Lorand Gaspar, los poros de la palabra

Share Embed


Descripción

Poéticas de expresión francesa Lorand Gaspar, los poros de la palabra

Seminario a cargo de Víctor Bermúdez Asignatura «Variaciones de la literatura francesa actual» a cargo de Amelia Gamoneda Departamento de Filología Francesa Facultad de Filología Universidad de Salamanca

I. VIDA Y OBRA: TRASHUMAR Y CONOCER

Târgu Mureş, Transilvania, 1925. Adopción de una lengua Homo viator: París, Jerusalén, Túnez

I. VIDA Y OBRA: TRASHUMAR Y CONOCER Revista Alif Traduce a D. H. Lawrence, Rainer Marie Rilke, Georges Séféris, Janos Pilinszky, etc. Poemarios, cuadernos de viaje, ensayos, fotografías, traducciones, investigación. Autor polifacético y tardío

«Depuis l’âge de 12-13 ans je savais intimement et le disais clairement à mon père que je désirais mener parallèlement une activité dans les domaines scientifique et littéraire. L’écriture, dès cette époque, m’apparaissait (en ce qui me concernait), être une activité qui m’aidait à vivre, à mieux me connaître, à m’équilibrer. Mon intérêt pour les sciences […] me semblait être tout aussi fondamental et je ne comprenais guère pour quelle raison la plupart des adultes autour de moi y voyaient une contradiction». (Gaspar, 2004)

«Pour moi, biologiste et intéressé depuis mon adolescence à la physique et à toutes les sciences de la nature, il est clair qu’il y a dans la composition de la matière et bien plus dans celle d’une cellule vivante sans parler des organismes vivants – au niveau cellulaire, au niveau des tissus, de la fibre musculaire au structures neuronales –, des « langages », dans la mesure où il y a « communication entre cellules, tissus, organes…» (Gaspar, 2004).

Obra

Palestine, année zéro: un dialogue israélo-arabe 1970

Fotografía

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I

Sidi-Bou-Saïd Estructura Linealidad narrativa Lorand Gaspar, 2 reproductions of T’ang Haywen work 6.8x7.2 in. / 17.2x18.2 cm, 64 pages, Publisher: Pierre-Alain Pingoud (1992)

Voz*

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 1. or pâle, brumes de paroles dans le froid jours et icônes qui noircissent peu à peu les doigts au bord d’un savoir insoumis –– (Gaspar, 2001: 59) 2. falaise et clavier là-haut des murs blancs. des fenêtres où résiste la nuit parfois prennent feu, –– des notes qui brûlent par-delà leur temps dans la musique, des images au soir tombent sans bruit dans la rouille très sombre des eaux –– (Gaspar, 2001: 60).

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 3.

4.

ici tu as vu la fraicheur dans les tiroirs de la chambre d’un ordre de vie se défaire parfumés de sauge et de thym et que de hâte maintenant remuent les bruits de l’autre été pour éteindre un peu de beauté quelques cailloux et bois polis vivante encore dans la chaux, et la crasse des siècles sur le bleu écaillé d’une barque –– le noble profil d’Alexandre (Gaspar, 2001: 62)

qui a brillé un jour sous le pas dans le désordre des pierres –– (Gaspar, 2001: 61)

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 5.

6.

et il s’agit bien de ce peu que j’ai vu vibrer sur une aile allumer l’inconnu d’un corps –– (Gaspar, 2001: 62)

il y a eu ces échanges si simples entre un silence en nous et quelques bruits pages d’un livre que l’on tourne brève rafale de l’esprit –– dehors le calme revenu la mer ravaudait ses filets –– (Gaspar, 2001: 64)

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 7.

8.

matins où le monde s’étonne mu par la main d’un nouveau-né entre un rai lumineux et la bouche et chaque reflet est un cri nouveau de surprise d’exister ––

le silence des murs la pudeur du mot rose chuchotements d’odeurs au fond des années et la mer pieds nus dans les chambres désertes ––

et les mélodies, les voix telles des pinceaux et des ailes qui vont où l’ouvert les porte –– (Gaspar, 2001: 65)

mes yeux sont pris encore dans la nuit mais j’entends déjà le jour que pétrit dans sa gorge la fauvette orphée –– (Gaspar, 2001: 66)

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 9.

II. 1.

fluide et cloué tour à tour l’esprit peu à peu se retrouve dans le silence qui mûrit et s’ouvre aux battements du corps, brève floraison parmi d’autres sans nombre d’une fugue unique élancements, défaites et rebonds vigoureuse clarté d’effroi dissonances que tu ne peux résoudre –– (Gaspar, 2001: 67)

je brûle doucement herbe des jours d’été un cri de silence dans l’idée d’infini –– la rugine du matin dénude les os le ciel est nu un homme écoute les bruits de son cœur emportés par la mer — (Gaspar, 2001: 70)

«Si le paysage peut apparaître comme le lieu d’émergence d’une forme de pensée, c’est que l’expérience sensible est source de sens» (Collot, 2011: 23).

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 2.

3.

les cailloux tremblent les cailloux rient se serrent dans le ressac s’usent et se resserrent

dans le jour mes yeux une eau qui se brise –– des gouttes d’espace sans fin rebrisées ––

tintent dans ma poche se déchiffrent à mes doigts idée que je peux entendre et toucher –– (Gaspar, 2001: 71)

grappes de pensées dans la nuit du corps ouvertes aux mots levés dans le cœur pulsation du même perlement continu (Gaspar, 2001: 72)

« Le paysage apparaît comme l’image même du monde vécu, de la Lebenswelt, une manifestation exemplaire de ce que Husserl appelle l’intentionnalité opérante » (Collot, 2011: 23).

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 5. un clair de corps regarde les ténèbres ciel dans l’eau les montagnes flottent posées sur la brume un rire d’enfant à la fraîcheur du soir s’émiette sans fin –– (Gaspar, 2001: 74)

«Le sens d’un paysage ne résulte pas d’une analyse intellectuelle des éléments qui composent, mais d’une appréhension synthétique des rapports qui les unissent» (Collot, 2011: 24).

II. LA MAISON PRÈS DE LA MER I 6. des miettes du voir tombées de quelle table qu’aucune musique –– quand la nuit dévoile sa blancheur au verger des pétales bourdonnent aux ruches du cerveau la pensée peut-elle de ces neiges en nous peser le silence ? et la nuit écrire avec des mots blancs ? (Gaspar, 2001: 75)

«Cette pensée est à l’œuvre dans l’acte même de la perception, et “c’est directement dans l’infrastructure de la vision” que la phénoménologie se propose de “la faire apparaître”» (Collot, 2011: 24)

III. CIRCUNFERENCIAS DE UN SISTEMA LITERARIO 1920-1930 Desmarque del surrealismo Alejamiento de la escritura automática Marcadores ideológicos poco explícitos Prima el verso libre Exploración del cuerpo La noción de lo efímero

Yves Bonnefoy y el poder del icono Tours, Francia, 1923 «La présence du monde» Revista La Révolution la Nuit (1946) Traductor de Shakespeare, a W. B. Yeats, Petrarca, Leopardi y Georges Seferis. Collège de France, Prix de l’Académie française, Prix Goncourt, Prix de la BnF Doctor honoris causa por las universidades de Neuchâtel, Chicago, el Trinity College de Dublin, la Universidad de Edimburgo y la de Oxford. Les planches courbes (2001) Ce qui fut sans lumière (2010) Pierre écrite (2011) | Michèle Finck & Patrick Werly. Yves Bonnefoy : poésie et dialogue. PUS. 2013.

André du Bouchet y el corte de la palabra Paris, 1924-2001

Traductor de Hölderlin, Mandelstam, Faulkner, Joyce, Paul Celan y Shakespeare Desconcierto en la sintaxis La materia dislocada Revista L’Ephémère (1967) Dans la chaleur vacante (1961) | Revue Europe. Juin-juillet 2011. Victor Martinez. André du Bouchet 

Philippe Jaccottet y lo inalcanzable de lo visible Moudon, Suiza, 1930. Tensión entre lo visible y lo oculto La luz como expresión de lo real Paisaje pluridimensional Reflexión sobre la mirada y el mundo Traductor de Goethe, Hölderlin, Leopardi, Rilke, Thomas Mann, Giuseppe Ungaretti, etc. L’encre serait de l’ombre (2011) | Patrick Née & Jérôme Thélot. Philippe Jaccottet. Le temps qu’il fait. 2001

Jacques Dupin y la escritura del asfalto Privas, 1927-2012

Galerista, crítico de arte Revista L’Éphémère Gran Premio Nacional de poesía (1988) Mutaciones del paisaje El cuerpo aloja el caos Ballast (2009), Le corps clairvoyant (2013) | Dominique Viar. L'injonction silencieuse. La table Ronde. 1995. 

Salah Stétié y la combustión de la palabra Beirut, Líbano, 1929

«Les Porteurs de feu» Diplomacia y poesía El desierto, el misticismo: una escritura de mestizajes Reflexiones axiológicas sobre el mundo árabe y occidente Premio Max-Jacob y el de la Academia de la Lengua Francesa. Doctor honoris causa por las universidades de Beirut y Burdeos. En un lieu de brûlure (2009) | Giovanni Dotoli. Salah Stétié. Le poète, la poésie. Klincksieck, 1999.

Bernard Noël y el ojo que palpita Averyon, 1930 Crítico y teórico del arte, y de la imagen. Las improntas del cuerpo en la palabra. Exploración de los sentidos: la vista Y el cuerpo que se mira a sí mismo. Les plumes d’Éros (2010), Les Yeux dans la couleur (2004) | Fabio Scotto. Bernard Noël: le corps du verbe. ENS Éditions. 2008.

Heather Dohollau y la altura de la mirada Treherbert, Gales, 1925

Adopción de lengua La verticalidad, la perspectiva, la distancia La desaparición, la transparencia Matière de lumière (1985), La terre âgée (1996) | Daniel Lançon. Heather Dohollau: l’évidence lumineuse. Folle Avoine. 2007

Merci ! REFERENCIAS BIBLIOGRÁFICAS Jean-Yves Debreuille. Lorand Gaspar. Seghers. 2007. Maxime Del Fiol. Le poète près de la mer. PUB. 2004. Maha Ben Abdeladhim. Lorand Gaspar, en question de l’errance. L’Harmattan. 2010. Madeleine Renouard. Lorand Gaspar : transhumance et connaissance. Jean Michel Place. 1996. Michel Collot. La Pensée-paysage. Suzanne Allaire. La Parole de poésie. PUR. 2005.

Víctor Bermúdez Universidad de Salamanca Área de Teoría de la literatura y Literatura comparada

Grupo ILICIA. Inscripciones literarias de la ciencia [email protected] | www.thelightpassenger.blogspot.com

Lihat lebih banyak...

Comentarios

Copyright © 2017 DATOSPDF Inc.