La BD \"Maria y yo\" de Miguel Gallardo et le documentaire \"Maria y yo\" de Félix Fernando de Castro. REGARD(S) SUR LE HANDICAP ET LA RELATION PÈRE-FILLE

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Descripción

La bande dessinée a longtemps été le lieu de l'épopée et des super-héros (c'est-à-dire des pouvoirs et de la masculinité triomphante) ou, au contraire, celui de la farce ou de la satire portées par des animaux parlants ou des personnages caricaturaux. D'autres types de protagonistes et des discours plus référentiels se sont pourtant frayé un chemin au sein de la bande dessinée de la fin du siècle dernier, de manière précoce bien que minoritaire en Espagne grâce à l'oeuvre de Carlos Giménez qui publie, dès 1977, le premier tome d'inspiration autobiographique de Paracuellos. Mais ce n'est que depuis moins d'une décennie que la bande dessinée espagnole a investi massivement l'espace d'une mémoire des « vaincus » de la guerre civile et du franquisme, et un espace de l'intime, de l'affectivité, du somatique et du lien familial souvent configuré par la présence de la maladie ou du handicap, notamment ceux qui se manifestent par des répercussions psychosociales et qui font naître un rapport à la réalité défini par des modalités spécifiques. Miguel Gallardo, auteur du roman graphique María y yo, est surtout connu en Espagne pour être l'inventeur, avec Juanito Mediavilla, du personnage de Makoki (1977), dangereux schizophrène échappé de l'asile psychiatrique où il était traité par électrochocs (d'où le
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