fait pas de distinction entre les uns et les autres. Ce qui les distingue vient de ce que les uns savent qu’ils sont aimés tandis que d’autres l’ignorent. Il rejoint ici l’explication que donnait Paul VI de l’originalité du rôle du Saint Esprit vis-à-vis des diverses situations du monde: «rien ne change en soi [...] mais (sous son éclairage) tout revêt sa vraie réalité» (à l’Audience générale du 11 février 1976). En résumé, nous nous trouvons devant un ouvrage qui porte la marque de son auteur que la Providence, comme il l’explique dans les derniers chapitres, a mêlé toute sa vie à la clarification du rôle du chrétien dans la vie économique, sociale, professionnelle comme politique; il est le signe d’un témoignage particulièrement réfléchi qui invite à poursuivre l’effort d’aggiornamento entrepris il y a un demisiècle. JOSEPH JOBLIN, S.I.

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INDICATIONES

FAILA, FRANCESCO – FEDERICO, GIUSEPPE – PEDI, UMBERTO, ed., Don Luigi Sturzo apostolo della carità politica, postfazione di Salvatore Martinez, Città Nuova, Roma 2012; pp. 240. € 18,00. ISBN 978-88-311-7397-1. Les études sur don Sturzo n’ont jamais cessé; elles deviennent d’une très grande actualité dans un monde en refondation car il est un des premiers penseurs catholiques à avoir tenté d’expliquer le dynamisme qui est inscrit dans les sociétés et les transforme. La conférence qu’il prononça à travers l’Italie à la mort de Léon XIII peut être regardée comme ayant largement contribué à donner une orientation nouvelle au catholicisme social. L’appel qu’il y fait à la notion de «forces d’idéal» est de ce point de vue significatif car, si le mouvement social des sociétés s’opère sous l’influence de forces internes, la responsabilité du chrétien et donc de tout laïc est d’en reconnaître l’existence et de favoriser leur développement; il peut donc y avoir un véritable exercice de «charité politique» dans la part que prennent nombre de catholiques dans les activités économiques, sociales ou autres. Cette expression est d’ailleurs celle à laquelle a eu recours Pie XI s’adressant aux universitaires italiens regroupés dans la FUCI le 18 décembre 1927 et dont on retrouve l’esprit dans le décret conciliaire Apostolicam Actuositatem de 1965. Pour Sturzo, les idéaux sont présents à chaque époque dans les sociétés humaines et constituent une force d’attraction universelle; la responsabilité des chrétiens est d’en prendre conscience et de les polariser pour inscrire dans la réalité les principes moraux et sociaux de la révélation chrétienne. La tension entre ce qui est et ce qui est possible explique le mouvement organique des sociétés. Cette problématique pose la question de la responsabilité du chrétien en tant que chrétien dans la société. La postface de Salvatore Martinez tente de préciser comment Sturzo la concevait. Pour ce dernier, l’adjectif chrétien ne manifeste aucun désir d’établir un État confessionnel qu’il soit démocratique ou théocratique; il indique simplement que la morale chrétienne s’applique dans la vie publique car elle fait le lien entre le ciel et la terre en donnant un fondement au rapport de fraternité entre les hommes; provoquant une adhésion intérieure au Vrai, au Bien, au Beau... elle se reflète dans les options politiques ou culturelles de chacun. Ainsi anthropologie, théologie, sociologie et politique sont unies du fait que Dieu est, pour chacune d’entre elles, le principe originel, fondateur et unificateur de chacun des champs de la vie dans lesquels les chrétiens sont appelés à prendre des décisions. Les quelques notations ci-dessus permettent de voir l’importance de cet ouvrage qui contribuera à relancer la réflexion politique dans les milieux chrétiens. JOSEPH JOBLIN, S.I.

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HERRERA GABLER, JORGE F., Cristo exaltado en la Cruz. Exégesis y Teología, Teológica, EUNSA, Pamplona 2012; pp. 208. € 17,00. ISBN 978-84-313-2848-1. Il libro dell’A. è una elaborazione della sua tesi dottorale (cf. p. 13), che si colloca nella linea di ricerca, promossa da A. Aranda dell’Università di Navarra, riguardante il significato teologico della croce di Cristo (cf. p. 26). Lo studio mira a enucleare il fondamento biblico e teologico di questo progetto, basandosi sulla teologia pasquale giovannea, e in particolare sul significato della esaltazione di Gesù sulla croce secondo Gv 3,14s., 8,28 e 12,32. L’A. definisce l’obiettivo del suo studio come indagine che mira a offrire uno status quaestionis, ordinato e completo, del modo in cui gli esegeti contemporanei interpretano l’esaltazione di Gesù sulla croce, in base ai suddetti versetti del quarto vangelo (cf. p.24). Lo spettro delle interpretazioni analizzate nello studio viene sistemato in quattro grandi linee di pensiero, a seconda della maniera d’intendere il significato del verbo hypsoun (al passivo, «essere innalzato», «essere esaltato»): 1) come un mero equivalente della crocifissione (Dupont e Bernard); 2) primariamente come ascensione al cielo, che però si compie tramite l’innalzamento sulla croce (Bultmann, Dodd, Nicholson, Odeberg); 3) come qualcosa di più della crocifissione (Lagrange, Thüsing, Braun, de la Potterie, Moloney), ad es. come glorificazione tramite intronizzazione terrena; 4) come primo atto dell’evento più globale di ascensione/esaltazione, che in definitiva comprende la risurrezione, l’ascensione e la esaltazione di Gesù alla destra del Padre in un unico evento (Blank, Brown, Schnackenburg). L’A. dedica un capitolo del suo libro per illustrare ciascuna delle quattro linee; nell’esposizione si limita però solo alla sintesi del pensiero dei suddetti rappresentanti di ogni linea, mettendo a volte a confronto le loro opinioni. La posizione personale dell’A. in questa discussione non viene svelata se non nell’ultimo capitolo, intitolato «Reflexiones conclusivas». Questo quinto capitolo tenta inoltre di rispondere a tre domande: 1) Che cosa è essenziale nel concetto di esaltazione in Giovanni? 2) Si può parlare di una glorificazione sulla croce? Che significa? 3) Quale è il senso dell’esaltazione di Cristo sulla croce per il mistero di Gesù in quanto Verbo incarnato e redentore? Il libro è fornito di una bibliografia essenziale, riguardante il tema trattato, organizzata in modo tematico. JACEK ONISZCZUK, S.I. LUCIANI, ALFREDO, La spiritualità del lavoro. Dalla dottruina sociale una sfida per il futuro, prefazione Mons. Mario Tosi, Saggistica Paolina 51, Paoline, Milano 2012; pp. 168. € 13,50. ISBN 978-88-315-4109-1. L’auteur, professeur émérite de philosophie de la religion, est président fondateur de l’Association Carità politica; ses écrits ont souvent porté sur la nécessité d’une nouvelle approche des problèmes de société pour maîtriser les bouleversements entraînés par l’avènement d’un monde nouveau. Il aborde ici cette problématique à propos des questions du travail. Si le XIXe siècle a été celui au cours © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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duquel l’opinion a compris progressivement que la sauvegarde de la dignité des travailleurs nécessitait l’adoption d’une législation protectrice de leurs intérêts et si le XXe a tenté d’organiser leur «participation organique» (Paul VI) à la vie économique et sociale, le siècle présent demande de dépasser ces aspects phénoménologiques pour prendre conscience de la véritable nature du travail et faire émerger une nouvelle culture dont il serait le fondement. De là, le titre de l’ouvrage, La spiritualité du travail. Les aspects historiques de la question sont traités dans deux annexes, l’une sur l’enseignement de saint Josè Escriva Balaguer sur le travail (E. Colon), l’autre sur le développement historique de l’enseignement des Papes allant de la dénonciation de la «misère imméritée» des ouvriers de l’industrie à une interprétation générale voyant dans la condition humaine l’homme au travail (J. Joblin). Le corps de l’ouvrage offre une vaste synthèse du discours de l’Église. Partant de la Genèse qui aurait pu conduire le christianisme à une vision négative du travail en le considérant seulement comme une peine et une punition, l’auteur tient pour beaucoup plus fondamentaux les passages de la Bible qui en font un chemin d’accès à la Beauté; il est également une voie pour découvrir sa véritable nature, puisqu’il est pour chacun le moyen d’exprimer son amour pour les autres. Cette vue s’appuie sur la présentation de la civilisation mise en avant par Paul VI et JeanPaul II; l’un et l’autre se sont référés souvent à la vie de Jésus à Nazareth qui, né dans une famille d’artisans, avait été élevé au contact de la nature et avait finalement dans son enseignement, retourné la vision négative que les civilisations non bibliques avaient sur le travail, notamment le travail manuel. Ses compagnons furent des travailleurs et il fit passer sa nouvelle vision de la vie à travers des images empruntées au monde rural (le bon pasteur, le vigneron... – 103). Les pages sur la spiritualité du travail retiendront particulièrement l’attention (83-109); elles sont celles où l’auteur exprime sa conviction de l’animation du temporel par le travail regardé comme le moyen de se mettre au service de l’autre et de retrouver ainsi le sens chrétien de la création; c’est par le travail que les hommes construisent l’unité de leur vie en insérant leur histoire personnelle dans celle de l’univers telle que nous la fait connaître la révélation. En résumé, un ouvrage extrêmement utile qui fait le tour des diverses questions du travail dans un langage nouveau. JOSEPH JOBLIN, S.I.

PAPA, RODOLFO, Discorsi sull’arte sacra, pref. S.E. Card. Antonio Cañizares Llovera, Imago Cantagalli 4, Cantagalli, Siena 2012; pp. 242. € 17,00. ISBN 978-88-8272-787-1. I sei discorsi iniziano tutti da una problematica e propongono una sua soluzione. Il discorso sulle arti dopo un’analisi della cultura, propone la soluzione tomista: ars est recta ratio factibilium. Il discorso sullo stile, ribadisce il legame tra stile e schola e il paradigma caravaggesco. Il discorso sul sistema d’arte offre un dialogo tra alcuni pensatori, il magistero e l’arte. Partendo dalla relazione tra religioni e sistema artistico e dal neopaganesimo nell’arte occidentale, adottando la chiave di lettura di © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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revivals diatopici e diacronici, e utopici e ucronici, sulla scia di S. Ray, propone la lettura del percorso dell’arte moderna come sostituzione del cristianesimo con altri «miti». Il discorso sulla luce, con Sedlmayr e Panofsky, critica «l’assenza di luci e ombre serva di una visione disincarnata e insieme materialistica, consumistica e insieme astratta della realtà» (p. 129), la cui soluzione è il «realismo moderato», «medietà virtuosa in cui tutte le strade umane trovano la propria vera virtù, tanto da poter accogliere i doni soprannaturali e teologali propri dell’arte realmente sacra» (p. 130). Il discorso sulle immagini e sul corpo propone un’analisi dell’attuale iconofobia con le sue derive: assenza di immagini nelle chiese; moda delle icone orientali; sostituzione delle immagini con fotografie; uso pubblicitario della parola, stemmi plasmati dalla pubblicità. Seguendo Didi-Huberman, rivaluta poi il ruolo del corpo e della prospettiva, e si conclude con un elogio di Leonardo che, rispetto a Kandinsky, rappresenta il vero sostenitore di quel «vincolo realistico — l’unico in grado di fare teoria e pratica insieme» (p. 166). Il discorso sulla bellezza propone la concezione tomista, la relazione al bene e alla natura, per concludersi con la lezione conciliare sul legame tra le arti, la bellezza e la liturgia. L’ultimo discorso sull’arte sacra intreccia le dichiarazioni magisteriali e i testi di J. Ratzinger (Teologia della liturgia), inserisce delle esemplificazioni storiche: disputa sulle immagini, ruolo nella spiritualità, Biblia pauperum, l’identità dell’artista cristiano e l’arte sacra autentica nella dialettica tra «eccessivo realismo» ed «esagerato simbolismo», ripropone infine i criteri ripresi dall’opera di Ratzinger. Il titolo indica bene il contenuto, lo stile e lo spessore del volume. I percorsi proposti sono solo alcuni dei possibili, perché legati a determinate scelte di autori e solo ad alcune linee interpretative. Il pregio è quello di offrire al vasto pubblico un iniziale discorso in un ambito complesso. YVONNE ZU DOHNA

PELLEGRINI, MARCO, Religione e Umanesimo nel primo Rinascimento. Da Petrarca ad Alberti, Bibliotheca, Le Lettere, Firenze 2012; p. 522. € 35,00. ISBN 9788860875334. L’auteur, professeur à l’université de Bergamo, offre ici au public un ouvrage riche de son expérience universitaire; il y étudie la révolution culturelle opérée en Occident par Pétrarque (1304-1374) et les premiers humanistes italiens. L’auteur explique qu’ils ne furent pas antichrétiens mais qu’ils souhaitèrent revigorer le christianisme dont le discours ne correspondait plus aux exigences qui découlaient de nouvelles connaissances; celles-ci rendaient impossible de continuer à faire découler, comme le faisaient certains catéchismes, chaque proposition du Credo apostolique de l’enseignement d’un apôtre différent (405). Les hommes éclairés découvrirent l’existence d’un conflit entre les affirmations traditionnelles fondées sur l’autorité et le résultat d’études objectives de la réalité. Le développement de l’économie à la même époque comme devaient le montrer les travaux de Braudel sur la naissance de l’économie moderne en Italie confirmèrent le besoin d’un nouveau © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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système culturel et le Grand schisme (1378-1417) mit en évidence qu’une trop grande confiance avait été accordée au système politico-culturel du Moyen Âge. Tout système culturel repose en effet sur des fondements à la fois politiques et religieux (20); il relie le temps à l’éternité, l’éphémère à l’Absolu, même s’il entend le rejeter. À un humanisme ancien qui faisait découvrir le sens et l’harmonie du monde à partir de vérités dont les théologiens étaient les interprètes, expliquant le mal par le péché et, insistant sur l’ascétisme, les humanistes opposèrent la bonté du monde et confièrent à l’homme de la chanter comme de la mettre en valeur en la développant. Cette transformation vint de ce que l’homme comprit qu’il était capable de connaître par lui-même et que sa raison pouvait arriver à la vérité comme il en avait été avec les Anciens, notamment Cicéron. De là, l’étude des auteurs latins ou grecs et le souci de tenir en mains le texte authentique de leurs écrits; cette recherche devait les conduire également à porter un regard critique sur la Vulgate de saint Jérôme dont la traduction était assez loin du grec. Cet ouvrage étudiant le passage d’une civilisation à une autre offre, outre son intérêt historique, matière à réflexion sur la crise actuelle de la société. JOSEPH JOBLIN, S.I.

SMELIK, KLAAS A.D. – VAN DEN BRANDT, RIA – COETSIER, MEINS G.S., ed., Spirituality in the Writings of Etty Hillesum. Proceedings of the Etty Hillesum Conference at Ghent University, November 2008, Supplements to The Journal of Jewish Thought and Philosophy 11, Brill, Leiden –Boston 2010; pp. xxvi + 490. €162,00. ISBN 9789004188587. Since the publication in Dutch of Het verstoorde leven («An interrupted life») in 1981, the diaries of Etty Hillesum (1914-1943) have been translated into more than 18 languages. Readers from around the world have been consistently intrigued by this unconventional Dutch Jewish woman whose life was tragically cut short at Auschwitz-Birkenau. The present volume is based upon the proceedings of an international congress at Ghent that focused on the spirituality and writing of Etty Hillesum. The first section explores Hillesum’s spirituality and her understanding of God; in the second section, various authors reflect on the witness of her writing; the final section, the shortest, contains four articles on Hillesum as a thinker. The fascination of the public at large for this Dutch Jewish writer is reflected in the content and tone of many of these articles. They are positive and often passionate in their approach; they repeatedly highlight how her mysticism was firmly rooted in her daily life; they delight in her personal — and even idiosyncratic — quest for meaning; they emphasize her incarnate and earthy spirituality; they praise her original and creative way of describing her relationship with God. As is the case with anyone specializing in the study of a charismatic figure, some of the contributors veer in the direction of hagiography, almost «canonizing» Etty Hillesum as a shining exemplar of a contemporary kind of spirituality that is devoid of tangible traces of religion. But overall, the essays are useful. Several contri© Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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butions shed new — or at least more powerful — light on Etty Hillesum’s unusual inner journey that was set against the background of the darkest period of European history, a story of unexpected transformation from pleasure-seeking hedonism into generous compassion and joyful self-sacrifice. These thought-provoking articles, aimed at both scholars and general readers, may help to arouse greater interest in the story of this remarkable writer and woman. THOMAS G. CASEY, S.I.

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LIBRI NOSTRI

CUCCI, GIOVANNI, Benedetto Croce e il problema del male, Di fronte e attraverso. Libri di Civiltà Cattolica 1052, Jaca Book, Milano 2012; pp. 160. € 16,00. ISBN 9788816411524. Il problema del male non trova posto nella filosofia di Benedetto Croce: i suoi scritti rivelano una incrollabile visione ottimistica della realtà, pienamente positiva e in armonia con l’attività dell’uomo, chiamato ad operare per trasformarla. Eppure il male rimane in Croce come un’ombra che accompagna la sua vita e il suo pensiero, a partire dalla tragica notte del 29 luglio 1883, quando il terremoto di Casamicciola cancellò quanto aveva di più caro. I Taccuini personali rivelano che le terribili ripercussioni di quella notte si ridestarono puntualmente ad ogni evento drammatico di cui egli ebbe notizia: il terremoto di Messina, l’avvento del fascismo, la seconda guerra mondiale, la decadenza fisica, l’approssimarsi della morte. Tutto ciò venne a incrinare pericolosamente la compattezza del suo sistema, mirante a identificare il mondo dell’esperienza con l’Assoluto. Quello di Croce è l’ultimo grande tentativo filosofico di negare la possibilità stessa del male: scopo del libro, dopo la presentazione dei capisaldi della sua filosofia (Estetica, Logica, Storia, Etica), è discutere questa negazione, mostrando che il problema del male, in tutte le sue forme, mette radicalmente in discussione ogni filosofia dell’immanenza. Tutto ciò pone la riflessione filosofica di fronte a un dilemma inevitabile, oggetto delle Conclusioni del presente lavoro. Da un lato, la negatività non può appartenere all’Essere in quanto tale: questa è la grande lezione di Parmenide, il fondamento alla base di ogni discorso filosofico. D’altra parte l’esperienza del male, con la sua caratteristica peculiare di «frattura» nell’essere, è ineludibile: per questo l’Essere, inteso nella sua pienezza, presupposto ad ogni dire, pensare e agire, deve essere concepito come trascendente l’essere di cui si fa esperienza, l’essere segnato dal limite, dall’errore, dall’orrore. La presenza del negativo ripropone così la necessità di un discorso meta-fisico, capace di oltrepassare, per poterla garantire, la prospettiva razionale, ed in un certo senso anche la stessa indagine filosofica, ribadendo la distanza incolmabile tra gli enti e l’Essere.

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DE BERTOLIS, OTTAVIO, La moneta del diritto, Giuffrè, Milano 2012; pp. 211. € 20,00. ISBN 978-88-14-17359-2. Convinzione dell’Autore è che l’ordinamento giuridico viva costantemente tra due poli, il potere e la sua forza coattiva, da un lato, e, dall’altro, i valori diffusi nella società, ossia la cultura che esprime quel diritto, che lo plasma e ne è poi a sua volta plasmata. In tale senso, il diritto è simile ad una moneta: queste due facce ne rappresentano le condizioni di esistenza. Ne deriva che un ordine (come una legge o una sentenza) non può essere solo imposto, e l’obbedienza deve essere compresa nel suo significato; d’altra parte, i valori devono specificarsi e come precipitarsi nel loro significato giuridico per potere essere spendibili giuridicamente, o per esistere nel diritto. Come la moneta è ancorata a riserve o risorse, un tempo auree ora di altro genere, così il diritto si ancora a risorse previe di senso o significato, che evidentemente non appartengono allo Stato, cioè all’organizzazione formale della società, ma alla comunità stessa. L’opera si confronta con questioni rilevanti nella storia e nella filosofia del diritto: così nella prima parte affronta tematiche più propriamente attinenti al potere, come il modello moderno del diritto, lo Stato di diritto, la laicità del diritto, e il conseguente suo possibile nichilismo, portandosi infine, dopo avere riflettuto sulla legittimazione del diritto stesso, ad una sua auspicabile evoluzione, mentre nella seconda, quella incentrata sulla cultura e sul diritto come sua espressione, affronta l’esperienza giudica nel suo ancorarsi al cristianesimo e ai valori da questo apportati, ovvero sulla sua forma medievale, caratterizzata dalla mancanza della forma-Stato e dunque dal predominio della comunità e dal «reicentrismo», per portarsi alla moderna globalizzazione, che per certi versi ripropone alcune tematiche già medievali, fino a interrogarsi sui rapporti tra etica, religione e diritto, cioè sui fondamenti non giuridici del diritto. Questo conduce infine alla questione della legittimazione della legge, e alla sua legittimità, per ritrovare in essa l’espressione di un’identità della ragione, contrapposta all’identità della paura, che oggi si riaffaccia in diversi modi. Si tratta di un libro che si rivolge al pensiero «laico», conscio e grato del lascito che questo ha a noi tutti lasciato proprio nell’elaborazione della grammatica del diritto, come tale distinta da regole morali o religiose, ma consapevole della necessità dell’insufficienza di una prospettiva puramente autoreferenziale di esso.

MEYNET, ROLAND, La lettre aux Galates, Rhétorique sémitique 10, Gabalda, Pendé 2012; pp. 256. € 38,00. ISBN 978-2-85021-212-3. Beaucoup de commentateurs pensent que cette lettre fut dictée dans un moment d’emportement contre ces Galates que l’Apôtre n’hésite pas à traiter d’insensés, et davantage encore contre ceux qui voulaient les détourner du véritable Évangile. Il serait donc inutile de chercher dans un tel écrit un ordre et une composition soignés. D’autres, depuis quelques décennies, ont étudié la lettre en lui appliquant les règles de la rhétorique gréco-latine, chacun privilégiant un des trois genres classiques: judiciaire, délibératif ou démonstratif. © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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Le présent commentaire s’inscrit dans une autre tradition, celle des «procédés sémitique de composition», découvrant comment Saül-Paul suit les lois, désormais bien connues, de la rhétorique biblique et, plus largement, sémitique. La thèse essentielle de la Lettre, son apex, ne se trouve pas au début comme il était de règle selon les traités de rhétorique gréco-latine, mais en plein cœur de la section centrale, comme la clé de voûte de la composition et donc la clé de lecture de l’ensemble. Tous se concentre en effet sur la filiation divine des disciples de Jésus, de quelque origine qu’ils soient: «Tous en effet vous êtes fils de Dieu [...] Il n’y a pas de juif ni de grec, il n’y a pas d’esclave ni de libre, il n’y a pas d’homme et de femme. Tous en effet vous êtes un seul dans le Christ Jésus...» (3,26-29). L’interprétation de l’écrit ne pouvait pas ne pas être renouvelée par une lecture menée résolument de l’intérieur de la culture biblique de Paul.

ROJKA, ďUBOŠ, Stvorenie vesmíru z niþoho: Quentin Smith proti Williamovi Craigovi (Creation of the Universe out of Nothing: Quentin Smith against William Craig), Dobrá kniha, Trnava (Slovacchia) 2012; pp. 252. € 6,00. ISBN 978-80-7141-735-4. The A. explores in detail the theme of one of the chapters of his previous, rather introductory book, Who is God and Whether He Really Exists (Kto je Boh a þi vôbec jestvuje: Úvod do filozofickej teológie, Trnava 2010). This new publication is on the kalãm cosmological argument for the existence of God, which has been defended by W. Craig since the 1980’s. The book is divided into three parts, each of which tackles one of the theses of the argument (justification of the principle of causality, scientific and philosophical explanations of the beginning of the universe, and clarification of the concept of a personal God), with a particular attention paid to the positions of Q. Smith and W. Craig. The most important feature of the book is its analysis of recent interpretations of quantum theory and their implications for understanding causality (and determinism) and the beginning of the universe. The atheistic explanation of the origin of the universe by Q. Smith consists of five particular arguments against the possibility of the creation of the universe by a necessarily omnipotent person. Briefly, according to this theory, if there is a scientific probability that the universe began to exist out of nothing, then the universe could not be caused by an omnipotent person. The theory of Q. Smith is inspired by S. Hawking and J. Hartle, and their understanding of the role of the wave function of the universe in the overall explanation of its existence. In the present book, it is argued that the atheistic explanations are inadequate in comparison with the theistic alternatives and that a deeper analysis of the most recent debate on the nature of causality and the beginning of the universe provides a substantial support for the position of W. Craig who defends the kalãm cosmological argument.

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OPERA ACCEPTA

16.V.2012 – 15.IX.2012 Publicantur ordine alphabetico omnes libri ad nos missi. Opera relata, in quantum expedit, recensioni subiicientur. Opera sponte ad redactionem missa in nullo casu remittentur.

ALETTI, JEAN-NOËL, New Approaches for Interpreting the Letters of Saint Paul. Collected Essays. Rhetoric, Soteriology, Christology and Ecclesiology. Translated from the French by Peggy Manning Meyer, Subsidia Biblica 43, GBPress, Roma 2012; pp. 416. € 37,00. ISBN 978-88-7653-660-1. AROZTEGI ESNAOL, MANUEL, La causa formal del matrimonio según San Buenaventura (IV Sent D 26), Presencia y diálogo 34, Publicaciones Universidad San Dámaso, Madrid 2012; pp. 244. € 12,00. ISBN 978-84-15027-26-3. BAUQUET, NICOLAS – D’ARODES DE PEYRIAGUE, XAVIER – GILBERT, PAUL, ed., «Nous avons vu sa gloire». Pour une phénoménologie du Credo, Donner raison 36, Lessius, Bruxelles 2012; pp. 304. € 28,50. ISBN 978-2-87299-219-5. BERNDT, SEBASTIAN, Gott haßt die Jünger der Lüge. Ein Versuch über Metal und Christentum: Metal als gesellschaftliches Zeitphänomen mit ethischen und religiösen Implikationen, Tredition, Hamburg 2012; pp. 400. € 16,80. ISBN 9783-8472-7090-4. BRADSHAW, PAUL F. – JOHNSON, MAXWELL E., The Eucharistic Liturgies. Their Evolution and Interpretation, Liturgical Press, Collegeville (Minnesota) 2012; pp. xvi + 368. US$ 39.95. ISBN 978-0-8146-6240-3. CASTRO, MICHEL, L’itinéraire théologique d’Henri Bouillard. De Thomas d’Aquin à Emmanuel Levinas, Petit Cerf Histoire, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 274. € 22,00. ISBN 978-2-204-09689-8. CAZEAUX, JACQUES, Marc, le lion du désert. Essai, Lectio Divina, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 354. € 32,00. ISBN 978-2-204-09680-5. CERUTTI,VITTORIA MARIA, ed., Auctoritas. Mondo tardoantico e riflessi contemporanei. Atti del I Seminario Internazionale organizzato dall’Associazione «Patres. Studi sulle culture antiche e il cristianesimo dei primi secoli», Pontificia Università della Santa Croce, Roma, 19 maggio 2011, Cantagalli, Siena 2012; pp. 224. € 14,00. ISBN 978-88-8272-793-2.

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CHIMIRRI, GIOVANNI, Teologia del nichilismo. I vuoti dell’uomo e la fondazione metafisica dei valori, Filosofie 174, Mimesis Edizioni, Milano – Udine 2012; pp. 316. € 24,00. ISBN 978-88-5751-003-3. COOK, L. STEPHEN, On the Question of the «Cessation of Prophecy» in Ancient Judaism, Texts and Studies in Ancient Judaism 145, Mohr Siebeck, Tübingen 2011; pp. xi + 226. € 79,00. ISBN 978-3-16-150920-9. CUCCI, GIOVANNI, Benedetto Croce e il problema del male, I libri della «Civiltà Cattolica», Jaca Book, Milano 2012; pp. 156. € 16,00. ISBN 978-88-16-41152-4. DE ANDIA, YSABEL, La Voie et le voyageur. Essai d’anthropologie de la vie spirituelle, préface du cardinal Christoph Schönborn, Théologies, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 1021. € 44,00. ISBN 978-2-204-09584-6. DE LUBAC, HENRY, Aspects du bouddhisme. I. Christ et Bouddha. II. Amida, Œuvres complètes du Cardinal Henri de Lubac 21, Les Édition du Cerf, Paris 2012; pp. 602. € 44,00. ISBN 978-2-204-07819-1. DESMOND, WILLIAM, The Intimate Strangeness of Being. Metaphysics after Dialectic, Studies in Philosophy and the History of Philosophy 56, Catholic University of America Press, Washington (D.C.) 2012; pp. 312. US$ 69.95. ISBN 978-0-8132-1960-8. DÎNCA, LUCIAN, Le Christ et la Trinité chez Athanase d’Alexandrie, préface de Charles Kannengiesse, Patrimoines Christianisme, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 400. € 38,00. ISBN 978-2-204-09693-5. EGGER-WENZEL, RENATE – CORLEY, JEREMY, ed., Emotions from Ben Sira to Paul, Deuterocanonical and Cognate Literature Yearbook 2011, De Gruyter, Berlin – Boston 2012; pp. 569. ISSN 1614-3361. ESTÉVEZ, ELISA, Las mujeres en los orígenes del cristianismo, Qué se sabe de..., Editorial Verbo Divino, Estella (Navarra) 2012; pp. 303. ISBN 978-84-9945271-5. FARRELL, DOMINIC, The Ends of the Moral Virtues and the First Principles of Practical Reason in Thomas Aquinas, Analecta Gregoriana 318, GBPress, Roma 2012; pp. 359. € 35,00. ISBN 978-88-7839-230-4. FELBER, ANNELIESE – GROEN, BASILIUS J. – SOHN-KRONTHALER, MICHAELA, ed., Toleranz und Religionsfreiheit 311-2011. Internationales Symposium an der Katholisch-Theologischen Fakultät der Karl-Franzens-Universität, Graz, 14.-15. April 2011, Spudasmata 144, Georg Olms Verlag, Hildesheim – Zürich – New York 2012; pp. viii + 184. € 39,80. ISBN 978-3-487-14808-3. FUSTER CAMP, IGNASI X., Persona, naturaleza y cultura. una antropología de la pasividad, Biblioteca filosófica de Balmesiana I / 7, Editorial Balmes, Barcelona 2012; pp. 263. € 15,00. ISBN 978-84-210-0673-3. GARCÍA SERRANO, ANDRÉS, The Presentation in the Temple. The Narrative Function of Lk 2,22-39 in Luke-Acts, Analecta Biblica 197, GBPress, Roma 2012; pp. 447. € 37,00. ISBN 978-88-7653-197-2. GÉLIBERT, RAYMOND, Philosophie de la Croyance. Intellectualisme, Mysticisme, Scepticisme, Bibliothèque de Philosophie comparée. Essais 11, Editions Bière, Pompignac 2012; pp. 451. ISBN 978-2-85276-106-3.

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GILBERT, PAUL, ed., L’uomo moderno e la Chiesa. Atti del Congresso, 16-19 novembre 2011, Analecta Gregoriana 317, GBPress, Roma 2012; pp. 488. € 37,00. ISBN 978-88-7839-221-2. GISEL, PIERRE, Du religieux, du théologique et du social. Traversées et déplacements, Philosophie & théologie, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 288. € 19,00. ISBN 978-2-204-09840-3. GUINOT, JEAN-NOËL, Théodoret de Cyr exégète et théologien. I. Le dernier grand exégète de l’École d’Antioche au Ve siècle, Patrimoines Christianisme, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 512. € 50,00. ISBN 978-2-204-09788-8. GUINOT, JEAN-NOËL, Théodoret de Cyr exégète et théologien. II. Un théologien engagé dans le conflit nestorien (431-451), Patrimoines Christianisme, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 526. € 50,00. ISBN 978-2-204-09789-5. HAERS, JACQUES – VAN LEEUWEN, HANS – ROTSAERT, MARK – BLICKMAN, MARY, ed.,The Lord of Friendship. Friendship, Discernment and Mission in Ignatian Spirituality, The Way, Oxford 2011; pp. 246. ISBN 978-0-904717-30-3. HAYA-PRATS, GONZALO, Empowered Believers. The Holy Spirit in the Book of Acts, ed. P. Elbert, transl. S.A. Ellington, Cascade Books, Eugene (OR) 2011; pp. xxvi + 290. US$ 35.00. ISBN 978-1-60899-778-7. HOWARD, DAMIAN A., Being Human in Islam. The Impact of the Evolutionary Worldview, Culture and Civilization in the Middle East 24, Routledge, London – New York 2011; pp. 226. £ 75.00. ISBN 978-0-415-60368-3. INTERNATIONAL SOCIETY FOR THE STUDY OF MEDIEVAL THEOLOGY, ed., Archa Verbi. Yearbook for the Study of Medieval Theology, Archa Verbi 8, Aschendorff, Münster 2012; pp. 224. € 29,80. ISBN 978-3-402-10224-4. JOJKO, BERNADETA, Worshiping the Father in spirit and truth. An ExegeticoTheological Study of Jn 4:20-26 in the light of the Relationships among the Father, the Son and the Holy Spirit, Tesi Gregoriana, serie teologia 193, GBPress, Roma 2012; pp. 436. € 32,00. ISBN 978-88-7839-228-1. KUBERSKI, PIOTR, Christianisme et la crémation. Préface de François Boespflug, O.P., Sciences humaines et religions, Les Édition du Cerf, Paris 2012; pp. 499. € 39,00. ISBN 978-2-204-09625-6. LARCHET, JEAN-CLAUDE, ed., La vie et l’oeuvre théologique de Georges / Grégoire II de Chypre (1241-1290), patriarche de Constantinople, Théologie byzantine, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 332. € 29,00. ISBN 978-2-204-09715-4. LAUX, HENRI – al., Qu’est-ce qu’une spiritualité chrétienne?, Les Rencontres du Centre Sèvres, Éditions Facultés jésuites de Paris, Paris 2012; pp. 136. € 12,00. ISBN 978-2-84847-036-8. LUCIANI, ALFREDO, La spiritualità del lavoro. Dalla dottrina sociale una sfida per il futuro, prefazione di Mons. Mario Toso, Saggistica Paoline 51, Paoline, Milano 2012; pp. 167. € 13,50. ISBN 978-88-315-4109-1. MACCHI, JEAN-DANIEL – NIHAN, CHRISTOPHE – RÖMER, THOMAS – RÜCKL, JAN, ed. Les recueils prophétiques de la Bible. Origines, milieux, et contexte procheoriental, Le monde de la Bible 64, Labor et Fides, Genève 2012; pp. 552. € 42,00. ISBN 978-2-8309-1436-8.

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MARCATO, MICHELE, Qual è la volontà di Dio? (Rm 12,2b). Il discernimento cristiano nella lettera ai Romani, Supplementi alla Rivista Biblica 53, EDB, Bologna 2012; pp. 384. € 35,00. ISBN 978-88-10-30241-5. MAYER, CORNELIUS – MÜLLER, CHRISTOF – FÖRSTER, GUNTRAM, ed., Augustinus — Schöpfung und Zeit. Zwei Würzburger Augustinus-Studientage: «Natur und Kreatur» (5. Juni 2009) und «Was ist Zeit? — Die Antwort Augustins» (18. Juni 2010), Res et Signa 9, Echter, Würzburg 2012; pp. 278. € 30,00. ISBN 978-3429-04180-9. MENCHACA, LUIS GERARDO, La espiritualidad transforma el sufrimiento extremo. Vida de tres prisioneros en los campos de concentración: Viktor E. Frankl, Etty Hillesum y Edith Stein, Tesi Gregoriana, Serie Spiritualità 12, GBPress, Roma 2012; pp. 360. € 32,00. ISBN 978-88-7839-226-7. MUÑOZ, RODRIGO – SÁNCHEZ-CAÑIZARES, JAVIER – GUITIÁ, GREGORIO, ed., Religión, Sociedad Moderna y Razón Práctica, Simposios Internacionales de Teología, EUNSA, Pamplona 2012; pp. 296. € 19,00. ISBN 978-84-313-2855-9. NEUDECKER, REINHARD, I molteplici volti del Dio unico. Dialogo ebraico-cristiano: una sfida all’esegesi, alla teologia e alla spiritualità, ediz. it., ed. F. Contardi, Bible in Dialogue 4, GBPress, Roma 2012; pp. 239. € 23,00. ISBN 978-88-7653656-4. NICHOLS, AIDAN, Chalice of God. A Systematic Theology in Outline, Liturgical Press, Collegeville (Minnesota) 2012; pp. 152. US$ 18.95. ISBN 978-0-81463431-8. O’LEARY, BRIAN, Sent into the Lord’s Vineyard. Explorations in the Jesuit Constitutions, The Way, Oxford 2012; pp. 170. ISBN 978-0-904717-38-9. ORBE, ANTONIO, Introduction à la théologie des IIe et IIIe siècles, Traduction de l’espagnol par Joseph M. López de Castro, revue et complétée par Agnès Bastit et Jean-Michel Roessli, avec la collaboration de Bernard Jacob et Pierre Molinié. Avant-propos de Jean-Michel Roessli, liminaire de Mgr. Luis F. Ladaria, S.J., Patrimoines Christianisme, Les Éditions du Cerf, Paris 2012; pp. 1672. Vol. 1: € 80,00. ISBN 978-2-204-09575-4. Vol. 2: € 90,00. ISBN 978-2-204-09582-2. PAGANO, GIUSEPPE, La vida monástica en San Agustín. Comentario al salmo 132, Espiritualidad Agustiniana 2, Editorial Agustiniana, Madrid 2012; pp. 132. € 9,60. ISBN 978-84-92645-29-9. PARIS, LEONARDO, Sulla libertà. Prospettive di teologia trinitaria tra neuroscienze e filosofia, Collana di Teologia 76, Città Nuova, Roma 2012; pp. 401. € 38,00. ISBN 978-88-311-3381-4. PIKAZA IBARRONDO, XABIER, Evangelio de Marcos. La Buena Noticia de Jesús, Comentarios teológicos y literarios del AT y NT, Verbo Divino, Estella (Navarra) 2012; pp. 1200. € 65,00. ISBN 978-84-9945-225-8. RAUSCH, THOMAS, Eschatology, Liturgy, and Christology. Toward Recovering an Eschatological Imagination, Liturgical Press, Collegeville (Minnesota) 2012; pp. 184. US$ 19.95. ISBN 978-0-8146-5735-5. ROJKA, ďUBOŠ, Ako sa vydadrovat rozumne a zmysluplne. Uvedenie do filozofickej metodológie, Teologická fakulta Trnavskej univerzity, Bratislava 2009; pp. 75. ISBN 978-80-7141-643-2. © Gregorian Biblical Press 2012 - Tutti i diritti riservati

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ROJKA, ďUBOŠ, Kto je Boh a þi vôbec jestvuje: Úvod do filozofickej teológie: Prvý diel, Dobrá kniha, Trnava 2010; pp. 279. € 4,20. ISBN 978-80-7141-693-7. ROJKA, ďUBOŠ, Stvorenie vesmíru z niþoho. Quentin Smith proti Williamovi Craigovi, Dobrá kniha, Trnava 2012; pp. 256. € 5,10. ISBN 978-80-7141-735-4. SAUR, MARKUS, Einführung in die alttestamentliche Weisheitsliteratur, Einführung. Theologie, WBG, Darmstadt 2012; pp. 168. € 14,90. ISBN 978-3-534-23933-7. SERRANO PENTINAT, JOSEP-LLUÍS, Palabra, sacramento y carisma. La eclesiología de E. Corecco, Tesi Gregoriana, Serie Teologia 194, GBPress, Roma 2012; pp. 304. € 27,00. ISBN 978-88-7839-229-8. SORGE, BARTOLOMEO – VALLI, ALDO MARIA, Oltre le mura del tempio. Cristiani tra obbedienza e profezia, Libroteca Paoline, Paoline, Milano 2012; pp. 176. € 21,00. ISBN 978-88-315-4056-8. VAN DE PAVERD, FRANS, Quotiescumque. Greek Origin of a Latin Confessor’s Guide, Utrecht 2012; pp. 203. ISBN 978-90-3935805-4. WEIDEMANN, HANS-ULRICH, ed., Er stieg auf den Berg...und lehrte sie (Mt 5,1f.). Exegetische und rezeptionsgeschichtliche Studien zur Bergpredigt, Stuttgarter Bibelstudien 226, Katholisches Bibelwerk, Stuttgart 2012; pp. 226. € 29,90. ISBN 978-3-460-03264-4.

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