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COMENTARIO BIBLIOGRÁFICO Micropaleontología, E. Molina (editor), Prensas Universitarias de Zaragoza, Colección Textos Docentes, 93, 634 pp., 2002. Primera Edición.
Una de las dificultades para la enseñanza de la Micropaleontología en países de habla hispana es la escasez de textos en castellano. Este vacío se llena ahora con el libro "Micropaleontología", un texto de excelente nivel y muy completo, editado por Eustaquio Malina. Aunque destinado inicialmente para la enseñanza de la materia en el Departamento de Ciencias de la Tierra de la Universidad de Zaragoza, se adapta ampliamente a cualquier programa clásico de enseñanza de la materia. Los autores de los diferentes capítulos forman parte del reconocido equipo de profesores e investigadores en micropaleontología de la mencionada Universidad (Eustaquio Malina, Laisa Alegret, Ignacio Arenillas, José A. Arz, Beatriz Azanza, José l. Canudo, Concepción Gonzalvo y Silvia Ortiz). El libro está dividido en tres partes. La primera corresponde a conceptos y fundamentos generales de la micropaleontología, y trata aspectos básicos y particularidades propias de los microfósiles: incluye capítulos dedicados a la historia y estado actual de la micropaleontología, metodología de estudio, tafonomía, y la clasificación biológica en micropaleontología. La segunda parte del libro trata numerosos grupos de microfósiles: foraminíferos, radiolarios, tintinidos, bacterias, cocolitofóridos, diatomeas y silicoflagelados, dinoflagelados y quitinosos, polen y esporas, algas calcáreas, briozoos, ostrácodos, conodontes, y otros grupos menores y de afinidades inciertas. Varios capítulos de esta segunda parte del libro han sido dedicados a los foraminíferos, pues ha sido tomado como el grupo básico y de ejemplo para el acceso de los estudiantes a los microfósiles. Este enfoque es adecuado, considerando que los fara-
miníferos han sido y son el grupo de microfósiles más estudiado, y que tienen una amplia gama de aplicaciones en distintos temas como la bioestratigrafía, paleoecología, paleooceanografía y evolución. Cada uno de los restantes grupos de microfósiles ha sido tratado en capítulos independientes, brindando un completo panorama de cada uno de ellos. La mayoría de los capítulos han sido revisados por prestigiosos especialistas en el tema, asegurando la calidad en el tratamiento. La tercera parte del libro está destinada a las aplicaciones de los microfósiles en diversas áreas como bioestratigrafía, paleoecología, reconstrucción paleoambiental y paleobiogeografía. Incluye asimismo capítulos sobre modalidades y causas de evolución y extinción, origen de la vida e historia de la microbiota desde el Precámbrico y a lo largo del Fanerozoico, y microfacies. Finalmente, incluye un diccionario de términos micropaleontológicos en varios idiomas (español, inglés, alemán, francés e italiano), para facilitar a los estudiantes el acceso a la bibliografía específica incluida al final de cada capítulo. El desarrollo de los diversos temas está acompañado por buenas y adecuadas ilustraciones, incluyendo fotografías de microscopio electrónico de barrido. En definitiva, se trata de un libro dedicado a la enseñanza, muy completo y de calidad, con un tratamiento claro y didáctico. Seguramente será de amplio uso por parte de estudiantes, docentes, así como por profesionales en geociencias que deseen consultar diferentes aspectos de los microfósiles. El precio de venta es accesible (25 euros), aun para nuestra alicaída economía, y para mayor información puede consultarse a la editorial: Prensas Universitarias de Zaragoza, e/Pedro Cerbuna 12, E-50009 Zaragoza, España, e-mal:
[email protected]
Carolina Náñez
Revue de micropaléontologie 46 (2003) 191 www.elsevier.com/locate/revmic
Analyse de livre Micropaleontologia Eustoquio Molina (Editor), 2002. Coleccion Textos Docentes, no 93. Prensas Universitarias de Zaragoza, c/Pedro Cerbuna, 12. E - 500009 Zaragoza. 634 p. ISBN 84-7733-619-9. 25 Q
Les manuels destinés à l’initiation au vaste univers de la micropaléontologie sont denrées rares. Après les précurseurs des années 1950, Glaesner, Pokorny, Cita et Jones ont succédé, en Europe, deux ouvrages devenus des classiques : Brasier 1980 et Bignot 1988, ce dernier traduit en plusieurs langues. L’arrivée de ce « Micropaleontologia » est cependant bien venu et apporte une approche originale. À lui seul, d’ailleurs, il représente en pagination les deux derniers ouvrages cités. C’est dire si les informations qu’il apporte sont bien développées. Par sa construction, il diffère des ouvrages publiés jusqu’alors, destinés à expliquer et présenter les différentes facettes de la micropaléontologie. Il s’agit d’abord d’un ouvrage collectif. L’auteur principal le professeur Eustoquio Molina de l’Université de Saragosse est metteur en scène (Editor) mais aussi auteur de nombreux chapitres : de l’introduction bien sûr, mais aussi des thèmes aussi divers que la taphonomie, les foraminifères planctoniques, les nanofossiles calcaires, les débris d’invertébrés, la problématique évolutive... Il s’est entouré pour rédiger les autres chapitres, d’une équipe hispanique d’un peu plus d’une demi-douzaine d’enseignants et chercheurs du Département des Sciences de la Terre de Saragosse. On peut regretter que chacun ne soit pas présenté au début de l’ouvrage. Tous les chapitres, lorsqu’il s’agissait de groupes de fossiles, ont été rédigés sur le même plan, ce qui assure une lisibilité très intéressante. Pour chaque groupe, biologie, classification, évolution, écologie, paléo-écologie, biostratigraphie sont traitées de manière synthétique. L’ouvrage passe en revue les différents objectifs de la micropaléontologie. La première partie présente en 80 pages les fondements méthodologiques de la discipline. Un chapi-
tre particulièrement synthétique y présente clairement les bases de la taxonomie. La deuxième partie est copieuse puisqu’elle s’étend sur 400 pages. Une part belle est faite aux Foraminifères. En sept chapitres la biologie et les grands groupes (principaux sousordres) sont étudiés en utilisant le plan commun que j’évoquais précédemment ; il en résulte une somme d’informations particulièrement développées. On note avec intérêt que pour chacun des groupes les données écologiques et paléoécologiques sont particulièrement bien synthétisées. Les autres groupes animaux ou végétaux de la micropaléontologie sont décrits avec le même souci de présentation. Cette somme d’information est accompagnée de nombreuses, intéressantes et claires illustrations empruntées et adaptées d’ouvrages de référence classiques. « Micropaleontologia » se termine par une troisième partie d’un peu plus de 150 pages. Titrée « Applications » cette partie synthétise en fait les thèmes majeurs de la micropaléontologie : la paléo-écologie et les reconstitutions paléoenvironnementales, la paléobiogéographie, la biostratigraphie, sous ses différentes approches théoriques et ses limites. L’origine de la vie, thème incontournable de nos jours, est aussi traitée avec pertinence. Notons que l’ouvrage se termine par un chapitre évoquant les microfaciès mais où est oublié leur initiateur en micropaléontologie, le professeur Jean Cuvillier. En ces temps de mondialisation, une douzaine de pages d’un lexique des termes utilisés en micropaléontologie termine utilement cet ouvrage. En conclusion, on peut dire que la lecture ou la consultation de ce livre sont d’un grand intérêt. Les élèves, enseignants, chercheurs y trouveront avec bonheur les informations qu’ils peuvent souhaiter acquérir. Si sa lecture est utile à tout enseignant, sa présence est indispensable dans toute bibliothèque des centres de formation ou d’initiation à la Micropaléontologie, qui est encore et pour longtemps incontournable en Sciences de la Terre. R. Mathieu © 2003 Publié par Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. doi:10.1016/S0035-1598(03)00029-1
