\"Objetos para un espacio y un tiempo de frontera: El material cerámico de Fum Asaca en Sbuya, Provincia de Sidi Ifni, Marruecos (SS. XV-XVI)\", Actas do Congresso Internacional A cerâmica medieval no Mediterrâneo, Silves, 2015, 420-431, ISBN 978-972-9375-48-4, 2015: 420-431.ISBN 978-972-9375-48-4

Les sources écrites, la cartographie historique, la stratigraphie et le matériel archéologique associé semblent con%rmer que les dépôts les plus superfciels du site de Fûm Assaka (Maroc) peuvent être identifés, de façon sûre, avec les restes du fort hispano-canarien de Saint Michel d’Assaka, construit en 1500.Les sondages qui y ont été e7ectués en 2011 ont permis la récupération d’un mobilier céramique intéressant parmi lequel on dénombre des productions de Séville et du Levant espagnol dont la présence est à mettre en relation avec les tentatives castillanes et portugaises de pénétration dans la région. Cespoteries arrivent ici par l’intermédiaire des Canaries et coexistent avec des céramiques autochtones identiques à celles attestées dans d’autres sites localisés dans l’arrière pays. Leur étude est d’un grand intérêt pour connaître la portée réelle des contacts canariens avec la ville caravanière de Tagawst. Ces rapports, dont témoignent les sources écrites, coïncident dans le temps avec la fin de la colonisation européenne de l’archipel et leur intégration dans la Couronne de Castille.Las fuentes escritas, la cartografía histórica, la estratigrafía y los materiales arqueológicos asociados parecen con%rmar que los depósitos más superficiales del yacimiento de Fum Asaca (Marruecos) se corresponden, con los restos del fuerte hispano-canario de San Miguel de Asaca, construido en 1500.Los sondeos realizados en 2011 han hecho posible la recuperación de un interesante ajuar cerámico en el que se incluyen producciones sevillanas y levantinas que, relacionadas con los intentos de penetración castellana y portuguesa en la región, llegan a través de Canarias conviviendo con cerámicas autóctonas idénticas a las documentadas en otros yacimientos situados en el interior. Su estudio resulta de gran interés para conocer el alcance de los contactos canarios con la ciudad caravanera de Tagaos que, atestiguados por las fuentes escritas, coinciden en el tiempo con el final de la colonización europea del Archipiélago y su integración en la Corona de Castilla.