La autoria y la experimentación en el arte decorativo del Paleolítico. La atribución de autoria, constratada, por la experimentación, y la estructura lógica de la hipótesis. Par Juan Maria Apellaniz, Rosa Ruiz Idarraga et Immanol Amayra. Bilbao, Universidad de Deusto, « Cuadernos de Arqueología »...

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Comptes rendus d’ouvrages / L’anthropologie 114 (2010) 289–303

de la préhistoire, ces pariétalistes avant tout qui considèrent que l’approche scientifique de l’art des grottes commence nécessairement par le déchiffrement des parois ornées et les relevés graphiques. Patrick Pollet Disponible sur Internet le 26 mars 2010

doi:10.1016/j.anthro.2009.07.007

La autoria y la experimentacio´n en el arte decorativo del Paleolı´tico. La atribucio´n de autoria, constratada, por la experimentacio´n, y la estructura lo´gica de la hipo´tesis. Par Juan Maria Apellaniz, Rosa Ruiz Idarraga et Immanol Amayra. Bilbao, Universidad de Deusto, « Cuadernos de Arqueologı´a », no 19, 2002, 179 p., 67 photos N & B, 26 graph., 3 annexes, 27 re´f. bibl. ISBN 84 7485 831 3. Juan Maria Apellaniz poursuit ses recherches visant à identifier des « mains » d’artistes paléolithiques. Il reste persuadé que cela est possible, alors même que pour les arts figurés des périodes historiques, les experts sont incapables de se mettre d’accord si tel tableau de Léonard de Vinci est de sa main ou de celles de ses élèves, si tel autoportrait de Rembrandt est bien du maître, etc. . . L’histoire de l’art contre lui, cet auteur persévère et prétend réduire en équations mathématiques les tracés paléolithiques, comme si une personnalité ou une technique pouvait s’appréhender aussi facilement. Rappelons que, s’il est relativement aisé d’identifier des traditions techniques et des « manières », comme par exemple les fameuses oreilles « en éventail » des rhinocéros de la grotte Chauvet, que l’on retrouve sur celui de la grotte de l’Aldène, aller jusqu’à identifier un même auteur est un saut conceptuel brutal et non légitime, comme l’ethnologie nous l’enseigne. Il est, certes, des cas où l’on peut affirmer, de source sûre, qu’il s’agit de la même personne, mais c’est parce que celle-ci possède une malformation de la main, comme celui qui a réalisé moultes mains positives et négatives dans la grotte Chauvet, y compris les impressionnants animaux ponctués de cette cavité. Juan Maria Apellaniz a compris où se trouvait la faille de son raisonnement. Ici, il s’attaque à l’art géométrique et mobilier. Un art répétitif et quasiment, pour certains objets, industriel. Avec ses collaborateurs, il réalise des études expérimentales solides et argumentées et il n’est pas étonnant qu’il arrive à démontrer des ressemblances à l’intérieur de séries, des répétitions d’assemblages de traits, etc. . . Mais ce faisant, il tourne le dos à ses études antérieures et sort de l’anthropologie pour entrer dans le domaine des sciences cognitives. Ce n’est plus la même chose. Romain Pigeaud Disponible sur Internet le 27 janvier 2010 doi:10.1016/j.anthro.2009.07.008