De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto

June 16, 2017 | Autor: Miriam Valdés Guía | Categoría: Ancient Greek Religion, Ancient Athens, Hephaistos, Social History of Classical Athens
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Descripción

Leone Porciani, E  arly Greek Colonies and Greek Cultural Identity: Megara Hyblaia and the Phaeacians Miriam Valdés Guía, De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto Adou Marcel Aka, L’ utilisation rhétorique de l’ argument de la non-citoyenneté de l’ adversaire durant les procès du IVe siècle à Athènes Vincent Jolivet, Les affaires de Monsieur Asiaticus

Walid Ben Akacha, Statut juridique, urbanisation et urbanisme à Sufetula sous le Haut-Empire Carla Rubiera Cancelas, Esclavitud femenina en la Roma antigua. Entre la reproducción biológica y la maternidad Esclavage et dépendance. Chronique 2015 Chronique d’ Orient. Chronique 2015 Regard sur les publications helléniques. Chronique 2015 Actualités

41/2 - 2015

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DIALOGUES D’HISTOIRE ANCIENNE

Alice Borgna, Scrivere del nemico. Pompeo Trogo e la storia dei Parti (Iust., XLI-XLII)

Presses universitaires de Franche-Comté­

SOMMAIRE

eissn 1955-270x issn 0755-7256 – 40 €

Revue soutenue par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS

DIALOGUES D’HISTOIRE ANCIENNE

41/2 - 2015 Presses universitaires de Franche-Comté

Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité

Dialogues d’histoire ancienne Fondés en 1974 par Monique Clavel-Lévêque et †Pierre Lévêque

Directeur de la revue : Antonio Gonzales Rédaction : Jacques Annequin, Laurène Leclercq, Antonio Gonzales

Comité de rédaction J. Alvar* (Universidad Carlos III de Madrid), J. Annequin* (Université de Franche-Comté), O. Behrends (Georg-AugustUniversität Göttingen), M. Clavel-Lévêque* (Université de Franche-Comté), J.A. Dabdad Trabulsi (Universidade Federal de Minas Gerais), P. Doukellis (University of Piraeus), A. Gonzales (Université de Franche‑Comté), M.-R. Guelfucci* (Université de Franche-Comté), J.-Y. Guillaumin (Université de Franche-Comté), E. Hermann-Otto (Universität Trier), G. Labarre* (Université de Franche-Comté), F. Reduzzi-Merola* (Università degli Studi di Napoli Federico II).

Comité scientifique J.-Ch. Balty (Université Paris-Sorbonne), P. Barceló* (Universität Potsdam), A. Bérenger (Université Paul-Valéry Montpellier), D. Bouvier* (Université de Lausanne), A. Bresson* (University of Chicago), P. Brulé (Université Rennes II), F. Cadiou* (Université Bordeaux Montaigne), L. Canfora (Università degli Studi di Bari Aldo Moro), L.  Capogrossi Colognesi (Sapienza - Università di Roma), J.-C. Carrière* (Université Toulouse - Jean Jaurès), M.  Corbier (CNRS), P. Cosme* (Université de Rouen), J.-C. Couvenhes (Université Paris-Sorbonne), P. Debord (Université Bordeaux Montaigne), F. Dunand (Université de Strasbourg), R. Étienne (Université Panthéon-Sorbonne), J. Gallego (Universidad de Buenos Aires), Y. Garlan (Université Rennes 2), P. Garnsey (University of Cambridge), J.-P. Guilhembert (Université Paris Diderot), R. Halleux (FNRS Liège – Institut de France), H. Inglebert (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), A. Jakab (Eötvös Loránd Tudományegyetem), C. Jourdain-Annequin* (Université Pierre-Mendès-France), G. Koshelenko (Institute of Archaeology Russian Academy of Sciences), V.  Kuznetsov (Institute of Archaeology Russian Academy of Sciences), F. Labrique (Universität zu Köln), L. Labruna (Università degli Studi di Napoli Federico II), F. Laubenheimer (CNRS – Université Paris Ouest Nanterre La Défense), B. Legras (Université Panthéon-Sorbonne), F. Marco Simon (Universidad de Zaragoza), R. Martínez Lacy (Universidad Nacional Autónoma de México), R.W. Mathisen (University of Illinois at Urbana-Champaign), D.J. Mattingly (University of Leicester), C.  Müller* (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), A. Pałuchowski (Uniwersytet Wrocławski), S.  Pittia (Université Panthéon-Sorbonne), D. Plácido (Universidad Complutense de Madrid), M.T.  Schettino (Université de Haute-Alsace - Mulhouse), F. Siegert (Westfälische Wilhelms-Universität), C. Smith* (University of St Andrews – British School at Rome), G. Traina* (Université Paris-Sorbonne), A. Wasowicz (Instytut Archeologii i Etnologii Polskiej Akademii Nauk).

Les Dialogues d’Histoire Ancienne, fidèles à la ligne éditoriale fixée par la rédaction lors de leur création en 1974, sont une revue d’histoire ancienne généraliste qui s’efforce de proposer des approches méthodologiques diverses, d’inventorier des domaines nouveaux, d’offrir des vues neuves sur des espaces considérés trop longtemps comme périphériques, de proposer enfin un lieu d’expression et de débat à des spécialistes venus des horizons scientifiques les plus divers.

Principes éditoriaux -- Les articles proposés à la publication dans DHA ne doivent pas avoir été soumis à d’autres revues. -- Les articles proposés seront évalués par les comités et s’ils sont acceptés, il seront soumis à une double expertise par des spécialistes extérieurs aux instances de la revue.

Les propositions d’articles au format word et pdf doivent être envoyées à : [email protected] Les recommandations aux auteurs sont consultables à l’adresse : http://ista.univ-fcomte.fr/index.php/pub-dha

Comité de lecture Les membres du comité de rédaction et du comité scientifique marqués d’un astérisque (*) composent le comité de lecture.

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Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité

Dialogues d’histoire ancienne

41/2 2015

Revue soutenue par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS

Presses universitaires de Franche-Comté

Dialogues d’histoire ancienne, 41/2, 2015

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Contents Contents. .

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Sommaire .

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Leone Porciani, Early Greek Colonies and Greek Cultural Identity: Megara Hyblaia and the Phaeacians . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Miriam Valdés Guía, From Chalkeia to Hephaisteia: Considerations on Craftsmen, Citizenship and Hephaestus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

19- 40

Adou Marcel Aka, The Rhetorical Use of the Argument of the Non-Citizenship of the Opponent in the Trials of the Fourth Century in Athens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

41-69

Vincent Jolivet, Mr Asiaticus’  Affairs .

71-86

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Alice Borgna, Writing about the Enemy. Pompeius Trogus and the History of the Parthians (Iust., XLI-XLII). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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87-116

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117-150

Carla Rubiera Cancelas, Female Slavery in Ancient Rome: between Biological Reproduction and Motherhood. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

151-170

Slavery and dependance. Chronicles 2015.

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171-185

Chronicle of the Orient. Chronicles 2015 .

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187-224

Walid Ben Akacha, Juridical Status, Urbanisation and Urbanism in Sufetula during the High Empire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A look at the Hellenic publications. Chronicles 2015 . Reviews .

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Abstracts. .

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DHA, 41/2, 2015

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Dialogues d’histoire ancienne, 41/2, 2015

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Sommaire Contents. .

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Sommaire .

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Leone Porciani, Early Greek Colonies and Greek Cultural Identity: Megara Hyblaia and the Phaeacians . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Miriam Valdés Guía, De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Adou Marcel Aka, L’ utilisation rhétorique de l’ argument de la non-citoyenneté de l’ adversaire durant les procès du IVe siècle à Athènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vincent Jolivet, Les affaires de Monsieur Asiaticus .

9-18

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41-69

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71-86

Alice Borgna, Scrivere del nemico. Pompeo Trogo e la storia dei Parti (Iust., XLI-XLII).

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Walid Ben Akacha, Statut juridique, urbanisation et urbanisme à Sufetula sous le Haut-Empire.

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87-116 117-150

Carla Rubiera Cancelas, Esclavitud femenina en la Roma antigua. Entre la reproducción biológica y la maternidad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

151-170

Esclavage et dépendance. Chronique 2015 .

171-185

Chronique d’ Orient. Chronique 2015 .

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Regard sur les publications helléniques. Chronique 2015 .

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Actualités . Résumés .

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DHA, 41/2, 2015

Dialogues d’ histoire ancienne, 41/2, 2015, 19‑40

De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto*

Miriam Valdés Guía Universidad Complutense de Madrid [email protected]

En Atenas dos son las fiestas que se atribuyen a Hefesto, una las Calqueas1, que también estaban consagradas a Atenea, y otra las Hefestias2 en honor del dios. Es probable que no se establecieran las dos al mismo tiempo, siendo quizás más antigua la de las Calqueas, celebradas en el último día del mes de pianepsión, en otoño, que podrían remontarse al menos al siglo VI a.C. Las Hefestias, sin embargo, se inauguraron posiblemente en época clásica o al menos se remodelaron en ese periodo. Por otra parte, el culto de Hefesto tampoco parece demasiado antiguo en la ciudad. Aunque hay opiniones divergentes, puede pensarse en una introducción o reactivación del culto en el siglo VI, lo que no sólo se relacionaría con los contactos de Atenas con Lemnos en ese siglo3, sino con el hecho de que sea en ese periodo cuando se introduzca a los artesanos por primera vez en la ciudadanía, con Solón, y comience a desarrollarse de forma notable la actividad * Este artículo se ha realizado en el marco del Proyecto de investigación del Ministerio: HAR2012-30870. Identidad ciudadana en la polis griega arcaica y clásica y su proyección espacial y cultual. 1  Deubner 1932, p. 35-36; Bérard 1976; Simon 1983, p. 38-39; Mansfield 1985, p. 281-285. Hurwit 1999, p. 44; Parker 2006, p. 464-465. 2  La primera mención de la misma se encuentra en una inscripción del 421 a.C.: IG I3 82; 421; Sokolowski 1969; Deubner 1932, p. 212-213; Parke 1977, p. 171-172; Simon 1983, p. 51 s.; Shapiro 1995, p. 1 s.; Saito 1999. 3  Hacia el 600, momento de los primeros contactos con el Sigeo y el Quersoneso tracio: Robertson 1996, p. 63. En el s. VI con los Pisistrátidas: Wilamowitz-Moellendorff 1932, p. 142. Culto anterior muy antiguo (en relación con las tradiciones de los Pelasgos y con la acrópolis): Simon 1980 [1969], p. 215-116; seguida por Shapiro 1995, p. 2-3, quien señala la presencia de Hefesto en las antiquísimas fiestas de las Apaturias (Harp., s. v. “λαμπάς” = Istros, FGrHist 334 F 2). Para el culto de Hefesto en general puede verse: Delcourt 1957; Brommer 1978; Hermary, Jacquemin 1988; Shapiro 1995, con discusión y bibliografía sobre el tema de la introducción del dios en Atenas. Para este dios ver también: Faraone 1987. DHA, 41/2, 2015

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Miriam Valdés Guía

artesanal, especialmente bajo el patronazgo de los tiranos, como hemos analizado en otro lugar4. Lo que vamos a plantear en estas páginas es la posibilidad, a partir de las fuentes, de que las Calqueas, fiesta más específicamente de artesanos, frente a las Hefestias, experimentara cambios de acuerdo con los desarrollos de este colectivo en la ciudad y la visión que de los mismos se tenía en Atenas desde el arcaísmo hasta el siglo IV, en relación con la ciudadanía, con el probable resultado de una cierta “marginalización” de la fiesta, que se habría tornado más “gremial”. Paralelamente, pudo realzarse o inaugurase la fiesta de las Hefestias, dedicada también al “ilustre artesano”5 quien se había ya instalado en el centro y en el corazón de la ideología cívica y autóctona de la ciudad de Atenas. Las fuentes que tenemos para las Calqueas son pocas. Además de algunas inscripciones de época helenística y una posible del siglo V, la mayor parte de la información de la que disponemos viene de léxicos tardíos6 que citan a autores anteriores de la época clásica y helenística, como el historiador ático Fanodemo (FGrHist 356 F 18), contemporáneo de Licurgo, del siglo IV, o el orador Hiperides (fg. 90 Jensen), Menandro (fg. 400-402 Kassel-Austin), quien parece que escribió un drama con el nombre de la fiesta a finales del siglo IV o inicios del siglo III; Apolonio de Acarnas (FGrHist 365 F 3), exegeta de los Eumólpidas, que publicó un libro sobre las fiestas de Atenas a fines del siglo II o inicios del siglo I a.C. también la nombra7. La mayor parte de los autores recurren asimismo a un fragmento de Sófocles8 que se ha relacionado con las Calqueas, no sólo por mencionar una ofrenda de los artesanos a Atenea, sino porque se alude a la diosa con el epíteto de Ergane que se encuentra asociado

4 

Valdés 2005a; Valdés 2008a, p. 89-103. Κλυτοτέχνης: Hom., Il., Ι, 571 ; ΧVIII, 143 y 391. Ilustre cojo: Hom., Il., XVIII, 462. 6  Inscripciones : Meritt, Traill 1974, 70.7 (290-275 a.C.); 78.16 (273/2 a.C.) que menciona a Atenea Archegetis; 253.9 (118/7 a.C.) alude a una ceremonia de pannychis (el epíteto Ergane está restaurado); IG II2 930.3 (principios del s. II a.C.); IG II2 990.2 (mediados s. II a.C.). Posible sacrificio en la fiesta por parte de los trabajadores del Erecteon a fines del s. V: IG I3 477.8 (reconstrucción de Χα[λκείοις). Cf. Parker 2006, p. 464. Léxicos : Harp., s. v. “Χαλκεῖα”; Pólux, VII, 105; Hsych., s. v. “Χαλκεῖα”; Suda χ 35; Etym. Magn., 805.43-7. 7   IG II2 3487 (exegeta de los Eumólpidas). Cf. Jacoby 1969, p. 87. 8  Fr. 844 Pearson = 760 Nauck a (= Plu., De Fortuna, IV, 99a = Clem. Alex., Prot., X, 97, 3) y b (= Plu., Preacepta gerendae reipublicae, 802b “Pues como dice Sófocles, Atenea Ergane es la única que veneran quienes ‘ junto al yunque, con un pesado martillo’ , trabajan una materia inanimada que cede a los golpes” (trad. M. Valverde, H. Rodríguez, C. Alcade). Según Parker 2006 (p. 465) no tienen por qué ir juntos los dos fragmentos. Ver bibliografía en nota 1. 5 

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De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto21

al de Polias en la acrópolis y se vincula, como patrona de los artesanos, a la fiesta9. El dramaturgo señala: (a) βᾶτ᾿ εἰς ὁδὸν δὴ πᾶς ὁ χειρῶναξ λεώς, οἳ τὴν Διὸς γοργῶπιν Έργάνην στατοῖς10 λίκνοισι προστρέπεσθε (b) (καὶ) παρ᾿ἄκμονι τυπάδι βαρείᾳ “Venid al camino todo el pueblo artesano, los que a la (diosa) Ergane, hija de Zeus, de mirada terrible, suplicáis con cestas colocadas (como ofrendas), y junto al yunque, con un pesado martillo”

Ergane parece que es mencionada en un calendario de finales del siglo V y se encuentra en una inscripción de la primera mitad del siglo IV como “Atenea Ergane Polias”11, lo que indica su cercanía a la diosa acropolitana; ambas recibirían culto en la acrópolis, quizás, al menos en origen para Ergane, en el templo de Atenea Polias12. En una de las inscripciones helenísticas que mencionan las Calqueas parece que se alude a Atenea Polias, lo que confirmaría la relación de la diosa con este epíteto con la fiesta, señalada por Deubner13. Aunque varios autores suponen que el lugar principal para celebrar las Calqueas sería el templo común de Atenea y Hefesto del ágora14, el hecho de que se venere en ella a 9 

Ver notas 11 y 12. “Ergane” está restaurado en una inscripción que hace referencia a las Calqueas en época helenística: ver n. 6 y 22. El epíteto puede hacer referencia además a la actividad del tejido, en este caso del peplos de la diosa que comenzaba, según una tradición (ver Suda y Eustacio en nota 27), en las Calqueas. Ergane se asocia en una inscripción a las Panateneas, ocasión en la que se ofrendaba ese peplos: cf. n. 45. 10  Este término στατοῖς resulta ciertamente enigmático: Delcourt 1957, p. 195. Para otras ocurrencias cf. LSJ, s. v. “στατός”. Bérard 1976, p. 111-113, lo interpreta como inmóvil (sin ser sacudido como era habitual para este objeto: cf. n. 54). Cf. Parker 2006, p. 465, n. 28. 11  Calendario: Lambert 2002, p. 374-375. Atenea Ergane Polias: IG II2 4318. Para Atenea Ergane: Hurwitt 1999, p. 16; Ridgway 1992, p. 137-139. 12  Di Vita propone un lugar de culto separado del de Polias de Atenea Ergane (un témenos) en la acrópolis desde finales del s. V: Di Vita 1952-1954. Contra Mikalson 1998, p. 110, n. 15. La idea de un lugar de culto separado del de Polias dedicado a Ergane en la acrópolis surgió de Stevens 1940, p. 56-57 quien sugirió un témenos ampliado en época romana al noroeste del Partenón (cf. Hurwitt 1999, p. 355, 636), al que quizás alude Pausanias (I, 24, 3), que podría referirse a un lugar de culto de época romana en una pasaje que en cualquier caso está corrupto. 13  Inscripción de Calqueas: IG II2 930.3 (principios del s. II a.C.). Deubner 1932, p. 35-36. Ergane venerada en las Calqueas también en Simon 1983, p. 38. 14  Parker 2006, p. 464; este autor señala el interés de Fanodemo, del que se conserva una noticia sobre la fiesta (FGrHist 365 F 3 = Harp., s. v. Χαλκεῖα). Para el templo del ágora ver nota 90. DHA, 41/2, 2015

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la diosa con el epíteto de Ergane que aparece ligado al de Polias, hace pensar en la acrópolis al menos como el lugar originario del culto. Allí se desplazarían los artesanos a entregar sus ofrendas a Atenea en una procesión, como puede desprenderse del fragmento de Sófocles; esta pompe también se representa en un vaso hallado en la acrópolis que puede hacer referencia a la fiesta como veremos después. El destino acropolitano de la procesión de artesanos encaja con el hecho de que las Calqueas sean probablemente anteriores al siglo V, momento de construcción del templo de Hefesto de la colina del ágora, siendo por tanto imposible que en el siglo VI la fiesta estuviera asociada a este lugar de culto del dios en el ágora, todavía inexistente. Al fin y al cabo, tanto Atenea Polias como el propio Hefesto eran venerados en el mismo templo en la acrópolis.15 El culto a Atenea Ergane, según varios autores, se habría inaugurado en el siglo VI con los tiranos16. Ese es también el momento más adecuado para situar por primera vez la veneración a Hefesto en la acrópolis o para realzar al dios en conexión con el desarrollo del mito de Erictonio, en fechas en las que comienzan a aparecer las primeras representaciones de artesanos en sus talleres17 y se tienen documentadas también las primeras ofrendas de este colectivo a la diosa en la acrópolis18. El fragmento de Sófocles menciona un λίκνον19, cesta en la que se separa el trigo de la avena con un fuerte contenido simbólico y religioso vinculado en diversos contextos al “niño divino” recién nacido, especialmente Dioniso, como señaló en su día Jane Harrison20. Volveremos luego sobre ello. Tanto del fragmento de Sófocles como del testimonio de un vaso con un λίκνον hallado en la acrópolis21 se desprende la existencia de una procesión al lugar de culto de Atenea Ergane/Polias, es decir a la acrópolis. La antigüedad de este acto podría remontarse, como el culto de Ergane y el inicio de las ofrendas de artesanos en la acrópolis, al siglo VI. 15 

Paus., Ι, 26, 6: Hefesto en una de las capillas del Erecteon que remplaza al “viejo templo” de Atenea Polias; para las distintas teorías sobre la construcción del viejo templo, puede verse, con bibliografía. Hurwitt 1999, p. 109 s. 16  Angiolillo 1997, p. 70 y p. 113; Viviers 1992, p. 55 s.: supone que la Atenea hecha por Endoios era una Atenea Ergane. 17  Beazley 1946, p. 6 s.; Ziomecki 1975, p. 16-17; Angiolillo 1997, p. 105, fig. 50-1 (escenas que se hacen más frecuentes a principios del s. V). 18  Beazley 1946, p. 21; Raubitschek 1949, p. 465 ; Webster 1972, p. 4 s.; Guarducci 1980, p. 88-89; Thompson 1984, p. 9; Williams 1995, p. 147 s. 19  En torno al λῖκνον gira el artículo de Bérard 1976. 20  Harrison 1903; Harrison 1894. 21  Ver nota 59 más abajo (vaso del 460 a.C., que mostraría la procesión de artesanos a la acrópolis). DHA, 41/2, 2015

De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto23

Por otra parte, de una de las inscripciones de época helenística22 puede inferirse asimismo, al menos en ese periodo, una ceremonia de Παννυχίς, con portadores de antorchas, que tendría lugar, como otras ceremonias nocturnas paralelas, también en la acrópolis23. La fiesta estaría dedicada a Atenea y a Hefesto, pues la mención de Fanodemo de “no a Atenea sino a Hefesto” se ha interpretado como “no (sólo) a Atenea, sino (también) a Hefesto”24. La presencia de Hefesto está corroborada por otros testimonios, como Pólux25 que atribuye la fiesta sólo al dios. Las dos divinidades tienen, por otra parte, culto en la acrópolis, como señalábamos más arriba, en el santuario conjunto de Atenea Polias y (Poseidón/)Erecteo26. Nos vamos a centrar, sin embargo, en la información proporcionada por los léxicos que recogen, como decimos, testimonios anteriores. En la Suda27 destaca una noticia que desde nuestro punto de vista es relevante. El texto señala que las Calqueas son una ἑορτὴ  ἀρχαία καὶ δημώδης28 πάλαι, ὕστερον δὲ ὑπὸ μόνων ἤγετο τῶν τεχνιτῶν, ὅτι ὁ Ἥφαιστος ἐν τῇ Ἀττικῇ χαλκὸν εἰργάσατο. “Las Calqueas son una antigua fiesta celebrada en otro tiempo por (todo) el pueblo; pero después sólo fue celebrada por los artesanos, puesto que Hefesto en el Ática trabajó el bronce”. El léxico no aclara sobre las fechas de este cambio, cuestión sobre la que volveremos. Εl término δημώδης posiblemente puede traducirse “por todo el pueblo” más 22 

Meritt 1963, p. 23, lin. 9-10 (del 118 a.C.) = Agora XV [n. 6], 253, lin. 9 y 10; ver más arriba nota 6. Aunque en la inscripción tanto el nombre de la fiesta (Calqueas) como el de la diosa (Atenea Ergane) están restaurados. 23  Παννυχίς en las Arreforias en relación precisamente con las Cecrópides, representadas por las arréforas que participan también de las Calqueas: SEG XXXIII, 115, l. 31; Dontas 1983, p. 56-57, cree que hace referencia a la ceremonia de παννυχίς de las Panateneas, como Robertson 1992, p. 108 s.; ver, sin embargo, en las Arreforias: Denis 2009, p. 96. Παννυχίς también de Panateneas: Eur., Heracl., 777 s.; Eur., Erecteo, fg. 351 Collard-Cropp-Lee; Hom., Il., VI, 301; Parke 1977, p. 49; Brulé 1991, p. 28; Lefkowitz 1996, p. 79; Parker 2006, p. 257. Denis 2009, p. 137. 24   Fanodemo, FGrHist 365 F 3. Mansfield 1985, p. 328, n. 71; Parker 2006, p. 464. 25  Pólux, VII, 105. Cf. supra nota 7. 26  Ver nota 15. Para otros lugares de culto de Hefesto en el Ática: Eur., fg. 925 Nauck; Nonn., D., 27.317 s.; Brommer 1978, p. 158-9 (en Maratón); en la Academia: Apolodoro, FGrHist 244 F 147 (Sch. in Soph., OC, 56); Robertson 1996, p. 64. En Kolonos agoraios: Paus., I, 14, 6 ; Strabon, IX, 1, 17 (396). Para el Cerámico como lugar de artesanos desde la Edad de Hierro: Papadopoulos 2003. Para el santuario de Atenea Polias y las teorías sobre las sucesivas construcciones de templos de la diosa en la acrópolis ver Hurwit 1999 en nota 15. 27  Suda χ 35; Etym. Magn., 805.43-7 (Eustath., ad. Hom., Il., II, 552). 28  Δημοτελὴς (pagadas por el estado) en Eustacio: ver nota anterior. DHA, 41/2, 2015

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que “públicamente”, no sólo porque se infiere de lo que sigue, es decir de que después sólo los artesanos participaban en ella, sino porque en las inscripciones de época helenística de los prítanos se ve claramente la dimensión pública de la fiesta que, sin duda, perduró. Además, en un testimonio anterior también del mismo léxico (Suda χ 34) se señala que uno de los nombres que se daba al a fiesta era el de Πάνδημον y se explica en los mismos términos que el pasaje citado, señalando que el nombre deriva de que “todos la celebraban” (διὰ τὸ ὑπὸ πάντων ἄγεσθαι). No sabemos de dónde procede esta información pero si es correcta29 – y no hay motivos para pensar que sea una invención – sería provechoso poder situarla en un contexto histórico, que es lo que vamos a tratar de hacer a continuación. Alfonso Mele30 defendió en un artículo que la fiesta, en efecto, era celebraba por todo el pueblo desde su origen, que sitúa en época geométrica, dada la importancia en Atenas de una escuela de broncistas en esos momentos31. No es impensable sin duda una fiesta de broncistas en Atenas antigua y no podemos tampoco descartar el culto a Hefesto en fechas tan temprana como supone Erika Simon, que lo sitúa en la acrópolis; a pesar de ello parece más factible la inauguración de la celebración, o al menos su revitalización, en el siglo VI, a partir de los contactos de Atenas con la isla de Lemnos desde el 600 y sobre todo de las transformaciones sociopolíticas del siglo VI que afectan a los artesanos. Sea como fuere, lo que no puede aceptarse es la idea del inicio de la celebración artesanal por excelencia por parte de todo el pueblo en época geométrica y alto arcaica, en momentos en los que el pueblo no tiene apenas papel en el concierto político de la ciudad – aunque existiera teóricamente una asamblea –, y menos aún los artesanos, en una polis de orientación fuertemente aristocrática que emana, en los siglos VIII y VII, del sinecismo32. Por tanto, existiera o no una fiesta de broncistas en época geométrica, las Calqueas celebradas “por todo el pueblo” no parecen haberse inaugurado como tal, es decir como celebración de todos, hasta más tarde. Por otra parte los léxicos hablan de un cambio de la fiesta en el sentido de pasar de ser celebrada por todo el pueblo, a serlo sólo por los artesanos, especialmente broncistas como se desprende de otro pasaje de la Suda, que toma de Apolonio Acarneo, lo que 29 

Aparece también en el léxico Etymologicum Magnum y en el comentario de Eustacio a la Ilíada: nota 27. Mele 1981. 31  Mele 1981 p. 16-17. Escuela de broncistas: Snodgrass 1971, p. 358. Bronces en la acrópolis de este periodo geométrico (s. VIII): Coldstream 2003 [1977], p. 127-128; Holtzmann 2003, p. 37 s. 32  Quizás la alusión en Homero al δῆμος de Erecteo (Hom., Il., II, 547) podría ser una referencia a la asamblea; cf. Ruzé 1997, p. 71-72; Valdés 2012, p. 160-162, p. 229 (posible existencia de una asamblea con poco o nulo papel político). Para los artesanos en época geométrica y arcaica: Papadopoulos 2003; Monaco 2000. 30 

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lleva a pensar que en época helenístico/romana se celebraba principalmente por parte de artesanos broncistas33. En otro trabajo señalábamos que el momento más adecuado históricamente para una celebración de artesanos festejada por “todo el pueblo”, es el siglo VI a.C.34, idea en la que ahondaremos ahora. Sin embargo, en lo que vamos a fijarnos también específicamente es en el momento en el que podría encajar que la fiesta se convirtiera en algo “gremial”, sólo de los artesanos, sin perder, sin embargo, su carácter público. Desde nuestro punto de vista, esta situación podría haber coincidido con el final del siglo V, momento en el que aumenta el número de esclavos en los talleres artesanales35, o con el siglo IV, fechas en las que los artesanos son “denostados” por el pensamiento oligárquico y se percibe un mayor desprecio hacia el “trabajo manual”36, a pesar del papel tan importante que desempeñan y de la existencia de una relevante especialización horizontal37. La fecha de finales del siglo V, durante la guerra del Peloponeso, es además un momento importante para integrar o reestructurar otra fiesta de Hefesto, las Hefestias, cuya inauguración o remodelación, en la que la figura de Hefesto se salvaguarda para todos los ciudadanos, pudo hacer posible, junto con el ambiente social de finales del siglo V y del siglo IV, el “repliegue” de las Calqueas y, junto a ello, la marginación del papel sociopolítico de los artesanos en la ciudad38. La mención, como una de las designaciones de las Calqueas, del término de Πάνδημον, puede apuntar al siglo VI, en concreto a las reformas de Solón, quien introdujo 33 

Suda (χ 36) y Harpocración (s. v. “Chalkeia”; Et. Gen. p. 306 Miller) señalan que es χειρώναξι κοινή, μάλιστα δὲ χαλκεῦσιν, citando a Apolonio de Acarnas, exegeta de los Eumólpidas que escribió sobre las fiestas atenienses. Con ello tenemos el testimonio, por otra parte, de que la celebración de artesanos, sobre todo broncistas, se daba en época helenístico-romana; Apolonio Acarneo, FGrHist 365 F 3. Para la fecha ver nota 7. 34  Valdés 2008a, p. 89-103. 35  Himmelmann 1980, p. 139; Ziomecki 1975, p. 19. 36  En Jenofonte por ejemplo: Jenofonte, Memοrabilia, IV, 2, 22; I, 5, 6; Económico, IV, 2-3; cf. Azoulay 2004, p. 178-179; Descat 2004, p. 361. Desprecio en Aristóteles al trabajo manual y artesanal: Lévy 1979, p. 41 s. Burford 1972, p. 29 s.; Mossé 1962, p. 163-165. Plácido 1989, p. 65 s.; Ste Croix 1981, p. 182-185. Ver también Gill Vickers 1996, p. 95 s. 37  Harris 2002. Aunque parece que en el s. IV los salarios de oficios especializados suben los de la mayoría de obreros no especializados descienden con respecto al s. IV: Loomis 1998, p. 111-114, 120, 240. 38  No hay que olvidar la propuesta de Formisio de excluir de la ciudadanía, después de la restauración democrática, a todos los sin tierra (unos 5 000) que serían en su mayoría artesanos, propuesta que no salió adelante: Lisias, XXXIV (Sobre la abolición en Atenas de la constitución de los antepasados), argumento, según Dionisio de Halicarnaso: Dion. Hal., Lys., 32-33. DHA, 41/2, 2015

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o realzó el culto de Afrodita Πάνδημος39, al mismo tiempo que reunió, según sus propias palabras, a “todo el pueblo”, congregándolo para un juramento que sancionaba tanto su liberación como su participación en las instituciones de la ciudad, la asamblea y/o Helia40. Por otra parte fue Solón el primero que abrió la ciudadanía a los artesanos en Atenas (sin duda antes estarían excluidos de ella), fomentando el asentamiento de éstos en el Ática con el premio de la pertenencia ciudadana41. Según el fragmento de Sófocles el χειρῶναξ λεώς rinde culto a la diosa Ergane, se supone que en la fiesta de las Calqueas. En Atenas es frecuente, desde Solón, la alusión al pueblo, con la expresión “pueblo campesino” y “pueblo artesano”42 y fue él quien introdujo, parece, en el calendario los sacrificios al héroe Λεώς (la personificación del pueblo) asociado en el mito de Teseo, que congrega al pueblo, como Solón, haciendo las funciones de heraldo43. Por otra parte el contacto con Lemnos44 se iniciaría hacia el 600 poco antes de las reformas de Solón y aunque el culto de Hefesto puede ser anterior en la ciudad, sin duda se revitalizó en esos momentos si es que no se integró por primera vez en ella. La fundación de las Calqueas pudo o no darse en la época de Solón – quien estableció, reorganizándolo, el calendario de fiestas –, pero en cualquier caso sí parece el momento más adecuado para pensar en una fiesta de artesanos celebrada “por todo el pueblo”. Por último hay que tener en cuenta que las Calqueas estaban estrechamente relacionadas con las Panateneas, no sólo por ser denominadas, en ambos casos, de forma igual “Ateneas”, según el mismo léxico de la Suda (χ 34) para las Calqueas (sin duda una equivocación, deliberadamente ambigua, en el caso de esta fiesta, quizás derivada 39 

Nicandro de Colofón (FGrHist 272 F 9) y Apolodoro de Atenas (FGrHist 244 F 113) en Harpocración, s. v. “Πάνδημος Ἀφροδίτη”; ver también: Ath., XIII, 569d. 40  Sol., Fg. 36 West, lin. 1-2. Hdt., I, 29, 2; evocado también probablemente en la leyenda de Ardeto: Suda, s. v. “Ἀρδήττης”; Harp., s. v. “Ἀρδηττός”. Anecd. Gr. Bekker, I, 183, 4; 207, 2. Cf. Valdés 1999. 41   Plu., Sol., XXII; Plu., Sol., XIV, 4. Cf. Valdés 2005b. 42  Una primera alusión a artesanos y campesinos junto a los Eupátridas como activos en la vida política de Atenas se encuentra en Aristóteles (Ath., XIII, 2) en relación con el episodio de Damasías. Ver Figueira 1984. Esta distribución del pueblo se encuentra también en la Vida de Teseo de Plutarco (cap. XXV), en relación con la llamada del heraldo (δεῦρ᾿ ἴτε πάντες λεῴ) y la inclusión del pueblo campesino y artesano (mencionando también otros colectivos como los comerciantes) se repite en la Paz de Aristófanes: Ar., Paz, 296-298; 922. Ver con más fuentes y bibliografía: Valdés 2004. 43   Thes., XIII, 2-4; Filócoro, FGrHist 328 F 108. Sacrificio en los axones de Solón: Ruschenbusch 1966, fg. 83 (Steph., Byz., s. v. “Ἁγνοῦς”). 44  Milcíades conquista Lemnos (Hdt., VI, 140) y la entrega a los atenienses (Hdt., VI, 136, 2) en época de la tiranía, aunque los primeros contactos pueden remontarse probablemente al inicio de la colonización ateniense hacia el 600 en la zona del Sigeo (ver nota 1); para ésta: Isaac 1986. DHA, 41/2, 2015

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de la importancia de la diosa Polias en ellas), y por estar dedicadas, ambas, a Atenea acropolitana45, sino porque, por la información del léxico citado (Suda χ 35), en las Calqueas se iniciaba la costura del πέπλος de la diosa por parte de las sacerdotisas y de las arréforas46 que se ofrendaba en las Panateneas. No podemos perder de vista que las Panateneas experimentaron una transformación crucial en el siglo VI, poco después de Solón, con la inauguración de la celebración pentetérica; en cualquier caso, ya antes la fiesta había sido, según las fuentes, objeto de atención por parte del legislador47. De este modo varios de los “rasgos” que definen la fiesta pueden enmarcarse en el contexto del siglo VI. La relación de la fiesta con las Panatenenas podría derivar no sólo de la elaboración del πέπλος (siendo Atenea la patrona del tejido y de la artesanía) sino de la presencia en sí de las arréforas ligadas al mito de las Cecrópides y por tanto al héroe Erecteo/Erictonio, que parece que fue objeto asimismo de atención y de cambios en el siglo VI. Como hemos argumentado en otro lugar en ese periodo surge probablemente el nuevo nombre del héroe “Erictonio” (frente al Erecteo del pasaje homérico referido a la acrópolis: Hom., Il., II, 547 s.), como modo de sancionar un cambio importante en el mito, la introducción de un padre, Hefesto, que no es mencionado en los poemas homéricos48. Erictonio, era en el mito, el fundador de las Panateneas49 remodeladas en el siglo VI y en la que para algunos se celebraba el nacimiento de la diosa Atenea de la cabeza de Zeus, con la ayuda de Hefesto, imagen muy popular en la iconografía de la diosa en ese siglo50. Para 45 

Polias y Ergane, que aparecen en una inscripción juntas de inicios del s. IV: Ver nota 11. Mikalson 1998, p. 110, n. 1; este autor llama la atención sobre la inscripción del s. IV de Atenea Ergane en relación con las Panateneas: IG II2 4338. 46  También en Eustacio (ver nota 27). Para el peplos de las Panteneas: Mansfield 1985, quien argumenta la existencia de dos peplos, uno anual y otro cuadrienal. Shear 2001, p. 173, quien postula la ofrenda anual como innovación helenística. Partidarios de la elaboración anual: Brulé 1987, p. 99 s.; Brulé 1991, p. 33-34; Barber 1992. La cuestión que se debate es si el peplos era ofrecido a la diosa anualmente y no sólo en las Panateneas cuadrienales antes del s. II a.C. cf. Denis 2009, p. 26-28. Cf. Donnay 1997, p. 188: referencia quizás en un fragmento de Hécale en Calímaco: Fg. 520 Pf. 47  En el 566/5 a.C. Cf. Ferécides, FGrHist 3 F 2 (Marcellin., Vit. Thuc., 2-4). Eusebius, Hieronymi Chronicon, s. v. “Olympiad”, 53.3 (Helm, p. 102b). Shear 2001, p. 507 s. La actuación de Solón en las Panateneas es señalada por Diógenes Laercio (I, 57) quien afirma que Solón reguló la recitación de los poemas homéricos en las Panateneas. 48  Desarrollo de este argumento en Valdés 2008a, p. 105 s. 49  Erictonio, “hijo de Hefesto” es el fundador de las Panateneas: Harp., s. v. “Παναθήναια” (Helánico, FGrHist 323a F 2; Androción, FGrHist 324 F 2). 50   Calístenes, FGrHist 124 F 52. Shapiro 1990, p. 129. Para este tema iconográfico ver especialmente: Brommer 1961; Schefold 1992, p. 7 s. Para Hefesto en las escenas del nacimiento de Atenea en los vasos áticos: Hermary, Jacquemin 1988, nos 188-202; Shapiro 1995, p. 13, fig. 14c-d. DHA, 41/2, 2015

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otros, sin embargo, las Panateneas conmemoraban la victoria de Atenea sobre los gigantes, tema representado en el πέπλος; la diosa habría sido ayudada en el mito por Erictonio51. Sea como fuere el vínculo entre ambas fiestas no reside posiblemente sólo en el πέπλος sino precisamente en el héroe Erictonio; este era, desde el siglo VI, vástago común de ambos dioses, pues había sido engendrado por Hefesto y la Tierra pero criado por Atenea; tanto Atenea como Hefesto eran venerados en las Calqueas. La presencia de las arréforas, encargadas de iniciar la costura, es un indicio de la presencia de Erictonio, pero también lo es el λίκνον que menciona Sófocles en relación probable con la fiesta. Ese λίκνον no es sólo un objeto asociado con las ofrendas, en este caso artesanales – que por cierto se encuentran por primera vez desde mediados del siglo VI52 –, como supone Bérard53, pues podrían haber sido otro u otros los objetos artesanales utilizados como símbolos representativos de la actividad de los demiourgoi; el λῖκνον tiene, además, posiblemente un significado más profundo, religioso, relacionado con el nacimiento del “niño divino”54, en este caso con el héroe Erictonio. Podríamos conjeturar y lanzar la idea de que las Calqueas se constituyen en el “momento” ritual del engendramiento de Erictonio, después de la persecución de la diosa por Hefesto, mito que encontramos por primera vez, precisamente, en fuentes del siglo VI55. El λίκνον podría hacer alusión al futuro nacimiento del infante divino, que es depositado 51 

Sch. Aelius Asistid., XIII, 189, 4. Ps-Eratost., Cat., 13; Kron 1997 (ABV, 435, 1). Ayudada también por Heracles, en la iconografía del s. VI: Valdés 2008a, p. 138 s. 52  Cf. nota 18. 53  Bérard 1976, quien rechaza también, acertadamente, la conexión con la fertilidad de la tierra per se como propone Harrison 1894, 1903 (ver nota 20). 54  Ver los trabajos de Harrison 1894, 1903. Para el λίκνον en relación con el “niño divino” recién nacido: Dietrich 1958. Λικνίτης, “el que está en la cuna” en relación con Dioniso: Otto 1997 [1933], p. 65; Hsch., s. v. “Λικνίτης· ἐπίθετον Διονύσου· ἀπὸ τῶν λίκνων, ἐν οἷς τὰ παιδία κοιμῶντα”. Relación del λῖκνον con Ilitía, diosa del nacimiento y utilización como “cuna”: Lupu 2009, p. 309. Hermes y Zeus recién nacidos fueron depositados también en un λίκνον: Calímaco, Himno a Zeus, 48; Himno homérico a Hermes, 150. Λῖκνον en los rituales órficos en época clásica y helenística: Jiménez 2002, p. 264-269. Λίκνον propio de Dioniso y de Deméter: cf., Denis 2009, p. 256-268; Brumfield 1997, esp. p. 148. Ya relacionó este objeto con el niño Erecteo : Mommsen 1968 [1864], p. 313-315. 55  En el trono de Amiclas: Paus., III, 18, 13. Poema Danaide: Harp., s. v. “αὐτόχθονες”: Bernabé 1996, p. 122 (lo fecha en el s. VI con interrogación). El mito del desposorio de Atenea y Hefesto es posiblemente más reciente: Antología Palatina, IX, 590. Luciano, Diálogo de los dioses, VIII; Higinio, Fábulas, 166, 3. Aunque Delivorrias (1997a, p. 115), supone que la relación marital de Atenea y de Hefesto pudo ser antigua y luego olvidada, tiene más coherencia postular que esta “unión” se desarrolló con posterioridad a la relación anterior del dios con Afrodita y con una de las Cárites que encontramos en la épica temprana: Hermary, Jacquemin 1988, esp. p. 629. DHA, 41/2, 2015

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en una cesta. De ahí la presencia en la fiesta también de las arréforas, que hacen el papel de las Cecrópides que reciben la cesta con el niño y que en las Arreforias llevaban una cesta (κίστη) que contendría objetos sagrados, posiblemente representaciones de serpientes (el propio Erictonio) y falos56, que se asocian, por otra parte, en la iconografía dionisíaca, con el λίκνον57. Un fragmento de Hécale de Calímaco puede hacer alusión precisamente a este mito cuando señala que Atenea “dejó (a Erictonio) durante mucho tiempo en el interior (de la cesta), rocío (vástago) de Hefesto, hasta que las Cecrópides…”58. Bérard supone que el hombre barbado con corona que lleva un λίκνον (vacío) en la mano en una representación acropolitana que asocia con las Calqueas, a partir del texto de Sófocles, es un artesano59; de ahí conjetura que el objeto que los artesanos (el “pueblo artesano” como dice Sófocles) llevan como ofrenda a la acrópolis es el λίκνον realizado por ellos como símbolo de su trabajo; sin embargo, la elección de λίκνον, dentro de los objetos fabricados por los demiourgoi, no es casual, sino que responde a un motivo religioso: se escoge por ser el lugar en el que se depositaría al niño recién nacido, habitualmente Dioniso y en este caso Erictonio. Precisamente estos momentos, en el siglo VI, se produce una relación clara en las fuentes entre ambos “niños divinos”, vinculándose con el desarrollo del mito de la autoctonía ateniense ampliada al δῆμος60. No es probablemente casual que de las Calqueas a las Panateneas pasen justo nueve 61 meses y aunque el mito no especifica ni señala el momento concreto del nacimiento de Erictonio, puede quizás pensarse en la fiesta de las Panateneas (lo que no es incompatible

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Sch. Luciano, 275.23 Rabe. Serpiente descubierta por Cecrópides: Apollod., III, 14, 6; en general se piensa que la cesta contenía representaciones de falos o serpientes: cf. Denis 2009, p. 94, n. 353 (con bibliografía). Burkert (1983 [1972], p. 151-152) cree que contenía aceite de la lámpara sagrada y lana (con la que se quita Atenea el semen de Hefesto). Las arréforas como portadoras de cesta similares a λικνοφόροι: Denis 2009, p. 157. Para los distintos tipos de cestas que podían contener al niño: Brulé 1987, p. 124 s. 57  La iconografía muestra también la relación del λίκνον con el falo, en contexto dionisíaco; así por ejemplo se ha interpretado el contenido del λῖκνον velado de un vaso del Pintor de Eretria: Tzachou-Alexandri 1997, p. 484. Falo en λίκνον también en una crátera de Apulia: Trieste S 395 (CVA Italy 43; Trieste, Civico Museo di Storia ed Arte, IV D, pl. 5.1-4), de principios del s. IV. Para otras imágenes de época helenística y romana: cf. Harrison 1903, p. 318 s. 58  260 Pf, lin. 18-21; Donnay 1997, p. 188. Brulé 1987, p. 30. 59  Bérard 1976, p. 111, pl. 26.1. Beazley 1968, 553.31 (Athens Acr. 618). Simon 1983, pl. 12.1. 60  Valdés 2008b. 61  Otros autores han señalado como significativo este plazo: Denis 2009, n. 57. Hadzisteliou-Price 1978, p. 102; Harrison 1996, p. 203. Shapiro 1995, p. 1 y 3. DHA, 41/2, 2015

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con la celebración del “nacimiento” de Atenea en ellas), en las que tiene un lugar central el héroe como fundador de las mismas62. Tiene coherencia pensar en la celebración del engendramiento de Erictonio en las Calqueas al ser una fiesta conjunta de Hefesto y de Atenea que se unen en el mito en el episodio de la persecución de la diosa por el divino artesano lo que provoca la caída de su semen a la Tierra y la procreación de Erictonio. La narración de la persecución está documentada por primera vez en fuentes del siglo VI, y aunque el vínculo entre Atenea y Hefesto es antiguo, se sitúa, en los primeros testimonios, sólo en el plano de la protección de las artes y de la artesanía63. También encaja con el siglo VI la creación de la fiesta o bien el momento en el que se la realza, junto a su patrón artesano, de modo especial y se celebra πανδήμως. En este esquema encaja por otra parte, el λίκνον, símbolo no sólo del trabajo artesano sino también del nacimiento del niño, Erictonio, imagen de la prosperidad (como la cornucopia que se asocia en la iconografía también con Erictonio64) y de fecundidad, y futuro fundador de las Panateneas que lucha con Atenea contra los gigantes en el Ática, tema representado en el peplos cuya costura se iniciaba precisamente en las Calqueas. Desde esta perspectiva la presencia de las arréforas en la fiesta no sólo puede ponerse en relación con la costura del peplos sino también con el héroe engendrado al que sostendrán (en las Arreforias), imitando a las Cecrópides, en un cesta. Otro de los elementos de la fiesta que se conocen por una inscripción de época helenística, la ceremonia nocturna de Παννυχίς, cuadra con este esquema planteado en el que se gesta el nacimiento del niño divino cuyo cuidado se encargará, en el mito, a las Cecrópides65. Pasamos ahora al momento de cambio en las Calqueas y a la restricción de la misma. Si la fecha más adecuada para pensar en una fiesta de artesanos celebrada por 62 

 Helánico, FGrHist 323a F 2; Androción, FGrHist 324 F 2; Apollod., III, 14, 6. También como heníoco (auriga) de la diosa, ya en la Teogonía de Museo: Teog., Mus., 8 (Martínez Nieto 2000, p. 147) = Higinio, Astr., II, 13. Erictonio como heníoco en Ps-Eratos., Cat., 13, basado en un fragmento de Eurípides (Nauck, Tragicorum Graecorum Fragmenta, p. 666, fg. 925); el tema es representado ya en el s. VI: ver nota 52; ver Shear 2001, p. 46 s. 63  Sol., Fg. 13 West, lin. 49-50. Hacen juntos a Pandora en Hesíodo, Th., 571-84; Op., 59-76. Cf. Hom., Od., VI, 232-35 y XXIII, 159-61. 64  Moore 1988: Gea entrega a Atenea a Erictonio que se encuentra sobre una cornucopia. Al fondo está Hefesto montado en su carro alado. Relación del λῖκνον y de la cornucopia en Misterios de Dioniso: TaylorPerry 2003, p. 63: en un vaso del s. IV aparece un joven con una gran cornucopia en una escena en la que están presentes Dioniso y Hefesto: Hermary, Jacquemin 1988, n° 111 = ARV2 1446, 1. 65  Posibilidad de que se contara aquí la historia de Erictonio, su nacimiento milagroso: Vian 1952, p. 250251. Hadzisteliou-Prize (1978, p. 202) piensa que la παννυχίς de las arréforas tenía lugar la víspera de las Panateneas. Παννυχίς: ver nota 23. DHA, 41/2, 2015

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todos puede ser el siglo VI, momento de su integración en la ciudadanía, del inicio de ofrendas de artesanos en la acrópolis y de la representación de los mismos en la cerámica – además de coincidir con las fechas de establecimiento del culto a la diosa Ergane en la acrópolis (cercana a la Polias), con los tiranos –, podría pensarse que el momento en el que se restringe como fiesta sólo de artesanos – aunque conserve su carácter público, como testimonian las inscripciones de época helenística –, tendría que coincidir con algún periodo en el que se acentúa el desprecio al trabajo artesanal. Este momento podría haber sido a finales del siglo V, cuando aumenta considerablemente, parece, el número de esclavos en los talleres artesanales66; pudo ser también durante el siglo IV, momentos en los que se menosprecia el trabajo artesano desde posturas oligárquicas, así como también, quizás, en época helenística. No tenemos ninguna indicación concreta en los léxicos del momento de restricción que tal vez no fue automática sino que se fue generando y desarrollando paulatinamente, perdiendo las Calqueas importancia como fiesta de todo el pueblo. En cualquier caso uno de los momentos de inflexión podría haber sido el final del siglo V. En esas fechas se inaugura o se realza (en el caso de que existiera ya, como suponen algunos autores) otra fiesta de Hefesto en la ciudad: las Hefestias. Es decir, Hefesto, dios artesano, que ha entrado a formar parte del corazón “autóctono” de Atenas como padre de Erictonio y con ello, como señala Esquilo, de todos los atenienses67, no puede quedar relegado en el panteón de la ciudad, al menos no teóricamente, pero sí, en este caso, la fiesta específicamente de artesanos vinculada a él, las Calqueas, y con ello los miembros de este colectivo, ya que, por lo que puede deducirse de los léxicos, se convirtió en una fiesta principalmente gremial, aunque siguiera formando parte del calendario tradicional de la ciudad y por tanto fuera objeto de atención por parte de los magistrados de la polis, en concreto de los prítanos68. La celebración originaria de las Calqueas “por todo el pueblo” no significa que no tuvieran, en ella, desde el inicio, un peso específico los artesanos, con una procesión a la acrópolis en la que éstos tuvieran un protagonismo especial, como muestra el fragmento de Sófocles. Fue precisamente ese toque “artesanal” de la fiesta πάνδημος lo que hizo que con el repliegue, en el plano ideológico pero también político, de los artesanos, pudiera quedar restringida a este colectivo de artesanos, realzándose otra fiesta, de todos, vinculada a Hefesto, como padre de los ciudadanos, inaugurada o, más bien, reinstituidas a finales del siglo V, las Hefestias. 66 

Ver nota 35.  Euménides, 13. 68  Para las inscripciones de los prítanos en relación con la fiesta de época helenística ver nota 6. 67 

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No se conoce la fecha en el calendario de la celebración de las Hefestias, aunque Istros sitúa una procesión con antorchas en honor al dios en el contexto de las Apaturias en Pianepsión70, es decir, cerca de las Calqueas. En cualquier caso la fiesta se conoce sobre todo a partir de una inscripción del 42171, coincidente con la Paz de Nicias, en la que se mencionan las carreras de antorchas por tribus de los efebos, y los gimnasiarcos, con una organización similar a Panateneas y Prometheia, aunque su carácter pentetérico es discutido72. Quizás la celebración contaba también con concursos corales, cuestión, en cualquier caso, debatida73. Varios autores han pensado que las carreras de antorchas dedicadas al dios existían desde al menos inicios del siglo V ya que son mencionadas por Heródoto, quien las describe como populares entre los griegos y vinculadas a Hefesto, quizás pensando en Atenas (Hdt., VIII, 98, 2); estas carreras se realizarían posiblemente en relación con el altar de la Academia dedicado a Prometeo y Hefesto74, personajes que se encuentran entrelazados en la obra de Esquilo de Prometeo encadenado75, y están asociados en la Academia probablemente desde Pisístrato76. Tal vez vinculada a la posible celebración de Hefesto anterior al 421 se encontraba ya la ceremonia de alzamiento del buey (IG I3 82, 69

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 Harp., s. v. “Lampas” (Istros, FGrHist 334 F 2): los atenienses en las Apaturias sacrifican a Hefesto llevando antorchas desde el hogar, y cantan himnos en su honor dándole gracias por el regalo del fuego. Tres carreras de antorchas en Atenas: Sch. vetera Ar., Ran., 129c y 1087a; Sch. Patm. Dem., LVII, 43 (carrera de Pan reemplaza a las Panateneas). Simon (1983, p. 54) las sitúa en primavera (Muniquion) a partir del friso del calendario (Pl. 2.1) de la iglesia bizantina de Atenas de Pequeña Metropolis; otra opinión en Deubner 1932, p. 252. En Pianepsion entre Apaturias y Calqueas: Daremberg, Saglio 1969, vol. 1 1, 75. 70  Fecha exacta desconocida de Apaturias: Parker 2006, p. 458. 71   IG I3 82. Parker 2006, p. 471-2. Cf. nota 2. 72  Davies (1967, esp., p. 35-36) piensa que adquiere carácter pentetérico en el 329/8, momento en el que se añade una nueva fiesta pentetérica a las existentes (Arist., Ath., LIV, 7). Contra Parker 2006, p. 471; Parker 1996, p. 246, n. 100. En la inscripción (ver nota anterior) se menciona también una procesión y sacrificios de animales; a esto habría que añadir, quizás, competiciones corales: ver nota siguiente. 73  Así lo señala Ps. Jenofonte, Constitución de Atenas, III, 4. Defendido por Mattingly 1997, p. 353354, que ve una referencia a esto en IG I3 82, lin. 14 (μοσική) y cierta corroboración en IG II2 1138.9-11. Problemático: Parker 2006, p. 472. 74  Altar de Prometeo y Hefesto en Academia: Sch. Soph., OC, 56; ver Paus., I, 30, 2. Relieve de Prometeo y Hefesto en la Academia: Apolodoro, FGrHist 244 F 147. Actuación de los tiranos en ese lugar: Paus., I, 30, 1-2; Suda, s. v. “Τὸ Ἱππάρχου τειχίον”. Plu., Sol., I, 7. Carrera de antorchas y altar de Eros en este lugar: Sch. in Platón, Fedro, 231e. Ver Borgeaud 1989, p. 154. Lugares de culto de Hefesto en el Ática: cf. nota 26. 75  Para los problemas con la obra de fecha incierta, pero en cualquier anterior al 430: Sommerstein 2008, p. 432-434. 76  Ver nota 74. Quizás puede verse una referencia velada a las carreras de antorchas de Atenas en honor a Hefesto en Esquilo, Agamenón, 312 (obra del 458 a.C.). DHA, 41/2, 2015

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lin. 31-32) propia de los efebos, pues se encuentra escenificada en un vaso presidido por Hefesto montado en un carro con alas fechado en el 500 a.C.77 A pesar de ello, lo cierto es que, como muestra la inscripción citada, la fiesta se reorganizó78 o se engrandeció, posiblemente a imitación de las Panateneas, en el 421, con ocasión de la Paz de Nicias, quizás estableciéndose en esos momentos como celebración pentetérica, con acontecimientos especiales cada cuatro años79. Podría conjeturarse, a partir de la noticia de Istros que Harpocración incluye en su glosa sobre las carreras de antorchas (propias de las Prometheia, Panateneas y Hefestias)80, que la base sobre la que se remodelaron las Hefestias en el 421 fue la celebración en honor a Hefesto en el contexto de las Apaturias, en otoño (el mismo mes de las Calqueas), que implicaba, además, la existencia de coros, una procesión de antorchas y quizás también una lampadodromia; estas ceremonias de las Apaturias debieron de seguir celebrándose de forma informal en el contexto de las fratrías una vez que las Hefestias fueron realzadas desde la polis en el 421. Esto cuadraría con los cantos corales que algunos autores suponen para las Hefestias en honor al dios, así como con los indicios de carreras de antorchas de Hefesto antes del 421 (en el Agamenón o en Heródoto)81. Por otra parte la presencia de los κοῦροι/efebos que tenían un papel esencial en las carreras de antorchas, tiene coherencia en el contexto de la fiesta de las fratrías ligada a los adolescentes. No podemos precisar desde cuándo se encuentran estas ceremonias en honor a Hefesto en el contexto de las Apaturias, pero podría pensarse que no se introdujo su culto en esta institución pseudo-familiar82 hasta que no se impuso como padre de Erictonio en el siglo VI (quizás desde los tiranos) y por tanto como antepasado de los atenienses. Posiblemente la intromisión se produjo a finales del siglo VI o a inicios del siglo V, cuando en palabras de Esquilo, los atenienses se convierten en “hijos de Hefesto”83 y en la práctica lo celebran en la fiesta (las Apaturias) que ratifica mediante la filiación, la pertenencia ciudadana y el acceso a la ciudadanía. 77 

Parker 2006, p. 471; Van Straten 1995, p. 111-112, fig. 116 (Kylix del Museo Arqueológico de Florencia 81600). 78  Se reorganiza: Deubner 1932, p. 213. Shapiro 1995, p. 2. Simon 1983, p. 53; Ziehen (1988, p. 53 n. 27) piensa que se instituye por primera vez; lo sigue Mattingly 1997, p. 353. Posibilidad de que existiera desde antes y de que se reorganizara o se organizara a escala mayor de forma excepcional: Parker 2006, p. 471. 79  Sokolowski 1969, p. 27; Shapiro 1995, p. 3. 80  Cf. nota 69. 81  Ver más arriba en el texto y nota 76. 82  Para Apaturias: Deubner 1932, p. 232-4; Parke 1977, p. 88-92. Huxley 1966, p. 31. 83   Esquilo, Euménides, 13. DHA, 41/2, 2015

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El proponente del decreto de las Hefestias del 421 es Hipérbolo, que se encuentra en la línea política de Cleón, muerto en Anfípolis en el 422. El realce de la fiesta y de Hefesto el dios artesano estaría por tanto en consonancia o alineado con los intereses del pueblo subhoplítico, muchos de cuyos miembros eran artesanos o trabajadores manuales; sin embargo, la fiesta organizada para todos los atenienses, en concursos (carreras de antorchas) por tribus, como fiesta principal de Hefesto, pudo contribuir a hacer viable, paradójicamente, el cambio que los léxicos proponen para las Calqueas con la restricción de éstas solo a los artesanos, pues, en definitiva, las Hefestias se convertirán en la celebración principal común de Hefesto para todos los atenienses, sustituyendo en este sentido a las Calqueas, como fiesta pandemos, sin ser, además, una fiesta especificamente artesanal. Esta situación en la que las Hefestias, dedicadas al dios antepasado de todos, se sitúan en primer plano, pudo contribuir, por tanto, junto con los desarrollos propios de finales del siglo V, como el aumento de esclavos en los talleres artesanales y los cambios políticos que se van a ir percibiendo (revoluciones oligárquicas del 411 y del 404, cuestionamiento de la ciudadanía de los sin tierra con Formisio, ideología oligárquica que denigra el trabajo manual84), al relegamiento de las Calqueas como fiesta común de Hefesto, adquiriendo un carácter sobre todo gremial, celebrada sólo por artesanos (ὕστερον δὲ ὑπὸ μόνων ἤγετο τῶν τεχνιτῶν). El momento del cambio no puede precisarse; quizás se realizó de forma paulatina a partir de finales del siglo V y durante el siglo IV. No es casual que de las representaciones que existen de Hefesto en época clásica, sólo una corresponda a la Atenas del siglo IV85. El dios continúa siendo el centro de la autoctonía (e.g. Platón, Critias, 109c-d), y consecuentemente sigue siendo venerado por todos los atenienses en las Hefestias, pero tanto su fiesta artesanal como el colectivo que la sustenta, los technitai, pudieron perder relevancia como imagen “pública” de la ciudad. Los artesanos y los trabajadores manuales son desacreditados en el plano ideológico y en la opinión pública, pero pronto también, desde Antípatro, en el plano de la ciudadanía, al menos los pobres86, haciéndose efectiva la exclusión de la pertenencia cívica de este colectivo defendida por Aristóteles y por la corriente oligárquica87. En definitiva y para concluir, el dios Hefesto, cojo y tullido en los poemas homéricos, el divino artesano, se sitúa desde el siglo VI y en el siglo V en el corazón de la ideología 84  Para el pensamiento oligárquico en este tema ver nota 36. Formisio: Lisias, XXXIV (Sobre la abolición en Atenas de la constitución de los antepasados), argumento, según Dionisio de Halicarnaso: Dion. Hal., Lys., 32-33. 85  Una representación ática (Hermary, Jacquemin 1988, n° 111, p. 654: Hefesto llega a banquete con su hacha) y dos italiotas (nos 125-126). 86  Diod. Sic., XVIII, 18, 4-5; Poddighe 2002, p. 59 s. 87  Cf. nota 36.

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cívica y democrática de Atenas; con frecuencia se olvida en las representaciones áticas del dios en el siglo V su cojera, presentándose con la belleza propia de los dioses olímpicos88. Al mismo tiempo el colectivo al que representa no sólo se ha integrado en la ciudadanía89 sino que ha ido adquiriendo, en el siglo V, un peso político y militar – muchos serían thetes – importante. Su fiesta principal, las Calqueas, se (re)organizan probablemente en el siglo VI y se reafirman en el siglo V como fiesta común a todo el pueblo. A finales del siglo V, sin embargo, la situación y la percepción de los artesanos empieza a modificarse. Consecuentemente pudo cambiar también, de una forma no mecánica, la fiesta del dios artesanal, como recogen los léxicos tardíos. Coincide con ello, posiblemente no de forma consciente, la (re)inauguración de otra celebración, como fiesta principal de Hefesto, las Hefestias. El dios, que había ido adquiriendo un papel y una relevancia esenciales en la ciudad de cara al linaje de los ciudadanos, se celebra en esta fiesta nueva o remodelada en el 421, por todos los atenienses, desligada por tanto, como tal, del colectivo de los trabajadores manuales de Atenas de forma específica. Esto pudo abrir la puerta, junto con los desarrollos de finales del siglo V y del siglo IV, a que la que había sido hasta entonces la celebración central πάνδημος de Hefesto en la ciudad, ligada de forma específica a los artesanos, las Calqueas, quedara, en la retaguardia como fiesta sólo de los artesanos. El lugar de culto elegido para las celebraciones de las Hefestias habría sido el templo del dios del ágora a donde llegarían las carreras de antorchas, proyectado e iniciado probablemente en tiempos de Pericles. La (re)inauguración de la fiesta coincide, significativamente, con la realización de las estatuas para el Hefesteon entre el 421 y el 415. En el templo, en el que se veneraba a Atenea y Hefesto, se resalta, sobre todo, el mito del nacimiento de Erictonio, el ancestro de todos los atenienses90. 88 

No aparecen, por ejemplo, imágenes de Hefesto cojo o con defecto en los pies en el s. V y sí, sin embargo, en época anterior arcaica: Hermary, Jacquemin 1988, p. 628. Elvira 1998, p. 212. 89  Representados, junto con todos los desclasados que reintegra Solón, por Hefesto en la iconografía de esos años: Isler-Kerényi 2001, p. 87 s. 90   Estatuas: IG I3 472 (421 a.C.). Templo de Hefesto del ágora: Paus., I, 14, 6; Strabon, IX, 1, 17 (396). Para otras fuentes literarias: Wycherley 1957, p. 98-102. Para las esculturas cf. Harrison 1977; Delivorrias 1997b. Para las diferentes opiniones sobre la datación del templo, que posiblemente pertenece al programa de construcciones de Pericles, iniciado, según Dinsmoor, hacia el 449: Cf. Dinsmoor 1941, p. 150 s. Cf. Thompson, Wycherley 1972, p. 140-149 (construido entre 449 y el 444 a.C.) ; según estos autores el templo sería edificado sobre los restos de un santuario modesto destruido por los persas del que, sin embargo, no se tiene constancia (p. 243). Cf. Camp 2004, p. 102-104 cree que es de la década 460-450 y que su construcción fue interrumpida quizás por el inicio del programa de construcciones de la acrópolis y retomada hacia el último cuarto del s. V ; destaca la inexistencia de restos de un templo anterior. DHA, 41/2, 2015

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Leone Porciani Early Greek Colonies and Greek Cultural Identity: Megara Hyblaia and the Phaeacians Abstract: Some recent approaches to the relationship between ancient cultures in the context of the Mediterranean aim at recalibrating the notion of identity in the early stages of historical development. Archaic Greece is a case in point:a traditional view highlights the role of early Greek “colonization” (8th–7th centuries B.C.) in forging a sense of Greek identity, that would have been elicited by contacts/contrasts with the inhabitants of the places where the Greeks established their colonies. Today, new perspectives emphasize phenomena like hybridity (the emergence of new identities in colonial contexts) and peaceful interactions, so that Hellenic identity per se does not hold as a historical category any longer. This paper explores the possibility of refreshing this notion and of exploiting it in the study of archaeological evidence of the early phases of Greek town planning (Megara Hyblaia, Sicily). Keywords: Mediterranean, Greece, Archaic Age, Identity, Violence, Material Culture, Colonization, City, Urban Structure, Megara Hyblaia. Les premières colonies grecques et l’ identité culturelle grecque : Mégara Hyblaea et les Phéaciens Résumé  : De récentes études sur les relations entre les cultures anciennes dans le contexte méditerranéen tentent de réviser le rôle de la notion d’ identité aux premiers stades du développement historique. La Grèce archaïque est un cas intéressant :dans une vision traditionnelle des choses, on souligne le rôle de la première « colonisation » grecque (VIIIe-VIIe siècles av. J.-C.) dans l’ élaboration d’ un sentiment d’ identité grecque, qui serait né des contacts/ contrastes avec les habitants des lieux où les Grecs établirent leurs colonies. À l’ heure actuelle, de nouvelles perspectives mettent l’ accent sur des phénomènes tels que l’ hybridité (l’ émergence de nouvelles identités dans des contextes coloniaux) et les interactions pacifiques, de sorte que l’ identité hellénique per se ne puisse plus tenir en tant que catégorie historique. Cet article essaie DHA, 41/2, 2015

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de revisiter cette notion afin de l’ exploiter pour l’ étude des données archéologiques correspondant aux premières phases de l’ urbanisation grecque (Mégara Hyblaea, Sicile). Mots-clés  : Méditerranée, Grèce, Époque archaïque, Violence, Culture matérielle, Colonisation, Cité, Structure urbaine, Mégara Hyblaea. Miriam Valdés Guía De las Calqueas a las Hefestias: consideraciones sobre los artesanos, la ciudadanía y Hefesto Resumen: El análisis de las dos fiestas principales de Hefesto en Atenas, las Calqueas y las Hefestias, y, sobre todo, los cambios de la primera que se restringe a los artesanos según la información proporcionada por los léxicos tardíos, pueden comprenderse en relación con el papel de los artesanos y de su patrón, Hefesto, en los desarrollos de la polis de Atenas de época arcaica y clásica. Palabras clave: Artesanos, Calqueas, Fiestas de Hefesto, Ciudadanía en Atenas. Des Chalkeia aux Hephaisteia : considérations sur les artisans, la citoyenneté et Héphaïstos Résumé : L’ analyse des deux fêtes principales d’ Héphaïstos à Athènes, les Chalkeia et les Hephaisteia, et surtout, le changement de la première, qui se restreint aux artisans, selon l’ information des lexiques tardifs, peuvent se comprendre par rapport au rôle des artisans et de leur patron, Héphaïstos, dans les déroulements de la polis d’ Athènes d’ époque archaïque et classique. Mots-clés  : Artisans, Chalkeia, Hephaisteia, Héphaïstos, Citoyenneté à Athènes. From Chalkeia to Hephaisteia: Considerations on Craftsmen, Citizenship and Hephaestus Abstract:The discussion of the two main festivals of Hephaistus in Athens, the Chalkeia and the Hephaisteia, and especially, the evolution of the former, which was restricted only to craftsmen, according to information provided by late lexicons, can be understood in conjunction with the role of craftsmen and their divine patron, Hephaistus, in the development of the Archaic and Classical Athenian polis. Keywords: Craftsmen, Chalkeia, Hephaisteia, Hephaistus, Athenian Citizenship. Adou Marcel Aka L’ utilisation rhétorique de l’ argument de la non-citoyenneté de l’ adversaire durant les procès du IVe siècle à Athènes Résumé :L’ intérêt de l’ article est de montrer que la question de la citoyenneté était très importante à Athènes au point que les parties en procès l’ utilisaient comme argument pour s’ affaiblir. C’ est ainsi que pour remporter les procès ou pour se diffamer, les adversaires qui étaient des rivaux DHA, 41/2, 2015

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sur la scène politique se reprochaient de ne pas être Athénien, d’ avoir perdu les droits politiques ou d’ avoir usurpé la citoyenneté athénienne. Cette rhétorique était utilisée comme invective et comme preuve juridique dans les procès concernant ou non la citoyenneté. Mots-clés  : Citoyenneté, Athènes, IVe siècle, Rhétorique, Procès privé. The Rhetorical Use of the Argument of the Non-Citizenship of the Opponent in the Trials of the Fourth Century in Athens Abstract:The point of this article is to show that the question of citizenship was very important in Athens at the point where the parties in the trial used it as an argument to weaken each other. In order to win the trial or to defame each other, the opponents who were rivals on the political scene denigrate each other by using the argument of non citizenship. This rhetoric was used as invective and juridical proof in the trials relating or not relating to citizenship. Keywords: Citizenship, Athens, Fourth Century, Rhetoric, Private Trial. Vincent Jolivet Les affaires de Monsieur Asiaticus Résumé : Le croisement des informations transmises par les sources anciennes et par les fouilles archéologiques menées par l’ École française de Rome entre 1981 et 2005 sur le site des anciens jardins de Lucullus (Trinité-des-Monts et villa Médicis) permet de mieux comprendre la figure ambiguë du sénateur viennois Valerius Asiaticus, cos. 35 et 46. Les grands travaux auxquels fait allusion Tacite peuvent aujourd’ hui être interprétés comme un formidable instrument de conquête du trône impérial, étroitement lié à la figure d’ Auguste et placé sous la protection de Jupiter. Ils pourraient contribuer à expliquer la disgrâce de ce grand personnage, condamné au suicide volontaire en 47 apr. J.-C. Mots-clés  : Valerius Asiaticus, Claude (empereur), Messaline, Horti, Nymphée, Pincio. Mr Asiaticus’  Affairs Abstract:Understanding the ambiguous figure of Senator Viennese Valerius Asiaticus, COS. 35 and 46, can now be better achieved by cross-examining ancient texts with recent archaeological excavations. The latter were carried out by the French School of Rome between 1981 and 2005 on the site of the ancient gardens of Lucullus (Trinita’  dei Monti and Villa Medici). Interpreting Tacitus on this basis allows us to see how the major works, which he referred to, could explain Valerius Asiaticus’  will to conquer the Imperial throne, linking himself closely to the figure of Augustus and claiming the protection of Jupiter. It could help to explain the disgrace of this great character, condemned to voluntary suicide in 47 AD. Keywords: Valerius Asiaticus, Claudius (emperor), Messalina, Horti, Nymphaeum, Pincian Hill.

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Alice Borgna Scrivere Del Nemico. Pompeo Trogo e la storia dei Parti (Iust., XLI-XLII) Riassunto: Il contributo analizza alcune tra le tematiche fondamentali dei libri XLI-XLII dell’ Epitoma Historiarum Philippicarum Pompei Trogi di Giustino, la diade che Pompeo Trogo dedicava alla storia dei Parti. Tale sezione ha spesso costituito particolare oggetto di attenzione, in quanto rappresenta la sola fonte antica a fornire un’ esposizione articolata, pur nella sua brevità, dei costumi parti e a riportare la successione degli Arsacidi lungo un periodo piuttosto lungo. Essa, inoltre, è stata annoverata tra le prove del presunto antiromanesimo di Trogo, dato che contiene un’ esplicita affermazione della supremazia dei Parti sull’ Oriente e, soprattutto, un riconoscimento del loro valore militare. Dall’ analisi di vari passi, però, emerge come Trogo fondi la solidità di un impero non sulla forza in armi, bensì sulla concordia, la cui assenza porta all’ innescarsi della translatio imperii, un meccanismo messo in moto dalla imperii cupiditas, un elemento che Trogo deplora nello stesso incipit della sua opera, a dimostrazione della pervasività del tema. In questo senso, anche la disfatta di Carre viene inserita entro una cornice più ampia, all’ interno della quale essa diviene un semplice episodio sfortunato, non il terribile disastro che svela l’ inferiorità romana rispetto ai nemici e preannuncia la prossima translatio imperii da Roma ai Parti, come ci si aspetterebbe da un autore realmente ostile. Pertanto, nello scrivere queste pagine, Trogo non sarebbe stato mosso dalla volontà di esaltare il nemico: più probabile, invece, che egli desiderasse organizzare quel patrimonio di testimonianze orali che gli provenivano dalla sua famiglia, in cui ben tre membri avevano militato in Oriente in celebri campagne e i cui racconti hanno lasciato la loro eco in vari passi dell’ opera. Parole chiave: Pompeo Trogo, Giustino, Parti, Concordia, M. Atilio Regolo, Arsace, Albani, Ventidio, Pacoro, Pax Augusta. Writing about the Enemy. Pompeius Trogus and the History of the Parthians (Iust., XLI-XLII) Abstract: This paper explores the history of Parthia in the account provided in books XLIXLII of the Epitoma Historiarum Philippicarum Pompei Trogi of Justin. The content shows that Pompeius Trogus, on a closer analysis, was not so averse to Rome as previously thought. On the other hand, by choosing to deal with an insidious subject such as the history of the enemies, he seems to be more interested in offering his readers pieces of information that, in all likelihood, were not available elsewhere. He was also interested in arranging the oral sources that he possibly collected from some members of his family, which played an important role in his account, since at least three of his relatives had held important military offices in the Roman army during the most famous eastern campaigns. I will also analyze one of the principal indications of this presumed hostility, the beginning of book XLI, where we read not only that Roman and Parthians share the supremacy of the world, but even praise of the military skills of the Parthians, whose abilities are remembered along with the three defeats suffered by the Romans. I will show how these passages cannot be automatically judged as a demonstration of hostility, because it is clear, from many other parts of the work, that for Pompeius Trogus the duration of an empire does not depend on military strength, but on the DHA, 41/2, 2015

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pacification and harmony (concordia) both domestic and international. This conception is not so far from the pax Augusta, which was central to contemporary propaganda. Keywords: Pompeius Trogus, Justin, Concordia, M. Atilius Regulus, Arsaces, Albanians, Ventidius, Pacorus, Pax Augusta. Walid Ben Akacha Statut juridique, urbanisation et urbanisme à Sufetula sous le Haut-Empire Résumé  : Dans cet article, nous nous proposons d’ étudier la dynamique des relations établies au cours du Haut-Empire entre la promotion juridique (ou les bienfaits impériaux), le développement urbain et les mutations de l’ urbanitas dans la cité africaine de Sufetula. Bien que le site n’ ait pas encore été totalement fouillé, la démarche adoptée permettrait d’ évaluer les incidences des mutations juridiques sur le déplacement des lieux de l’ intérêt ou de rassemblement populaire du forum vers de nouvelles places périphériques, c’ est-à-dire les faubourgs sud-est et nord-ouest, désormais dominés, à l’ issue de ce processus, par les thermes et les monuments de spectacle. Mots-clés  : Proconsulaire, Haute Steppe, Sufetula, Promotion juridique, Urbanisation, Urbanisme, Architecture, Forum, Centre de convergence, Activités collectives. Juridical Status, Urbanisation and Urbanism in Sufetula during the High Empire Abstract:In this article, we intend to study the dynamic of the relationships established between juridical promotion (or imperial benefits), urban development and the transformations of the urbanitas in the African city of Sufetula during the High Roman Empire. Even if the site has not yet been fully excavated, the approach adopted would assess the impacts of the juridical mutations on the displacement of the centers of interest or popular gathering from the forum to new peripheral places, indeed the southeast and northwest suburbs, which are dominated at the end of this process by thermal baths and spectacle edifices. Keywords: Proconsularis, High Steppe, Sufetula, Juridical Promotion, Urbanisation, Urbanism, Architecture, Forum, Center of Convergence, Collective Activities. Carla Rubiera Cancelas Esclavitud femenina en la Roma antigua. Entre la reproducción biológica y la maternidad Resumen: La investigación de la esclavitud femenina en la Roma antigua tradicionalmente ligó a las esclavas con la reproducción biológica. Sin embargo, en raras ocasiones los estudios se centraron en ellas. Precisamente, al hacerlo, surgen conceptos como animalización, violencia física y psicológica, vientres gestantes, pero también maternidad; aspecto este último que nos conducirá a reflexionar sobre resistencia. Todos estos elementos se conjugan en este trabajo planteándose una

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visión amplia sobre el significado de la utilización de estas mujeres como procreadoras dentro de la esclavitud. Palabras clave: Esclavitud femenina, Roma antigua, Reproducción biológica, Vientres gestantes, Maternidad. L’ esclavage féminin dans la Rome antique. Entre reproduction biologique et maternité Resumé : La recherche sur l’ esclavage féminin dans la Rome Antique associe traditionnellement les femmes esclaves à la reproduction biologique. Cependant rares sont les études qui se sont penchées attentivement sur ce processus en se focalisant sur les esclaves femmes. C’ est précisément au cours de ces analyses que surgissent des concepts tels qu’ animalisation, violence physique et psychologique, ventres gestants, mais aussi maternité. Ainsi, il se dégage une vision plus large de la signification de l’ utilisation de ces femmes en tant que reproductrices du système esclavagiste. Mots-clés: Esclavage féminin, Rome antique, Reproduction biologique, Ventres gestants, Maternité. Female Slavery in Ancient Rome: between Biological Reproduction and Motherhood Abstract:Research on female slavery in ancient Rome has traditionally been linked to biological reproduction. However, studies rarely stopped to analyze this fact carefully focusing on female slaves. Indeed such an approach uncovers concepts such as animalization, physical and psychological violence, vientres gestantes, as well as motherhood. It provides a broader picture of the utilization of these women with a view to perpetuating the slavery system. Keywords: Female Slavery, Ancient Rome, Biological Reproduction, Wombs for reproduction, Motherhood.

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