\"La céramique campanienne\" - campagne 2014, San Paolo, Meria (Haute-Corse) -

September 17, 2017 | Autor: Marine Lepee | Categoría: Corsican archaeology, Céramique campanienne, Ceramology, Corse antique, Roman Archaeology
Share Embed


Descripción

Direction régionale des Affaires culturelles de Corse Service régional de l’Archéologie SAN PAOLO (MERIA, HAUTE-CORSE) Document final de Synthèse 2014 Évaluation archéologique, topographie, géologie

Marine LECHENAULT (dir.), Aurélien CREUZIEUX, Nathalie FAGEL, François FONTAINE, Matthieu GHILARDI, François MICHEL, Elisa PLEUGER, Corinne SANCHEZ, Séverine SANZ-LALIBERTE

Avec la collaboration de : Julie BAUFLE, Sherina DULAC, Manon GAFFIOT, Alyssa GIRAUDO, Zoé KAKIEL, Marine LEPEE, Pauline MICHALLET, Thomas TERRACOL

1

II. 5. 2. 2. La céramique campanienne (Marine Lépée) Sept fragments de vaisselle à vernis noir ont été retrouvés dans les sondages réalisés sur le site de San Paolo. Parmi ceux-ci, six fragments ont été identifiés par Corinne Sanchez comme de la campanienne A (typologie Lamboglia 1952, Morel 1981). Ce sont, pour la plupart, des éléments déterminants de type pied, fond ou bord. Seuls deux d’entre eux ont pu être attribués à un type précis : le fragment de campanienne A-33 tout comme le bord Lamboglia 36 renvoient à un terminus post quem de 250-225 avant J.-C.1. Quatre fragments sont issus du sondage 1, exclusivement de l’US 16 qui correspond à une couche de démolition. Un fragment a été découvert dans le sondage 3, au sein de l’US 25, dans un contexte fortement remanié. A côté de ces témoignages de campanienne A sur le site, un fragment découvert en surface du sondage 1 a été attribué à la production des ateliers dits des « petites estampilles ».
 Ce corpus est porteur de sens dans le cadre de la compréhension du site et de son occupation, des pratiques culturelles des populations locales et de leur inscription dans le contexte des échanges tyrrhéniens. Leur exploitation est cependant limitée au vu de leur contexte de découverte : dans le cadre d’un secteur aménagé sur le substrat et à la sédimentation faible (sondage 1), les US renfermant de la campanienne sont soit des couches de démolition soit des couches très remaniées. Elles témoignent tout de même d’une fréquentation du site de la fin du IIe siècle avant J.-C. au IIIe siècle de notre ère. La céramique à vernis noir ne peut toutefois pas être considérée ici comme marqueur chronologique pertinent au sein de la stratigraphie, car elle fait probablement figure de mobilier résiduel. La mise au jour de tessons de campanienne A et de céramique à vernis noir de l’atelier des Petites Estampilles sur le site de San Paolo permet de nous interroger sur le rôle joué par les populations capcorsines de la fin de l’âge du Fer au sein des échanges commerciaux à l’échelle tyrrhénienne. Elle nous renseigne également sur les pratiques culturelles et habitudes de consommation de ces sociétés. Cette découverte renforce l’idée d’un site entretenant des liens commerciaux et culturels privilégiés avec l’Italie, au sein d’un Cap Corse à l’emplacement stratégique sur les routes maritimes entre l’archipel toscan, la Gaule méridionale et l’Afrique du Nord. La céramique campanienne A est une céramique fine tournée à vernis noir qui se caractérise par une pâte rouge-brunâtre à rouge-rosée et un vernis noir à reflets métalliques. Elle conserve des particularités typologiques héritées de la céramique attique à vernis noir jusqu’à la fin de l’époque républicaine. Produite dans les ateliers de Naples (une cité restée imprégnée de culture hellénique dans une Campanie sous l’influence de Rome) et d’Ischia, elle apparaît dès le IVe siècle avant notre ère. D’abord réservée à sa région de production, elle est très vite exportée avant de dominer tout le marché du bassin méditerranéen occidental entre 180 et 100 avant notre ère. Concurrencée par la suite par les autres céramiques campaniennes (B et C) dès le IIe siècle avant J.-C. et par la vaisselle métallique, elle disparaîtra progressivement2. Les découvertes de céramique campanienne au sein des cargaisons d’épaves dans le bassin méditerranéen nous donnent d’avantage d’indices sur les modalités et les itinéraires d’exportation de ces céramiques. Elles renforcent l’idée d’un réseau d’échange dynamique durant l’âge du Fer en 1

DICOCER 1991 p. 148-149

2

DICOCER 1991 p. 146

Méditerrannée occidentale ; un réseau dans lequel la Corse, de par sa nature insulaire et sa proximité avec l’Italie par le biais de l’archipel toscan, a joué un rôle majeur. L’une des routes maritimes les plus employées passe par les îles toscanes et la côte orientale de l’île, longée jusqu’au Cap Corse, et traverse le bassin occidental pour desservir toute la Gaule méridionale et la Catalogne. Cette « route des îles » participe de l’exportation de masse du vin italique et de la céramique fine, dont la campanienne, sur le marché occidental. Les îles tyrrhéniennes et plus particulièrement la Corse y font figure d’étapes clés. Elles deviennent très vite des partenaires commerciaux privilégiés de l’Italie : en échange des produits finis et des denrées alimentaires, une hypothèse courante est que les populations insulaires fournissaient l’Italie en matières premières (bois, poix, résine, ressources minérales …) et s’inscrivaient ainsi dans des échanges sur la longue durée. Les negotiatores romains auraient perçu très tôt l’intérêt économique représenté par les ressources naturelles de l’île et la probable exploitation, notamment minière, qui a pu en résulter3.
 L’épave du Grand Congloué 1, retrouvée dans la rade de Marseille et datée du troisième quart du IIe siècle avant J.-C. renfermait ainsi plus de 7000 pièces de céramique campanienne empilées dans le fond du bateau : il s’agit d’une production de la baie de Naples destinée à l’exportation et complétant une cargaison d’amphores gréco-italiques du Latium et de Campanie. Selon F.Benoît, elle illustrerait un commerce direct avec l’aire campanienne4. L’épave Sanguinaires A, dans le golfe d’Ajaccio, datée du IIe siècle avant notre ère, présente une cargaison d’amphores grecques, massaliètes, puniques et gréco-italiques associées à des blocs de verre brut et à des céramiques fines italiques : on dénombre 47 fragments de campanienne A, renvoyant à 17 individus reconnus, mais le nombre réduit d’exemplaires laisse d’avantage penser à une dotation de bord qu’à un complément de cargaison pour l’exportation. Cette épave renseigne cependant sur les routes maritimes reliant Massalia, l’Italie centrale et l’Afrique septentrionale en passant par les côtes corses et sardes5. Elle est liée à celle de la Pointe Lequin 2, embarcation massaliote destinée à la redistribution régionale de marchandises d’importation (dont de la céramique campanienne A) transportées dans un premier temps sur de plus grandes embarcations destinées au grand cabotage ou au long cours, comme celle qui a sombré au large des îles Sanguinaires6. Dans les épaves mentionnées ici, la campanienne est attestée comme fret de complément au sein d’une cargaison destinée à la diffusion du vin italique -opportunité maritime qui contribue à la rendre si bon marché par rapport à d’autres productions céramiques- mais certaines épaves ont montré des lots de campanienne qui pourraient en former la cargaison principale : ainsi celle de l’Isla Pedrosa à Estartit datée de 150-140 avant notre ère compte 622 fragments de campanienne et de rares fragments d’amphore. Il en va de même avec la cargaison de la Punta Scaletta à Giannutri (140-130) constituée en majorité par de la campanienne A7.
 Dans tous les cas, en-dehors du questionnement relatif au mode de diffusion de la campanienne, l’origine des cargaisons et leur diffusion massive démontrent que la Campanie tend de plus en plus, dans les dernières siècles avant notre ère, à dominer le marché méditerranéen. La Méditerranée, loin d’être un obstacle, s’affirme comme un espace d’uniformisation qui permet à une céramique de fabrication côtière faiblement diffusée dans son arrière-pays de l’être largement 3

Cesari 2010

4

Benoît 1961

5

Cibecchini 2012 p. 62-63

6

Cibecchini 2013 p. 245

7

Morel 1998 p. 504-505

outre-mer. Il faut cependant nuancer et souligner la persistance de particularités locales, même à l’échelle du bassin occidental. Les routes maritimes doivent également être relativisées : les voies terrestres, plus courtes, jouent un rôle majeur dans la redistribution des produits vers l’intérieur des terres. Les routes maritimes au long cours dont témoignent de nombreuses épaves doivent être complétées par le phénomène du cabotage et des intermédiaires, notamment marseillais ou puniques dans le cadre du commerce de la campanienne A8. Le bassin occidental n’est pas simplement traversé par de grands courants commerciaux reliant la péninsule italique au reste du monde méditerranéen : des relations à plus courte échelle, prises en charge par de nombreux intermédiaires coexistent, dans un va-et-vient d’échanges et de redistributions. Le rôle des caps et des promontoires dans ce cadre est majeur puisqu’ils sont au contact direct de ces échanges incessants. Le Cap Corse en est une bonne illustration, avec des sites comme le Monte Bughju, voisin de San Paolo, ouvert sur la mer et participant à la redistribution des produits importés vers l’intérieur des terres. Le site de San Paolo implanté sur une butte, première éminence rencontrée depuis la mer, s’inscrit dans ce paysage insulaire et permet un contrôle aussi bien de la côte est et du trafic maritime en provenance de l’archipel toscan que du fond de la vallée, côté occidental. La question du statut accordé à la campanienne A peut être posée. Cette céramique dispose certes d’un vernis, qui l’isole des céramiques utilitaires achromes, mais son caractère de luxe est à relativiser : dès les dernières décennies du IIIe siècle avant notre ère, un mode de production dit « esclavagiste »9 se met en place au sein des ateliers italiens. L’utilisation du tour permet une production de masse, destinée avant tout -voire exclusivement- à l’exportation (en effet, les seuls sites italiens où de la vaisselle campanienne est attestée sont des sites côtiers, ouverts sur les échanges maritimes, tandis que l’intérieur des terres est étonnamment marqué par son absence). L’anonymat total des producteurs, la standardisation des décors (estampilles rudimentaires, guillochis ou simples sillons concentriques en fond de vase dès le IIe siècle avant J.-C.) et la réduction du répertoire des formes (les formes basiques restant les patères, les bols et les coupes) contribuent à une plus grande démocratisation de ce type de céramique : ses acquéreurs profitent souvent de cette céramique de demi-luxe au faible prix (dû à sa commercialisation en fret de complément au sein de cargaisons d’amphores à vin) lorsqu’ils ne peuvent pas se permettre d’obtenir une céramique richement décorée ou de la vaisselle métallique. Pour certaines zones d’exportation cependant, la campanienne reste un facteur d’exotisme et un marqueur de prestige. Le statut accordé à la campanienne varie en effet selon l’itinéraire qui a prévalu à sa diffusion : ainsi, le passage par de longues routes maritimes, relayées ensuite par un itinéraire terrestre pour desservir l’arrière-pays (par exemple en Gaule intérieure vers Feurs, Roanne ou Entremont …), lui confère un gage d’exotisme apprécié par les populations locales. Dans ce cadre, les fragments de campanienne retrouvés en Gaule intérieure témoignent souvent de cet attachement à une céramique plutôt luxueuse (remplois, soin apporté dans les réparations, graffitis de propriété, dépôt dans des tombes riches …)10. On pourrait se demander quel statut les Vanacini de San Paolo, interlocuteurs privilégiés dans le cadre des échanges avec les negotiatores romains, conféraient à cette céramique campanienne : témoignage de luxe ou simple vaisselle utilitaire importée d’Italie ?
 Afin de mieux comprendre la présence de campanienne sur le site de San Paolo, il est nécessaire de s’intéresser à quelques autres témoignages de la présence de cette céramique sur le sol 8

Morel 1998 p. 492

9

Morel 2014 p. 324

10

Morel 1998 p. 502

corse. Son attestation sur d’autres sites de Haute-Corse souligne la place de premier plan occupée par l’île sur l’échiquier méditerranéen. Elle révèle aussi un rôle important joué au sein des habitudes culturelles et consommatrices des populations corses de la fin de l’âge du Fer. 
 Le site d’Aleria (Alalia, fondée par les Phocéens en 565 avant J.-C.) commence par recevoir dès le IVe siècle avant J.-C. une production de vases attiques à vernis noir particulièrement soignés, provenant de Tarente ou d’ateliers soumis à l’influence hellénique. La véritable céramique campanienne afflue sur le site dès la fin de ce siècle et propose un vernis épais et une pâte rougeâtre. Avec la conquête romaine de 259, la qualité de la production s’affaiblit et une céramique locale, sans décor ni vernis, s’affirme11. Deux autres occurences majeures pour notre compréhension de l’occupation du Cap Corse et de son rôle au sein des échanges correspondent à deux sites voisins de San Paolo. Le site de Castellu à Luri, quelques kilomètres plus au sud de San Paolo, a livré lors des sondages de 1974 des couches d’occupation datées du début du IIe siècle avant J.-C. associant de la campanienne A et de la céramique indigène (avec fibres d’amiante et traces de peignage caractéristiques de l’Age du Fer). Les mêmes questions que celles relatives à San Paolo ont pu se poser, quant à l’inscription du site dans les courants commerciaux tyrrhéniens et la nature de ces échanges (unilatéraux ou réclamant une contrepartie en terme d’exploitation des matières premières), et demeurer ouvertes12. 
 L’oppidum du Monte Bughju, quant à lui, est associé à la lagune de Cala derrière les dunes de Barcaggio, au nord de San Paolo. Il semble avoir joué un rôle majeur pour le Cap Corse. Un important épandage de fragments d’amphores gréco-italiques, de Dressel 1A et de céramiques campaniennes A et B a été identifié. Ce site de hauteur, peut-être un poste de garde des Vanacini, illustre une occupation s’étendant entre 150 et 100 avant J.-C13. Le secteur lagunaire aurait vu l’implantation d’un petit port. Si les hypothèses méritent d’être mises à l’épreuve d’un retour à la documentation archéologique, ce site joue vraisemblablement un rôle de premier plan dans la réception des produits transitant par voie maritime, dans leur redistribution vers l’intérieur de l’île et dans l’exportation probable de matières premières vers l’Italie14. Le tesson de céramique de l’atelier des Petites Estampilles peut être isolé du reste du corpus. Localisé à Rome ou dans sa région proche, ce groupe d’ateliers produit peu mais avec soin des céramiques à vernis noir à l’argile calcaire beige ou chamois et au vernis luisant pendant les IVe et IIIe siècles avant notre ère. Leur décor est soigné (souvent quatre petites estampilles au centre, en forme de palmettes, rosettes ou motifs figurés), leur vernis de qualité. Leur production est diffusée le long de tout l’arc occidental méditerranéen, en particulier dans les grandes îles du bassin, le long des côtes méridionales de la Gaule, de l’Ibérie et des côtes puniques de l’Afrique du Nord. La question de leur commercialisation reste en suspens : leur exportation maritime est certes reconnue mais le manque d’occurences sur des sites d’épaves ne nous permet pas de trancher entre une commercialisation comme fret de complément ou comme unique cargaison15. Etudier la répartition de la céramique à petites estampilles, c’est mieux comprendre les courants commerciaux antérieurs ou contemporains à la première guerre punique. Très abondante 11

Jehasse 1960-1962

12

Ottaviani, Nebbia 1976

13

Cesari 2010 p. 45

14

Pasqualaggi, Allegrini-Simonetti, Pêche-Quilichini 2006 p. 113

15

Morel 1969

en Italie centrale (sauf en Campanie, peut-être concurrencée par une céramique locale protocampanienne avant que la campanienne A ne se diffuse), elle se retrouve dans tout le bassin méditerranéen . Elle est attestée en nombre sur le site d’Aleria : avant sa conquête par les Romains, Aleria importe déjà des céramiques fabriquées en territoire romain (vaisselle apulienne, étruscolatiale et céramiques à petites estampilles sont attestées sur le site dès le IVe siècle avant J.-C.). Sa production, échelonnée sur une durée très courte au vu des autres céramiques fines de provenance italique, ne peut pas être comparée à la production industrielle de la campanienne A ; elle a tout de même su être assez massive pour permettre des exportations lointaines. Tout comme pour la campanienne plus tardive, une route commerciale se dessine, reliant Rome aux rivages du Golfe du Lion. En dépit de son contexte incertain (surface), ce fragment tendrait à souligner que le site de San Paolo s’inscrit très tôt, dès les IVe-IIIe siècles avant notre ère, dans des échanges avec l’Italie. Ce mobilier céramique est à même de produire des données archéologiques exploitables pour caractériser les populations capcorsines entre la fin de l’âge du Fer et les premiers temps de la romanité, sous le prisme des échanges commerciaux en contexte tyrrhénien et de l’intérêt des consommateurs locaux pour une céramique typiquement italique et massivement diffusée. La réalité géographique de la proximité de l’archipel toscan et de l’Italie elle-même est ici renforcée par les évidences archéologiques qui font des communautés septentrionales de la Corse des partenaires commerciaux privilégiés de l’Italie. L’inscription du site dans une dimension tyrrhénienne apparaît donc ici clairement. Mettre au jour un marqueur chronologique et culturel aussi pertinent qu’est la céramique campanienne au sein de couches d’occupation est un indice déterminant d’usages culturels locaux liés à l’Italie et apporte une vision affinée de l’occupation du site.

BIBLIOGRAPHIE BENOIT (F.) - L’épave du Grand Congloué à Marseille, Gallia, supplément 14, Paris : CNRS, 1961, 210 p. CESARI (J.) - La Corse antique, Guides archéologiques de la France, Paris : Éd. du Patrimoine, Centre des Monuments Nationaux, 2010, 120 p. CIBECCHINI (F.) - Le commerce du vin et le commerce de la céramique hellénistique tyrrhénienne en Méditerranée occidentale du IIIe siècle avant J.-C. : le point de vue maritime, dans : Tsingarida A. et Viviers D. éd., Pottery markets in the Ancient Greek World (8th-1st centuries BC). Proceedings of the International Symposium held at the Université Libre de Bruxelles, 19-21 June 2008, Etudes d’archéologie 5, Bruxelles, CReA-Patrimoine, 2013, p. 237-249. CIBECCHINI (F.), CAPELLI (C.), FONTAINE (S.), ALFONSI (H.) - Nouvelles considérations sur la cargaison de l’épave Sanguinaires A (Ajaccio, Corse du Sud), Archeonautica, 17, Paris : CNRS, 2012, p. 31-69. CIBECCHINI (F.), LEROY (F.), BERNARD (H.) - 50 ans d’archéologie sous-marine en Corse, dans : Delestre X et Marchesi H. dir., Archéologie des rivages méditerranéens, 50 ans de recherche. Actes du colloque d’Arles septembre 2009. Paris : Errance, 2010, p. 253-260. JEHASSE (J.) - La céramique campanienne d’Aleria 1, Etudes Corses, 27-28, 1960. JEHASSE (J.) - La céramique campanienne d’Aleria 2, Etudes Corses, 4, 1962, p. 3-15. JEHASSE (J.) - Circonscription de Corse, Gallia, 32,2, 1974, p. 533. MOREL (J.P.) - Etudes de céramique campanienne, I : l’atelier des petites estampilles, Mélanges d’archéologie et d’histoire, T81, 1969, p. 59-117. MOREL (J.P.) - La céramique campanienne, acquis et problèmes, dans : Céramiques hellénistiques et romaines, Centre de Recherche et d’Histoire ancienne, 36, Annales Littéraires de l’Université de Besançon, 1980, p. 85-122. MOREL (J.P.) - Céramique campanienne. Les Formes, Rome : Ecole Française de Rome, 2 volumes, 1981.
 
 MOREL (J.P.) - Le commerce à l’époque hellénistique et romaine et les enseignements des épaves, dans : Volpe (G.), Archeologia subacquea, Come opera l’archeologo sott’acqua, Storie delle acque VIIIe ciclo di lezioni sulla ricerca applicata in Archeologia, 1998, p. 485-529. MOREL (J.P.) - Les campaniennes A et B, deux aspects d’une « globalisation » économique et culturelle des céramiques tardo-hellénistiques, dans : Guldager P. et Lawall M.L. éd.., Pottery, peoples and places. Study and interpretation of late hellenistic pottery, Aarhus university press, 2014, p. 323-335.

OTTAVIANI (I.C.), NEBBIA (P.) - Le site protohistorique de Castellu à Luri, Archeologia Corsa, 1, 1976, p. 131-142. PASQUALAGGI (D.), ALLEGRINI-SIMONETTI (F.), PÊCHE-QUILICHINI (K.) - Prospectioninventaire à Rogliano et étude préliminaire du site antique de Cala (Haute-Corse), Bulletin Archéologique et d’Histoire de la Corse, 3, 2006, p. 109-116. PY (M.) - Dicocer, Dictionnaire des céramiques antiques (VIIe siècle avant notre ère-VIIe siècle de notre ère) en Méditerranée nord-occidentale (Provence, Languedoc, Ampurdan), Lattara, 6, Lattes, 1993, p. 146-150 et 525-526. SCIALLANO (M.), GRAS (M.), JOCKEY (Ph.) et al. - Terres naufragées. Le commerce des céramiques en Méditerranée occidentale à l’époque antique. Catalogue d’exposition, Musée d’Istres, 1998, p. 39-50.

Lihat lebih banyak...

Comentarios

Copyright © 2017 DATOSPDF Inc.