Caméra Thermique Lynn.pdf

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LUNDI 8 MAI 2017

INNOVATION

Une caméra thermique à usage médical Cette caméra coûte 7.000 euros et est capable de déceler le cancer du sein chez les femmes a thermographie médicale est un terme qui ne vous dit peut-être rien. Et pourtant ce pourrait être l’avenir dans le domaine médical. C’est en tout cas le rêve du belge Philippe Sterkendries qui a l’ambition de voir les médecins utilisés sa caméra thermique capable de déceler de nombreux symptômes et maladie comme notamment le cancer du sein chez les femmes.

L

Vous vous êtes déjà demandé ce qu’il se passe réellement dans votre corps lorsque vous suivez un traitement médical ? C’est désormais possible avec la thermographie médicale. À l’aide d’une simple caméra thermique, il est possible de déceler plusieurs symptômes avec une rapidité déconcertante. Utilisée dans plusieurs domaines comme l’électronique pour tester la résistance des batteries ou encore dans le milieu industriel pour repérer notamment les fuites de pétrole, cette caméra peut aussi servir dans le domaine médical. Elle est déjà utilisée dans ce milieu dans des pays comme les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Suisse ou encore le Portugal et devrait se développer en Belgique dans les années à venir. C’est en tout cas la folle idée qu’a eu Philippe Sterkendries. À l’origine, ce belge utilisait cette caméra pour les maisons, puis il a décidé de se tourner vers les vétérinaires. Mais grâce aux nombreuses capacités de la caméra thermique, il a voulu se tourner vers la médecine. « Au

Par ailleurs

«« On peut déceler les symptômes du cancer du sein avec une simple photographie thermique. »

Une acupunctrice bruxelloise l’utilise déjà

Philippe Sterkendries

En rencontrant par hasard Lynn Wei, Philippe Sterkendries a pu nouer un lien professionnel avec cette acupunctrice chinoise basée au 391 Avenue Louise. Désormais, elle utilise la caméra thermique pour faire un suivi de ses patients. « A l’aide de cette

Devoir expliquer ce que fait cette caméra aux médecins, ce fut compliqué », explique Philippe Sterkendries. SUIVI DES PATIENTS Pourtant ce belge en est convaincu, cette petite caméra pourrait être une innovation intéressante notamment pour ce qui est des mammographies. « Aujourd’hui, on sait que le can-

cer du sein chez les femmes est à prendre au sérieux. C’est toujours difficile pour une femme d’aller voir un médecin pour ça. Et bien grâce à cette caméra, on peut déceler les symptômes avec une simple photographie thermique. Après avoir pris la photo, on l’a traite sur un logiciel spécialisé et en quelques minutes un médecin est capable de voir si tout va bien ou pas. C’est notamment utile pour les femmes qui sont assez pudiques puisque la caméra peut fonctionner dans une pièce plus sombre et avec début, on m’a pris pour un fou. une faible luminosité », pour-

Philippe réalise une démonstration de sa caméra thermique. © J.T.

suit-il. Toutefois, cette pratique ne représente pas un bilan médical mais plutôt un suivi des patients. Grâce aux photographies on peut voir les biens faits d’un traitement avec son avancement à l’aide de photos « avant/après » traitement. Cette caméra simple d’utilisation a un coût dérisoire pour ce qu’elle est capable de faire avec environ 7.000 euros à débourser et une formation d’environ 1 à 3 mois nécessaire pour la prise en main pour ce qui pourrait être l’avenir de la médecine en Belgique. FLAVIEN CLEMENT

caméra on est capable de montrer au patient les biens faits de l’acupuncture », explique Lynn Wei. « C’est important puisqu’avec la caméra on peut prendre plusieurs photos durant une séance d’une heure et montrer au patient les changements que son corps a pu avoir », poursuit-elle. Les photos thermiques prisent en quelques minutes permettent de voir que la séance d’acupuncture a bien fonctionné. En plus de Lynn Wei, Philippe Sterkendries a fait tester sa caméra pendant 9 mois au service dermatologie de l’ULB Erasme sous les ordres du professeure Véronique Del Marmol. « Elle est très satisfaite des tests effectués dans le domaine de la dermatologie et pourrait me permettre d’avoir une validation clinique qui serait le début de l’utilisation de la caméra thermique en Belgique », espère Philippe Sterkendries. -

Un exemple. © D.R.

MOBILITÉ

Découverte des coulisses du chantier du Miroir Ce dimanche, s’est déroulée la journée chantiers ouverts. À cette occasion, plusieurs grands chantiers de la capitale étaient exceptionnellement accessibles au public. Parmi eux, celui de la place du Miroir. Lancé, il y a un peu moins d’un an, ce chantier est, avec celui du tram 9, la plus grande zone en travaux de la commune de Jette. La place sera totalement réaménagée. Elle accueillera notamment un parking de 199 places, réparties sur 3 niveaux. Hier, de très nombreux Jettois se sont donc rendus au pied de l’église de la place du Miroir pour observer l’avancement des travaux. Parmi ces visiteurs, on dénombrait de nombreuses familles et un grand nombre de personnes âgées, soucieuses des conséquences des travaux. « C’est un chantier de longue du-

du parking », assure la porte-parole. Avant d’entrer sur ledit chantier, les riverains ont pu en apprendre davantage sur les différentes technologies utilisées dans la construction du parking. « Ils peuvent également nous poser des questions sur les travaux. La plupart des questions concernent les problèmes quotidiens ou encore la date de fin des travaux qui est prévue pour l’automne 2018 », poursuit Inge Paemen.

Le chantier a débuté en mai 2015 et est bien avancé

assez rapide, s’est terminée par une séance photo réservée aux enfants. Munis d’un casque, ils pouvaient tour à tour s’asseoir sur le siège d’un bobcat. Amy, Marie, Maika et Ella, 4 petites Jettoises se sont prêtées au jeu. « Nous avons laissé le choix aux

filles et les 4 voulaient se rendre sur le chantier », explique Ann. « Elles attendent la fin des travaux avec impatience, surtout depuis qu’elles ont appris qu’il y aurait des fontaines », ajoute-t-elle. DES TECHNOLOGIES MODERNES Le chantier était également l’occasion pour les élus de rencontrer les riverains pour parler des travaux. « C’est un chantier mys-

Pendant la journée des chantiers ouverts, les Jettois ont pu pénétrer dans le premier niveau du parking souterrain. Les travaux, selon Bruxelles Mobilité, ont déjà bien avancé et correspondent au calendrier qui avait été établi avant d’entamer les travaux. La place sera totalement réaménagée avec la venue du tram 9. Elle comptera également de nouvelles fontaines. © Jules Toulet

térieux, on ne voit pas grandchose et cette visite a permis aux riverains de découvrir ce qu’il se passait en dessous », explique Ainsi on apprend que les tra- Hervé Doyen (CDH), le bourgrée. Les Jettois se posent beaucoup vaux nécessitent 1.700 m3 de bé- mestre de la commune. « Mais je de questions sur le futur par- ton et 240 tonnes d’acier d’ar- suis quand même impressionné king », explique Inge Paemen, la mature. Après la théorie, par le nombre de Jettois qui se porte-parole de Bruxelles Mobili- viennent la pratique et la décou- sont déplacés. Ils ont réagi très poté. « Auparavant les travaux verte du chantier. Les Jettois ont sitivement. Ils voient que l’on ne étaient effectués en surface, les ri- pu découvrir le premier niveau leur cache rien, c’est un chantier verains pouvaient donc voir du parking qui est déjà assez majeur sur Jette. Et puis ce fut très l’avancement des travaux. Mais, bien avancé. Ils ont aussi pu je- intéressant car ils utilisent des très innovants », désormais, les ouvriers travaillent ter brièvement un œil sur les ni- procédés en souterrain. Les Jettois ne veaux inférieurs qui se dessinent conclut-il. L.SW peuvent plus observer l’évolution petit à petit. La visite, qui était 13