Estudio geocentrado de La tumba de Antígona, de María Zambrano, La nieta de Fedra, de Halma Angélico y Primavera inútil, de María Luisa Algarra.

June 15, 2017 | Autor: R. Gonzalez Naranjo | Categoría: Theatre Studies, Geocriticism, Teatro español contemporáneo
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Descripción

M2 Langue, Littérature et Civilisation Etrangère. Espagnol.
Matière : Littérature et civilisation hispanique et hispano-américaines.
5TD.
Enseignante : González Naranjo, Rocío

Estudio geocentrado de La tumba de Antígona, de María Zambrano, La nieta de
Fedra, de Halma Angélico y Primavera inútil, de María Luisa Algarra.

Estudio del espacio en la literatura y las artes:

1. Emplazamiento - Dinámica cronótopica:

« Cada ser humano pertenece a un espacio, a unos lugares… Cada ser humano
pertenece a un tiempo, a un decurso temporal… A su vez, esos espacios y
tiempos le pertenecen. Se trata de una doble y recíproca per-tenencia ».
[2001:40-41]

« Eso que llamamos 'vida' actúa como dinámica (fuerza) emplazadora, con sus
peculiares reglas. Nadie puede vivir si no está emplazado. Posiblemente la
muerte sea la salida a ese emplazamiento, hacia un punto cero del espacio y
tiempo [...] hacia otro emplazamiento, o hacia otras coordenadas distintas.
» [2001:40-41]

Miguel Ángel Vázquez Medel, « Del escenario espacial al emplazamiento »,
Creación espacial y narración literaria, édition de Pérez C., Caballos G.,
Raventos A., Sevilla, Grupo de Investigación Temática Estructural, 2001.

2. Heterotopías:

«[...] des lieux réels [...] qui sont des sortes de contre-emplacements,
sortes d'utopies effectivement réalisées dans lesquelles les emplacements
réels [...] que l'on peut trouver à l'intérieur de la culture sont à la
fois représentés, contestés et inversés, des sortes de lieux qui sont hors
de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables.
»

« Maisons closes et colonies, ce sont les deux types extrêmes de
l'hétérotopie, et si l'on songe, après tout, que le bateau, c'est un
morceau flottant d'espace, un lieu sans lieu, qui vit par lui-même, qui est
fermé sur soi et qui est livré en même temps à l'infini de la mer [...] Le
navire, c'est l'hétérotopie par excellence. »

Michel Foucault, « Des espaces autres » (conférence au Cercle d'Études
Architecturales, 14 mars 1967), in Architecture, Mouvement, Continuité,
num. 5, octobre 1984, p. 46-49. Disponible sur
http://foucault.info/documents/heterotopia/foucault.heterotopia.fr.html

3. Espaces lisses/ espaces striés

« Le paysage est toujours un produit culturel [...] qui n'existe qu'en tant
que perçu, qui ne se révèle qu'au regard de l'observateur, regard qui varie
selon les sociétés, les personnes, les cultures et les modes de vie. »
[2004:189]

« La différence qui sépare ces deux espaces est complexe : tantôt il paraît
s'agir d'une opposition simple entre deux ordres d'existence (strié et
sédentaire/lisse et nomade), tantôt ces deux espaces et ces deux manières
de les occuper semblent n'exister que par leurs mélanges. » [2004:116-117]

« Si l'espace sédentaire est strié par des murs, des clôtures, des chemins
et des répartitions fixes, l'espace nomade des steppes, des déserts, des
glaces ou de la mer est lisse et marqué par des traits qui s'effacent et se
déplacent avec le trajet. » [2004:114]

« [...] elle a été d'abord un espace lisse et menaçant où toute orientation
était impossible, une sorte de désert liquide [...] la mer a fini par
devenir le paradigme même d'un 'striage' à des fins stratégiques,
militaires et commerciales » [2004:114]

Manola Antonioli, Géophilosophie de Deleuze et Guattari, Paris,
L'Harmattan, 2004.

4. L'espace social.

« Le corps vivant, ceux des 'usagers', saisis dans l'engrenage des parties
de l'espace le sont aussi par des analogons, en termes philosophiques : des
images, des signes et symboles. Transportés hors de soi, transférés, les
corps vivants se vident par les yeux : appels, interpellations,
sollicitations multiples proposent aux corps vivants des doubles d'eux-
mêmes, enjolivés, souriants, heureux ; et les évacuent dans la mesure
exacte où la proposition correspond à un 'besoin' que d'ailleurs elle
contribue à façonner. L'entrée des informations, les arrivées massives de
messages rencontrent ce mouvement inverse : l'évacuation, au sein même du
corps, de sa vie, de son désir. Il n'est pas jusqu'aux bagnoles qui ne
fonctionnent comme analogons : à la fois extension du corps et maison
ambulante qui accueille ces corps en dérive. Les mots, la dispersion des
fragments du discours ne suffiraient pas, sans les yeux et l'espace
existant, à ce 'transfert' des corps. ». [2000:118]

« Quand 'Ego' arrive dans un pays, dans une ville inconnus, il les éprouve
d'abord avec tout son corps : l'odorat et le goût, les jambes et les pieds
[...] Avec l'ouïe, en percevant les bruits, les voix, leurs qualités. Avec
le regard : ce qui se passe assaille l'arrivant, lui saute aux yeux. C'est
à partir du corps que se perçoit et que se vit l'espace, et qu'il se
produit. » [2000:188]

LEFEBVRE, Henri, La Production de l'espace, [1974], Paris, Anthropos, 2000.


5. Cuerpo como generador de espacios.
« Objet parmi les objets, le corps propre est en même temps ce par quoi
naît la structure imaginaire de l'espace. En tant que pouvoir originel de
projection, c'est à travers lui que se constitue le champ du possible.
Champ que de dehors rien ne peut limiter puisqu'il comprend à la fois le
dedans et le dehors, cependant que les obstacles qui s'y dressent, face au
sujet, disparaissent par simple métamorphose corporelle. » [1974:201]

ALI, Sami, L'Espace imaginaire, Paris, Éditions Gallimard, 1974.

6. Geocrítica.

« Il s'agira de sonder les espaces humains que les arts mimétiques agencent
par et dans le texte, par et dans l'image, ainsi que les interactions
culturelles qui se nouent sous leur patronage ». [2007:16]

« [...] la représentation fictionnelle de l'espace est susceptible
d'exercer une manière d'emprise sur le 'réel' affaibli de l'ère
postmoderne. Dans ce contexte, la géocritique trouve une place a priori
originale. À l'inverse de la plupart des approches littéraires de l'espace,
elle incline en faveur d'une démarche géocritique, qui place le lieu au
centre des débats. » [2007:185]

« Il est le propre de tous ceux et toutes celles qui se sont fixés dans un
endroit sans que celui-ci leur soit encore familier, sans non plus qu'il
demeure exotique ». [2007:16]

Bertrand Westphal, La Géocritique. Réel, fiction, espace, Paris, Les
Éditions de Minuit, 2007.

7. Espacialidad lingüística

« [...] cette spatialité se trouve en quelque sorte manifestée [...] dans
l'œuvre littéraire, par l'emploi du texte écrit ». [1969:45]

« La figure, c'est à la fois la forme que prend l'espace et celle que se
donne le langage, et c'est le symbole même de la spatialité du langage
littéraire dans son rapport au sens ». [1969:47]

Gérard Genette, « La littérature et l'espace », Figures II, Paris, Seuil,
1969.

« Comme les autres composants du récit, il n'existe qu'en vertu du langage
[...] Il [el espacio] se distingue ainsi des espaces propres au cinéma et
au théâtre, par exemple; ceux-ci sont directement perceptibles à l'œil et à
l'oreille, tandis que celui-là, évoqué par la seule entremise de mots
imprimés, se construit comme objet de la pensée. » [1978:10]

« [...] le théâtre pose un problème particulier, puisque le texte de
l'auteur y est transposé partiellement en décors et en mimiques qui
affectent sans détour les sens du spectateur. Le drame doit être vu et
écouté; les signes du roman et du poème se lisent, tout au moins de nos
jours. » [1978:14]

Jean Weisgerber, L'espace romanesque, Lausanne, Éditions L'Age d'homme,
1978.

Espacio en la novela

1. Importancia del espacio.

« L'espace du roman n'est au fond qu'un ensemble de relations existant
entre les lieux, le milieu, le décor de l'action et les personnes que celle-
ci présuppose, à savoir l' individu qui raconte les événements et les gens
qui y prennent part. » [1978:14]

Jean Weisgerber, L'espace romanesque, Lausanne, Éditions L'Age d'homme,
1978.

« [...] Cuando yo empiezo a leer la descripción de una casa por Balzac
[...] o la de un jardín por Zola, nada permite prever el fin de esa
descripción porque ese fin depende del surtido léxico disponible que tiene
el autor, surtido léxico que puede ser mucho mas extenso que el mío. »
[1981:53]

Philippe Hamon, Introduction à l'analyse du descriptif, Paris, Hachette,
DL, 1981.

2. Topofilia

« L'escalier qui va à la cave, on le descend toujours. C'est sa descente
qu'on retient dans les souvenirs, c'est la descente qui caractérise son
onirisme. L'escalier qui monte à la chambre, on le monte et on le descend.
C'est une voie plus banale [...] l'escalier du grenier plus raide, plus
fruste, on le monte toujours. Il a le signe de l'ascension vers la plus
tranquille solitude. » [2005:41]

« La porte, c'est tout un cosmos de l'Entr'ouvert. C'en est du moins une
image princeps, l'origine même d'une rêverie où s'accumulent désirs et
tentations, la tentation d'ouvrir l'être en son tréfonds, le désir de
conquérir tous les êtres réticents. La porte schématise deux possibilités
fortes [...] Parfois, la voici bien fermée, verrouillée, cadenassée.
Parfois, la voici ouverte [...] Alors un destin se dessine. » [2005:200]

Gaston Bachelard, La Poétique de l'espace, Paris, PUF, [1957], 2005.

Espacio en el teatro

1. Importancia del espacio teatral.

« [...] la categoría más relevante del género dramático [...] La
investigación debe reconocerle un primer plano a la hora de explicar el
fenómeno teatral ».

María del Carmen Bobes Naves, « Los espacios dramáticos », Semiología de la
obra dramática, Madrid, Editorial Arco/Libros, 1997, p. 387.

2. Lugar escénico.

« [...] espacio como continente, es decir, el marco arquitectónico y
decorativo en el que se desarrolla el drama, y lugar como concreción de
este mismo espacio »

Kurt Spang, « Observaciones previas », Teoría del drama. Lectura y análisis
de la obra teatral, Ediciones Universidad de Navarra, 1991, p. 203.

« [...] l'espace matériel dans lequel évoluent les acteurs, le lieu des
corps en mouvement. »

Michel Pruner, L'Analyse du texte de théâtre, Paris, Nathan, 2001, p. 45.

3. Espacio dramático.

« C'est l'espace dramaturgique dont parle le texte, espace abstrait et que
le lecteur ou le spectateur doit construire par l'imagination ».

Patrice Pavis, Dictionnaire du théâtre, [1996], Paris, Armand Colin, 2009,
p. 118.

« Il intervient dans la fable pour des scènes qui n'ont pas lieu, mais qui
sont évoquées ou racontées par les personnages [...] Ces espaces absents
mais littéralement présents 'dans la coulisse' existent 'hors texte' comme
ils existent 'hors scène' [...]. »

Jean-Pierre Ryngaert, Introduction à l'analyse du théâtre, [1991], Paris,
Éditions Nathan/Her, 2000, p. 76.

«Es aquél que es evocado por el relato de los personajes, como espacios
lejanos o pertenecientes al pasado. Pertenecen a la fábula, son el marco de
acciones del pasado. Pero la descripción de estos lugares es mínima, ya que
supone un aspecto narrativo, no dramático, y su descripción retardaría la
acción. »

María Paz Grillo Torres, Compendio de teoría teatral, Madrid, Biblioteca
Nueva, 2004, p. 92.

« La función del espacio dramático [...] será también [...] un reflejo de
la cosmovisión del autor o director o también, de las convicciones
generales de la época ».

Spang, Kurt, Teoría del drama. Lectura y análisis de la obra teatral,
Ediciones Universidad de Navarra, 1991, p. 206.

« Ce ne serait que par les rappels mythologiques, les allusions voilées,
les anticipations, les réminiscences, les rêveries [...] l'entrée ou la
sortie d'un objet ou d'un protagoniste ».

Girard, Ouellet et Rigault, L'Univers du théâtre, Paris, PUF, 1978, p. 81-
82.

4. Decorado

« El decorado puede emplearse e interpretarse como signo en relación a los
personajes ».

Erika Fischer-Lichte, « Los signos del espacio », Semiótica del teatro,
Ästhetische Erfahrung. Das Semiotische und das Perfomative, Madrid, Arco
Libros, 1999, p. 210.

5. Espacio ludico.

« La proxémique étudie le mode de structuration de l'espace humain : type
d'espace, distances observées entre les personnes, organisation de
l'habitat, structuration de l'espace d'un édifice ou d'une pièce [...]
Appliquées au théâtre, ces catégories permettraient d'observer quel type
d'espace [...] la mise en scène choisit, comment elle code spatialement les
distances entre les actants, entre les acteurs et les objets ou entre la
scène et la salle. »

Patrice Pavis, op. cit., p. 275.

6. Espacio textual.

« Au défaut de la description qui tient habituellement une place
considérable dans la narration romanesque, c'est dans les indications
scéniques et le dialogue qu'il faudra puiser l'information concernant les
aspects topographiques de l'espace. »

Girard, Ouellet et Rigault, op. cit., p. 80.

« [...] tous les adverbes de lieu, verbes qui indiquent le mouvement,
images, comparaisons, métaphores et d'une manière générale tout le lexique
de l'espace, constituent un système révélateur, parfois plus riche que ne
l'étaient les seules informations techniques ».

Jean-Pierre Ryngaert, op. cit., p. 79.

7. Espacio simbólico.

« Les exemples abondent dans le roman moderne de cette identification
nature-personnage où le paysage n'est plus seulement un état d'âme, mais où
il éclaire la vie inconsciente de qui le contemple ou l'imagine. »

Bourneuf, Roland, Ouellet, Réal, L'Univers du roman, Paris, PUF, 1975, p.
114.

« Décrire des meubles, des objets, c'est une façon de décrire des
personnages, indispensable : il y a des choses que l'on ne peut faire
sentir ou comprendre que si l'on met sous l'œil du lecteur le décor et les
accessoires des actions »

Michel Butor, « L'espace du roman », Essais sur le roman, Paris, Gallimard,
1964, p. 63.

« Thus, mountains have come to represent aspiration and trial; forest and
swamps, peril and entrapment; valleys and gardens, pleasure and wellbeing;
deserts, deprivation; houses, stability and community; roads or paths,
adventure and change. » [1984:31]

« Thus, spaciousness may elate or terrify; small enclosures may be sought-
after refuges, wombs where the spirit may be reborn, or they may be
prisons, the place of despair and death; a forest may be a sheltering grove
or a dark wood to get lost in, a place of freedom or of horror; and a
garden may harbour earth's delights or earth's poisons. » [1984:35-36]

Leonard Lutwack, The role of place in litterature, Syracuse, New York,
Syracuse University Press, 1984.

Libros teóricos sobre el espacio en la literatura :

Bachelard, Gaston, La Poétique de l'espace, [1957], Paris, Presses
Universitaires de France, 2004, 214 p.
Bakhtine, Mikhaïl, « Formes du temps et du chronotope dans le roman
(Essais de poétique historique) », Esthétique et théorie du roman,
traduit du russe par Daria Olivier, Paris, Gallimard, 1978, p. 235-
398.
Blanchot, Maurice, L'Espace littéraire, Paris, Éditions Gallimard,
1955, 382 p.
Foucault, Michel, « Des espaces autres » (conférence au Cercle
d'Études Architecturales, 14 mars 1967), in Architecture, Mouvement,
Continuité, num. 5, octobre 1984, p. 46-49. Sur
http://foucault.info/documents/heterotopia/foucault.heterotopia.fr.html


Genette, Gérard, « La littérature et l'espace », Figures II, Paris,
Seuil, 1969, p. 43-48.
Grassin, Jean-Marie, « Pour une science des espaces littéraires », La
Géocritique mode d'emploi, édition de Bertrand Westphal, Limoges,
Presses Universitaires de Limoges, 2000.
Gullón, Ricardo, Espacio y novela, Barcelona, Bosch, 1980, 144 p.
Hall, Edward T., La Dimension cachée, traduit de l'américain par
Amélie Petit, Paris, Éditions du Seuil, 1971, 253 p.
Lefebvre, Henri, La Production de l'espace, [1974], Paris, Anthropos,
2000, 485 p.
Lutwack, Leonard, The role of place in literature, Syracuse, New York,
Syracuse University Press, 1984, 274 p.
Mitterrand, Henri, « Lieu, espace, territoire », Le regard et le
signe, Paris, PUF, 1987, p. 138-143.
Weisgerber, Jean, L'espace romanesque, Lausanne, Éditions L'Age
d'homme, 1978, 265 p.
Westphal, Bertrand, La Géocritique mode d'emploi, PULIM, 2000, 311 p.
, La Géocritique. Réel, fiction, espace, Paris, Les Éditions de
Minuit, 2007, 278 p.
Zumthor, Paul, La Mesure du monde. Représentation de l'espace au Moyen
Âge, Paris, Seuil, 1993.

Libros teóricos sobre el espacio en el teatro :

Aristote, La Poétique, traduction de Barbara Gernez, Paris, Les Belles
Lettres, 1997, 141 p.
Autrand, Michel, (textes réunis et présentés par), Statisme et
mouvement au théâtre, Actes du Colloque organisé par le Centre de
Recherches sur l'Histoire du Théâtre (Université de Paris IV),
Publications de La Licorne, UFR Langues Littératures Poitiers, 1995,
267 p.
Bobes Naves, María del Carmen, « Los espacios dramáticos », Semiología
de la obra dramática, Madrid, Editorial Arco/Libros, 1997, p. 387-432.
Fischer-Lichte, Erika, « Los signos del espacio », Semiótica del
teatro, Ästhetische Erfahrung. Das Semiotische und das Perfomative,
Madrid, Editorial Arco/Libros, 1999, p. 190-229.
Girard, Gilles, Ouellet, Réal, et Rigault, Claude, « Les langages du
théâtre », « Temps et lieu de la représentation », L'Univers du
théâtre, Paris, PUF, 1978, p. 80-91 et 113-119.
Kowzan, Tadeusz, Sémiologie du théâtre, Paris, Nathan, 1997.
Larthomas, Pierre, Le Langage dramatique, Paris, Presses
Universitaires de France, 1980, 441 p.
Omesco, Ion, « Espace clos, espace ouvert », La métamorphose de la
tragédie, Presses Universitaires de France, 1978, p.154-164.
Pavis, Patrice, Dictionnaire du théâtre, [1980], Paris, Armand Colin,
2002, 447 p.
, « Espace, temps, action », Lʼanalyse des spectacles, Paris,
Éditions Nathan, 1996, p. 138-157.
Pruner, Michel, La Fabrique du théâtre, Paris, Éditions Nathan/Her,
2000, 266 p.
, L'Analyse du texte de théâtre, Paris, Nathan, 2001, 127 p.
Ryngaert, Jean-Pierre, Introduction à l'analyse du théâtre, [1991],
Paris, Éditions Nathan/Her, 2000, 205 p.
Spang, Kurt, « Observaciones previas », Teoría del drama. Lectura y
análisis de la obra teatral, Ediciones Universidad de Navarra, 1991,
p. 201-220.
Ubersfeld, Anne, « Le théâtre et l'espace », Lire le théâtre I,
[1977], Paris, Éditions Belin, 1996, p. 113-150.
, Lire le théâtre II, L'École du spectateur, [1981], Paris, Éditions
Belin, 1996, 318 p.
Zaragoza, Georges, « Éléments de la dramaturgie. L'Espace », Études
théâtrales, Paris, PUF, 2005.

Corpus principal :

Zambrano, María, La tumba de Antígona y otros textos sobre el
personaje trágico, edición de Virginia Trueba Mira, Madrid, Ediciones
Cátedra, [1967] 2012, 285 p.
Angélico, Halma, La nieta de Fedra, Madrid, Talleres Tipográficos
Velasco, 1929, 201 p.
Algarra, María Luisa, Primavera inútil. Casandra o la llave sin
puerta. Los años de prueba, edición de Luisa Tavira, Madrid,
Publicaciones de la Asociación de Directores de Escena, 2003, 351 p.

MARIA ZAMBRANO[1]

1904. Nace el 25 de abril en Vélez-Málaga. Sus padres: Blas José
Zambrano y Araceli Alarcón Delgado, maestros.
1908. Habita en un cortijo de la provincia de Jaén, propiedad de su
abuelo materno. Sufre una grave enfermedad. Se traslada a Madrid con sus
padres.
1909. La familia se traslada a Segovia, donde el padre es profesor en la
Escuela Normal, amigo y compañero inseparable de Antonio Machado y uno de
los fundadores de la Universidad Popular segoviana, y de un
periódico.
1924. Comienza estudios de Filosofía y Letras, por libre, en la Universidad
de Madrid.
1926. Asiste a las clases, siguiendo los cursos de José Ortega y Gasset,
Xavier Zubiri y Manuel García Morente.
1928. Inicia el doctorado. Ingresa en la Federación Universitaria Española.
Colabora en el periódico madrileño El Liberal. Participa en la fundación
de la Liga de Educación Social.
1930. Publica Horizonte del liberalismo. Ingresa como profesora auxiliar de
la Cátedra de Metafísica de la Universidad de Madrid, hasta 1936.
Trabaja en su tesis doctoral «La salvación del individuo en Spinoza», y
mantiene su amistad con numerosos escritores e intelectuales de su
generación. La tesis no la concluye.
1933. Colabora en las revistas Cruz y Raya, dirigida por José Bergamín, y
Revista de Occidente, dirigida por José Ortega y Gasset, donde
publica el ensayo Hacia un saber sobre el alma.
1936. Contrae matrimonio con el historiador Alfonso Rodríguez Aldave. Se
traslada a Chile, donde éste ha sido nombrado secretario de la Embajada
española.
1937. En Santiago publica Los intelectuales en el drama de España y una
antología de García Lorca. Regresa junto a su marido a España. Se
integra en Valencia en el grupo fundador de la revista Hora de España
(junto con Rafael Dieste, Antonio Sánchez Barbudo, Ramón Gaya, Juan Gil-
Albert, Emilio Prados y Arturo Serrano Plaja). Colabora activamente en
la defensa de la República. Escribe también, sin firma, en la revista
Madrid, cuyo último número dirige. Es miembro del Consejo de Propaganda y
del Consejo Nacional de la Infancia Evacuada.
1939. El 28 de enero inicia su exilio, primero en París y después en La
Habana, desde donde se dirige a México. Ahí enseña en la Casa de
España y como profesora de filosofía en la Universidad de Morelia.
Publica las obras Pensamiento y poesía en la vida española y
Filosofía y Poesía.
1940. Se traslada a La Habana, invitada por el Instituto de Altos Estudios
y por el Instituto de Investigaciones Científicas de la Universidad de La
Habana. Colabora en diversas revistas hispanoamericanas: Taller
(dirigida por Octavio Paz), Luminar y El Hijo Prodigo, de México; Sur,
de Buenos Aires; Asomante y La Torro, de Puerto Rico, etc.; así como en
las publicaciones fundadas por el exilio español: Romance. Nuestra España
(La Habana, dirigida por Álvaro de Albornoz), Las Españas (México,
dirigida por Manuel Andújar).
1943. Se traslada a Puerto Rico, como profesora de la Universidad de Río
Piedras.
1944. Publica El pensamiento vivo de Séneca.
1945. Publica La Agonía de Europa.
1946. Se traslada a París, donde residirá hasta 1949.
1948. Se separa de su marido.
1949. Regresa a América, dictando cursos en Puerto Rico y La Habana. Reside
en esta última ciudad hasta 1953.
1950. Publica Hacia un saber sobre el alma.
1953. Se traslada a Roma, donde vivirá once años, hasta 1964, en compañía
de su hermana Araceli. Obtiene una mención del Premio Literario Europeo
de Ginebra por su autobiografía Delirio y Destino.
1955. Publica El hombre y lo divino.
1959. Publica Persona y Democracia.
1960. Edición de La España de Galdós.
1964. Establece su residencia en La Pièce, donde reside por espacio de
dieciséis años, hasta 1980.
1965. Edición de España, sueño y verdad, y El sueño creador.
1967. Publica La tumba de Antígona.
1971. Aparece el primer volumen de sus Obras reunidas.
1972. Muere su hermana Araceli. Realiza un breve e intenso viaje a Grecia.
1977. Aparece Claros del bosque.
1978. Se traslada a Ferney-Voltaire, ciudad próxima a Ginebra.
1980. Decide residir en Ginebra hasta su regreso a España.
1981. Recibe el Premio Príncipe de Asturias de Humanidades. Es nombrada
Hija Predilecta por el Ayuntamiento de Vélez-Málaga, su ciudad natal.
1983. Es nombrada Doctor Honoris Causa por la Universidad de Málaga.
1984. Regresa a España. Reside en Madrid, hasta su muerte.
1985. El 28 de febrero es nombrada Hija Predilecta de Andalucía.
1988. El 25 de noviembre, se le concede el Premio Cervantes 1988. Es la
primera mujer que recibe este galardón.
1989. El 10 de abril el Instituto de la Mujer rinde un homenaje a María
Zambrano. El 24 de abril publica Delirio y Destino, Notas de un método,
Algunos lugares de la pintura y la Antología elaborada por Jesús
Moreno. Aparece la 3a edición aumentada y corregida de La España de
Galdós y la reimpresión de Senderos.
1990. A pesar del declive físico, repasa escritos inéditos y publica varios
artículos y el último: Peligros de la paz (sobre la guerra del Golfo
Pérsico). Publica Los Bienaventurados. Los sueños y el tiempo. Se realiza
el I Congreso Internacional sobre la vida y obra de María Zambrano
en Vélez-Málaga, el primero de varios coordinados por la Fundación
homónima.
1991. En enero es ingresada en un hospital debido a una infección
respiratoria. El 6 de febrero muere en el Hospital de la Princesa de
Madrid, acompañada por Jesús Moreno, Rogelio Blanco y Fernando Muñoz. Por
deseo propio fue enterrada en Vélez-Málaga.





HALMA ANGÉLICO[2]


María Francisca Clar Margarit, verdadero nombre de Halma Angélico, nace en
Palma de Mallorca en 1888. Pasa su infancia en la isla de Luzón
(Filipinas), ya que su padre era Gobernador de ésta hasta su independencia.
La familia regresa a Madrid, donde la dramaturga hace sus estudios en el
Sagrado Corazón. En Madrid, comienza su actividad teatral y crea sus
primeras relaciones con las personalidades mas importantes del momento la
época (Manuel Azaña, Margarita Nelken, Carmen de Burgos, Cristóbal de
Castro, Concha Espina, María Teresa León, etc.). Por ejemplo, trabaja con
Jacinto Benavente para la representación del, en un cenáculo teatral. Se
divorcia de su marido pronto, con dos hijos de esta relación. En este
momento es cuando comienza a escribir para la prensa hispano-americana,
creando también un Hogar Sudamericano para exiliados. Del mismo modo
colabora con la prensa española (ABC, Blanco y Negro, Heraldo de Madrid) y
escribe en revistas feministas, como Mujer y Mundo Femenino, el periódico
de la ANME. Su compromiso se manifiesta igualmente por su relación con el
Lyceum Club Femenino del que fue la ultima presidenta antes de la guerra
civil, y la Asociación Nacional de Mujeres Españolas (ANME), siendo vice-
presidenta en enero de 1935. También formo parte de la asociación
socialista Unión de Mujeres de España y de España Femenina.
Sin embargo, es su pertenencia al Lyceum Club lo que le ayudara
realmente, debido a su estatuto de centro de la cultura. El Lyceum, fundado
en 1926, se convierte en un lugar de encuentro de todas las mujeres
implicadas en el arte y la literatura. Pero no solo se trataba de un centro
de intensa actividad cultural, sino también un espacio en el que la
situación de la mujer en todos los dominios de la vida se pone en cuestión.
Un ejemplo de esta actividad cultural es la gran cantidad de conferencias
que se produjeron, dispensadas por Miguel de Unamuno, Federico García
Lorca, Rafael Alberti, María de Maeztu, Gregorio Marañón, entre otros
muchos.
A partir de 1931, cuando la Segunda Republica legaliza el voto
femenino, Halma Angélico toma un doble compromiso: feminista y político.
Pero la autora, acorde a su tiempo, era a veces contradictoria pues en ella
se unía una profunda fe católica junto a un compromiso político con el
sindicato anarquista CNT, durante la guerra. Estas contradicciones son las
que debemos analizar en su obra, a la vez revolucionaria y feminista, pero
también católica y conservadora. Después de la guerra, la dramaturga fue
encarcelada durante tres meses debido a su pasado político. Finalmente es
liberada y se queda en Madrid, aislada intelectualmente, sola, sin retomar
la escritura, muriendo y cayendo en el olvido el 9 de noviembre de 1952,
olvido que persiste hasta nuestros días. Halma Angélico es autora de cuatro
obras de teatro, ensayos, cuentos, artículos de prensa, etc.. En toda su
producción, muestra la realidad de la España de pre-guerra, e intenta
conciliar dos mundos que se oponen. Además, fue la única dramaturga que
pudo organizar una representación en Madrid durante la guerra (con la obra
Ak y la humanidad), en 1938, un aspecto que prueba su valor como escritora.

Obras:
Los caminos de la vida. Madrid, Imp. Clásica Española, 1920, firmado con el
nombre de Ana Ryus.
Berta, drama en tres actos, de 1922.
La mística: (estudio de almas), Madrid, Talleres Tip. Velasco, 1929, 84 p.
La nieta de Fedra, Madrid, Talleres Tip. Velasco, 1929, 201 p.
El templo profanado, Madrid, Compañía Ibero-Americana de Publicaciones,
1930, 221 p.
La desertora, Madrid, Librería Beltrán, 1932, 236 p.
Entre la cruz y el diablo, Madrid, Rivadeneyra, 1932, 42 p.
Al margen de la ciudad, dans: Teatro de mujeres. Prologue de CASTRO,
Cristóbal (de), Madrid, M. Aguilar, 1934, p. 17-86.
Santas que pecaron, Madrid, Aguilar, 1935, 265 p.
AK y la humanidad, Madrid, M. Aguilar, 1938, 128 p.
Segun Juan Antonio Hormigón, quedan algunos inéditos. Por ejemplo, la obra
de teatro La gran orgía, «entregada para su registro en la SGAE el 8- VII-
1932 ». Ademas, la familia posee los siguientes inéditos: El Madrid que a
veces también llora, Agar, poème en prose, Ibor el magnífico et La Jineta.




MARIA LUISA ALGARRA

Se sabe muy poco sobre la vida de María Luisa Algarra. Nacida en Barcelona
en 1916, antes de hacerse conocer como dramaturga con el estreno de su
primera obra Judith, en Barcelona, en 1936, la autora pertenecía a una
familia acomodada de la burguesía catalana y, después de sus estudios en
derecho, consiguió ser la primera mujer juez de primera instancia de
España, en Granollers, un pueblo de la provincia de Barcelona. Durante la
guerra, publica artículos en la prensa feminista, comunista y catalanista,
participando también y de manera activa en el Primer Congreso Nacional de
la Mujer en 1937. El periodo del exilio francés es el que se muestra
enigmático. Según los pocos estudios que se han hecho sobre esta
dramaturga, después de la toma de Barcelona por las tropas franquistas, el
26 de enero de 1939, Algarra huye hacia Francia donde es arrestada y
encarcelada durante un periodo de tres años, y donde es alternativamente
encerrada en diferentes prisiones y en el campo de concentración de Vernet.
Finalmente, ella consigue escaparse del campo para llegar a Paris, donde
forma parte de la Resistencia francesa, antes de abandonar Francia por
México a finales de 1942. Sin embargo, hay documentos que hacen pensar que
estas informaciones pueden estar un tanto mitificadas, es decir, que puede
que sean ciertas pero que están un poco modificadas. Para comenzar, la
autora ha podido estar encerrada, como muchos otros republicanos refugiados
en Francia, pero en otro campo, ya que el de Vernet era exclusivo para
hombres. De este modo, ella ha podido estar presa en los campos de
Argelès, de Barcarès o de Saint-Cyprien los primeros meses de la Retirada,
campos que eran mixtos. En segundo lugar, en un artículo escrito por
Alejandra Herrero, la hija de Algarra, Reyes Meza, explica que, después de
fugarse del campo hacia París, su madre llegó a Veracruz a bordo del
Sinaia, el primer barco que el gobierno de Lázaro Cárdenas pone al servicio
de los republicanos españoles. Este barco salió del puerto de Sète el 23 de
mayo de 1939 con más de mil quinientos refugiados españoles. De este modo,
Algarra pudo estar en un campo de concentración y en París, pero no durante
un periodo de tres años. Sea como fuere, una vez instalada en México, la
autora forma parte del grupo de dramaturgos de Rodolfo Usigli, obteniendo
un reconocimiento de crítica y una gran acogida en el teatro mexicano del
momento. Pero su carrera es fugaz, ya que muere joven, a los 41 años.
Obras :
- El 16 de octubre de 1936 se representa por primera vez en el Poliorama de
Barcelona su primera obra, Judith, primer premio del concurso de Teatro
Universitario del Teatro Universitario de Cataluña, por la compañía de
Enrique Borrás, en catalán.
- el 2 de agosto de 1944 se pone en escena Primavera inútil, y en
septiembre esta obra se representa en el Teatro del sindicato Mexicano de
Electricistas por Proa Grupo, con una puesta en escena de José de Jesús
Aceves.
- A finales de los años cuarenta, publica Sombra de alas.
- En febrero de 1953, se representa Casandra, con una puesta en escena de
Pedro Galván en el Teatro del Caballito.
- En junio de 1984, en el Palacio de Bellas Artes, se representa Los años
de prueba.

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[1] Extraído de BUENO, Rogelio, María Zambrano: la dama peregrina,
Editorial Berenice, 2009.
[2] DOMÉNECH RICO, Fernando, « Un escándalo teatral en tiempos de guerra »,
ANGÉLICO, Halma, Ak y la Humanidad, Madrid, Asociación de Directores de
Escena de España, 2001 [1938], pp. 9-58.
NIEVA DE LA PAZ, Pilar, « Tradición y vanguardia en las autoras de
preguerra: Pilar Millán y Halma Angélico», El teatro en España, entre la
tradición y la vanguardia (1918-1939), DRU, Dougherty et VILCHES DE FRUTOS,
Mª Francisca, Madrid, CSIC- Fundación Federico García Lorca- Tabapress,
1992, pp. 429-438.
ROTA, Ivana (éd.) Entre la cruz y el diablo/ Al margen de la ciudad,
ANGÉLICO, Halma, Madrid, Asociación de Directores de Escena de España,
2007, pp. 9-47.
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